My favourite boy is the best.

Dimanche 29 mai 2011

Well I could have been a famous singer
If I had someone else’s voice,
But failure’s always sounded better
Let's fuck it up boys, make some noise!

 
J'ai tellement de choses à vous raconter. J'ai tellement vécu ces derniers temps... On en parlait avec K., d'ailleurs, tout à l'heure. Cette facilité qu'a le temps de filer, juste parce qu'on apprécie ce qu'on fait. C'est effrayant et bon. C'est bon parce que nous ne voulons que ça, être la mi-juin, être sur les nerfs, mais soulagés. Les résultats. Et en même temps... je vis dans le déni, je l'ai déjà dit, et K. le sait.
Il me connaît trop bien.
 
Il m'appelle "Chou" à présent, comme moi je l'appelle Chou. Il a commencé notre conversation (écrit) Skype par un "Hey Chou", et il l'a terminée en me disant "Chou" aussi. C'est bête, mais ça signifie beaucoup pour moi, parce que pour moi il est le seul Chou, il n'en existe pas d'autre. Des "p'tits loups", dans ma vie, j'en ai plein, vraiment. Et c'est peut-être étrange de l'appeler Chou à haute voix parce que c'est un peu un truc de couple, mais non.
Il dit que j'alterne entre déclarations d'amour et ruptures. C'est notre credo, et oui, ça nous fait sourire de penser cela. Il me dit que des mecs comme N., et des mecs comme lui, j'en rencontrerai plein. Mais non, pour moi, il est quelqu'un qui m'est actuellement indispensable, et... j'évoque le fait que peut-être dans 10 ans il ne sera plus là (mais j'espère qu'il le sera toujours), et il s'offusque (pour de faux) du fait que je n'en donne que 10 ans à notre amitié. Et c'est quand je rétorque que je l'aime plus que 10 ans... ah la la.
Il me fait ses compliments, il me dit "J'aime te voir indépendante !" quand je lui dis que je ne suis même pas sûre d'aimer N. au vu du manque de réaction que provoque son absence. Et puis, il salue ma capacité à mettre de la distance avec les concours, tout ça. Et il me fait remarquer que je n'aime pas les fleurs, au sens propre comme métaphorique. Pour le sens métaphorique, j'en ai déjà assez eu pour la semaine, de toute façon ! (Promis je vous raconte dans le prochain article. Vous saurez aussi qui est Mc. !) En plus, il me dit qu'il ne voit pas l'intérêt de ME faire de faux compliments.
Il me manque quand je ne lui parle pas, j'aimerais tellement tout lui dire, j'ai envie de lui parler de Mc. et de tout ça, mais j'ai tellement peur... je ne sais pas, je ne veux pas que cela détruise notre relation à nous. Qui est tellement plus importante que tout le reste. Ce n'est pas mon garçon préféré pour rien. Et maintenant, il est même au courant pour "le garçon préféré", j'ai osé le lui dire.
 
Ce restaurant, Casa Valentino, avec lui tout le temps. Le même serveur à chaque fois, qui doit se demander qui nous sommes l'un pour l'autre. (Je le ferais si j'étais serveuse, je trouve ça drôle. Et rien que pour ça, j'ai envie d'y emmener Mc. !)
Le Starbucks, notre QG, que j'ai envie de revoir (dire qu'on ne l'a toujours pas fait alors que nous sommes restés à Paris une semaine et demie !).
 
C'est terrible de s'en rendre compte, mais... accepter sa nouvelle copine a été difficile pour moi. Vraiment. Je ne sais toujours pas quoi en penser, j'aurais tendance à dire que je ne l'apprécie pas beaucoup mais je ne la connais pas. Et à mon avis, elle ne peut pas m'apprécier puisque j'ai une relation privilégiée avec K. quand même. C'est vrai, moi, d'un regard extérieur, je pense que je serais jalouse, et que je ne pourrais pas l'empêcher.
Le fait qu'il l'aime ne change rien pour moi. Il est heureux, d'accord, c'est ça qui change. Mais au début... oh, j'avais tellement peur de le ramasser en petits morceaux. Au moment des révisions et des concours, c'était vraiment difficile.
 
Oui, j'espère sincèrement que je l'aime plus que 10 ans. Que je l'aime pour toute la vie, même. Si seulement c'était possible de promettre...

[Désolée, il est plus d'une heure du matin, je ne suis plus capable d'écrire correctement.]
During the struggle,
They will pull us down
But please, please
Lets use this chance
To turn things around
And tonight
We can truly say
Together we're invincible.


Au fond, ces derniers jours, je n'ai pas arrêté.
Je profite d'une connexion lente et capricieuse pour vous poster cet article. J'espère avoir plus de temps ce WE mais en ce moment, j'avoue être un peu sur les nerfs, un peu capricieuse moi aussi. Peut-être en raison du manque de sommeil, de l'incompréhension vis-à-vis de N. et de ma colère intestinale contre moi-même. C'est tellement simple de se détester, c'est un peu plus difficile de s'extraire de cette impression.

J'ai été à la soirée Polytechnique samedi, c'était... vraiment bien. Oui, c'était bien. Je me suis libérée, j'ai enfin dansé comme je voulais, j'ai ressenti la musique, j'ai un peu bu, j'ai passé la nuit debout, j'ai fumé (que des clopes), j'ai marché, j'ai vu le soleil se lever, j'ai pris le premier RER.
J'ai croisé (rencontré) un Allemand, plutôt sympathique, mais... il ne me reste qu'un mois avant la fin de l'année, trois semaines plus exactement. Je ne vais pas me lancer dans une affaire trois semaines avant mon déménagement. (C'est bizarre de l'écrire. Trois semaines.)

Je suis arrivée le dimanche matin à 6 heures du matin. Je me suis sentie légèrement minable en me réveillant peu avant midi... et puis, le SMS de 14 heures. « Je ne sais ce qui me manque le plus. Toi, nos conversations, ta guitare. »
Tu n'es qu'un connard en fait, tu sais. Oui, je le pense sincèrement. Oui, je t'en veux énormément. Certes, trois semaines avant la fin (ou peut-être deux, pour toi...), ce n'est rien, mais j'aurais voulu en profiter en ta compagnie, avec ton amitié. Une dernière fois. Je déteste quand les choses sont en suspens. Non, je n'aurais pas craché sur un peu de tendresse, un peu de corps-à-corps bien pensé. Mais j'aurais pu m'en passer si tu m'avais livré un peu de toi.
Et si tu m'évites parce que tu penses que ça te fera mal... dis-le-moi, au moins, bordel, dis-moi. On ne se verra plus, après les oraux, plus jamais de notre vie, probablement. Laisse-moi plus qu'une dernière image de salaud. Réponds-moi, au moins.

Le dimanche aprèm', je vais voir Midnight at Paris avec une copine, vers 14 heures. Très beau film. Je ne vais pas en parler plus en détails, mais la conclusion est bonne. Carpe diem... Je devrais en apprendre un peu plus, c'est théoriquement ma philosophie mais avec N. je n'y arrive pas. Et puis, minuit est la plus belle heure du monde (la preuve, K. et moi sommes sortis du Monoprix à minuit, hier... haha) !

N'importe quelle personne censée se serait reposée le lundi, surtout que je n'avais pas cours. Je me suis réveillée (sans réveil !) à 9 heures, alors que je comptais partir de ma chambre à 11 heures et des poussières. Bref, le temps pour faire plein de choses, préparer un petit-déjeuner auquel je n'ai que peu touché, sortir acheter un cahier et faire un tour en me perdant (typique de moi, tout ça), prendre le bus tant honni (celui qui me menait aux concours), puis le métro (qui s'arrête là où j'ai passé les concours...), et arriver enfin à la station où je n'ai que cinq minutes de retard (et je n'en aurais pas eu si le train n'avait pas eu de problèmes) !

Oui, j'avais rendez-vous avec un ami. Ou plus exactement, le frère de M. IP, et quiconque connaît un peu notre histoire (cet ami et moi, parfaitement) s'en serait méfié. Je suis le genre de fille à ne pas prendre en compte le passé. Parce que nous en avons un, tout de même. Enfin, je ne sais même pas. J'ai un passé avec son frère mais est-il seulement au courant ? Est-il au courant du centième de ce que j'ai ressenti pour son frère, d'une parcelle de ce que lui et moi avons pu faire dans notre vie ?

Peu importe, toujours est-il que j'ai passé l'aprèm' à la fac' (suivre les cours de médecine) avec lui, puis je l'ai accompagné chez lui. Nous avons regardé les bouquins de médecine, j'adore ça en réalité.
Un mec qui a un gros cerveau est plus sexy qu'un mec avec une grosse b*te. (Je refuse qu'on tombe sur mon blog en tapant certains mots, je me censure donc.) Tellement plus sexy.
Mais... je crois que je connais cet ami depuis trop longtemps. Rien entre nous n'est possible, c'est comme s'il était un ami d'enfance que j'avais désexualisé. Alors que son frère... AHEM, je vais me taire.

J'ai dîné avec lui aussi, il m'a fait à manger, ça m'a douloureusement fait penser à N. Ah, et aussi, je n'ai pas cessé de parler de K., de mon meilleur ami.

Du fait que je n'avais pas le besoin d'être avec un mec parce que K. m'offre suffisamment (sauf le sexe, la présence constante et les SMS). Du fait qu'il était quelqu'un de grandiose. J'ai dit le mot "meilleur ami" presque tout le temps, à croire que j'en suis amoureuse (mais je sais que je ne le suis pas, hein !).
Il ne trouve pas cela malsain, mon ami. Parfois, je me dis que ça l'est. Parfois, j'ai des doutes en raison des "conventions sociales". Et puis, je me dis que si lui et moi le ressentons bien, c'est parfait. C'est ça l'important. Nos sentiments, pas le regard des autres.

Il ne sait pas tout de moi, pourtant, K., il ne sait pas que je me trimballe avec un paquet de cigarettes ces derniers temps, il ne sait pas que je ne fume pourtant pas, et que je n'en ai pas besoin. Il n'aime pas ceux qui fument, je ne vois pas pourquoi je devrais tout lui dire.

Nous venons d'aller dîner. J'ai mangé comme une ogresse (comparé aux jours précédents). Cela fait du bien. J'ai même pris une glace après.
J'ai un problème de nourriture et je le vis mal. Je vis mal de ne pas manger et pourtant... je retrouve cette angoisse du début de l'année. Ce qu'on appelle "anorexie", dans le langage médical (et le livre de mon ami). Cette perte (in)volontaire d'appétit. Qui a entraîné un amaigrissement et une fatigue globale, au début de l'année. Qui, là, n'a duré "que" cinq jours. Ce n'est pas handicapant, ce n'est qu'à peine physiquement éprouvant. C'est l'anorexie au sens médical du terme, le sens strict, sans aucune des connotations mentales (maladies...) que cela implique.

Et elle me manque ma petite F., bordel ce qu'elle me manque, j'ai envie de lui parler, j'ai envie de gazouiller avec elle au téléphone, j'ai envie de lui dire. Elle me manque, manque, manque.
Je crois que je vais aller lui téléphoner. Au pire je la dérange et je la rappellerai. Au mieux, elle a du temps pour moi.

Fate.

Samedi 21 mai 2011

Fate, J. told me. Of course it was fate. We are meant to be together. But he doesn't want, it made me feel horrible. However I still miss him so much, every single second.

N. me manque, c'est incontestable. Mais... tout est pire, j'ai l'impression que je ne m'en sortirai jamais, qu'il n'y aura jamais de "nous". J'ai l'impression que mes sentiments pour lui m'aveuglent, et en même temps... je ne sais pas, je suis tiraillée entre l'espoir et la résignation.
Je ne vous ai pas raconté ce qui s'était passé jeudi 19. Je n'avais pas le courage de faire face, mais au fond, ça ne change rien de l'écrire ici, ou pas grand-chose. Je me sens pitoyable et méprisable rien que d'y penser.

Je suis allée chercher E. à la sortie du Parc avec mes deux J., et je savais pertinemment que j'aurais pu y croiser N. mais je ne voulais pas (c'était à lui de venir me voir, et pas par obligation, mais juste parce qu'il en avait envie, ce qui est soit dit en passant râpé). Et... j'ai cru le voir, j'ai donc pressé mes amis dans le wagon. Et je le vois pour de vrai, je ne suis pas folle, nos regards se croisent, je sais qu'il sait que je l'ai vu mais je détourne le regard extrêmement vite pour me tourner vers mes potes. Et Y. me fait coucou, et mon Dieu je l'ai ignoré (je lui ai tourné le dos).
Sur 600 personnes, c'est lui que je vois. Encore une fois. C'est quand même assez incroyable comme coïncidence.

Après le verre et tout ça avec mes potes (un Mojito fraise pour ma part, où l'alcool et la fraise sont en quantité très limitée, puisque je me lève sans avoir aucun ressenti d'alcool...), on parle un peu et E. lâche le fatidique détail sur son voisin, qui me fait tiquer. Et plus il donne d'informations, notamment sur sa guitare et ses deux TIPE, plus je comprends. Dans ma tête, c'est le chaos le plus complet. Mon pote était assis à côté de mon Crush pendant une semaine entière (enfin, trois jours).
C'est un peu trop pour mon petit cœur.
Fate, J. told me.

Tout ça, c'était jeudi.
Le soir, je buvais 50 cL de Guinness toute seule sans rien ressentir, je sortais avec mon bizu' pour parler un peu (et il me disait que je méritais mieux que N., que N. était moche, heureusement que je le trouve beau... mais soit, chacun ses goûts). Et je me couchais sans aucune forme de gueule de bois...

Et hier aprèm', soir, je lui envoie un SMS. En substance, je lui demande ce qu'il fait le soir. Il mange avec un pote, point. Pas de formule de politesse, pas de désolé, pas de tu veux qu'on se voit à un autre moment ?, merde quoi. Heureusement, j'avais un plan avec mon bizu', mais tout de même.
Je n'arrive pas à ne pas lui en vouloir, et en même temps, je ne lui en veux pas tellement.
Mais tout ce que je veux, finalement, c'est lui parler un peu, c'est retrouver un semblant de complicité, et pas forcément sortir avec lui. Peut-être que si je le vois, que je lui parle de E., ça décoincera un peu notre relation.

Je ne peux tout de même pas lui dire qu'il me manque, que nos discussions me manquent, même si c'est vrai. Je peux toujours lui envoyer un SMS de fille un peu bourrée, genre à 3 heures du matin, mais je n'assumerai pas. Clairement.
It feels like years,
And I can tell how time can bend your ideas...



Ça paraît incroyable qu'une simple odeur puisse me donner envie de pleurer et de m'insulter par la même occasion. La sienne fait tout ça. La sienne, lorsque je rentre du cinéma après avoir pensé à lui presque tout le long, lorsque je vois sa porte ouverte et que je sens l'odeur qui s'en dégage, elle me tue à petit feu. Elle remue mon cœur de manière indécente et elle réchauffe mes pensées doucement. Elle me fait peur, elle me montre à quel point je suis attachée à lui.
Comme si j'en doutais, comme si je pouvais en douter.

Mais j'ai déjà parlé de son odeur. De ses effets sur moi. Du calme que cela m'apporte. De l'excitation que cela procure. De l'impatience, de l'attendrissement, de la chaleur, de l'envie. Tout. Son odeur est magique.
Je vous ai dit que j'espérais le voir demain ? Je vous ai dit que je passais sur son centre d'examen pour récupérer un pote et que par la même occasion, j'espérais le voir demain ? Les chances sont réduites, certes, surtout que je ne vais pas forcer le destin, je vais simplement attendre mon pote et sortir du Parc. Je sais que mes copains, ceux qui m'accompagnent, comprendraient que j'aie envie de l'attendre, mais je ne me laisserai pas ce plaisir. Je voudrais que nous nous revoyions, pas parce que nous y serions obligés mais parce qu'il l'aurait choisi. Parce qu'il aurait pris le temps d'attraper son téléphone et de chercher mon nom, parce qu'il aurait pris la peine d'entendre ma voix et de me proposer une sortie.

Dingue, je ne fais que de parler de lui, comme s'il était le centre de ma vie.
En réalité, cette odeur, c'est l'un des événements de ma journée. Forcément, sinon je n'en parlerai pas.

J'ai repris les cours. Et c'était bien cool. Le cours d'histoire était bien structuré même si je n'ai pas réellement pensé. L'heure de mathématiques, faite de distributions de feuilles, m'a un peu rassurée et donné envie de travailler (mais non). Et K. m'a manqué, K. me manque.
K. m'a appelée, après que je lui ai envoyé un SMS succinct l'informant qu'il devrait aller voir le site du lycée. Il était au bar (musique !) avec sa petite amie et il m'appelle quand même, je trouve ça terriblement chou. Le garçon préféré est chou, je l'appelle bien "Chou" dans la vraie vie de toute façon ! Il fait honneur à son surnom.

La connexion au lycée est lente, cela m'exaspère. Et j'ai terriblement la flemme de me lever de mon lit douillet pour me brosser les dents.
J'ai encore très mal dîné. J'ai pris une mousse au chocolat à 19 heures, et un bol de céréales à 21 heures et quelque. Mon régime n'était clairement pas censé être alimentaire, mais plutôt sportif. Or, mon état actuel m'empêche de pratiquer la course à pied ou la natation, seuls sports qui me plaisent...

Tout est si confus dans ma tête, désolée pour cet article quelque peu désordonné.

Je repousse cet article depuis tellement longtemps, j'ai honte. Et j'ai du mal à écrire, en même temps. Tellement de mal à sortir de moi-même, à m'intéresser à autre chose, à une autre sphère, à d'autres personnes. C'est comme si je m'étais renfermée, cloisonnée puis repliée. Et le dépliage prend du temps.

Les concours sont terminés pour moi depuis le mercredi 11 mai. Ils ont commencé le lundi 2. Et ce fut huit journées de torture à demi cachée, de douleur à peine dissimulée, de désespoir en totalité enfoui. Oui, à tous ceux qui me demandent comment ça s'est passé, je dis que c'était "bien". Mais que puis-je dire, réellement, alors que je sais que je n'aurais aucune des écoles parce que j'ai merdé PARTOUT ?
L'espoir, dit-on.
Putain, je ne veux pas khûber, pas faire une nouvelle année.

J'ai l'impression que ce sont les premières vacances que je prends depuis deux ans. La première fois où je ne ressens pas la pression. Aucune pression d'aucune sorte. Plus rien ne dépend de moi pour l'instant, je ne veux plus rien faire, et même si je le voulais j'en serais incapable. Pour l'instant, je prends une véritable pause. Qui dure depuis mercredi.
Avant, les vacances, c'était des moments pour travailler, pour se recentrer, pour se reposer mais sans plus. L'été entre les deux années, j'ai dû prendre quinze jours grand maximum sans ouvrir aucun livre.
Cette fois... oh, cette fois ! Mercredi, j'ai visité les catacombes à Paris avec Chou. Il est terriblement mignon avec sa copine mais il ne s'en rend pas compte ! Et le soir même, je remplis ma panse avec du KFC et mes parents. Les trois jours suivants, je les ai passés à regarder TBBT (j'ai commencé la série à la toute fin avril... et j'en suis déjà à la moitié de la saison 3, j'abuse), à refaire un peu ma chambre (ménage de printemps, nouveaux meubles, nouveaux tableaux) et à faire du vélo (oui bon, une heure par jour...). Aujourd'hui, j'ai par exemple regardé deux films et mangé au fast-food (encore, oui).

J'ai plein de choses qui traversent ma tête.
N. en fait partie ; à vrai dire je pense constamment à lui. Les premiers jours des concours, j'avais parfaitement réussi à l'écarter, et puis je reçois un commentaire sur mon dernier article, et puis c'est reparti, il ne m'a plus quittée depuis. J'ai envie de nos retrouvailles, mais je les appréhende, parce que je ne sais pas comment il réagira, peut-être qu'il ne veut rien. C'est atroce, cet espoir qui me tenaille. L'espoir que, jeudi, en allant chercher E. au Parc floral de Paris, je croise N. et qu'il se joigne à nous (car je n'irai pas chercher E. toute seule). C'est bien le seul espoir que je m'autorise.
Le temps libre que j'aurai, je compte bien l'occuper en passant un peu de temps avec des personnes. Des amis mais pas que, des connaissances qu'il faudrait approfondir, des potentiels amoureux qui me manquent, des filles, des garçons. Et Chou, bien sûr. Le garçon préféré. Et N., j'espère. Le Crush. Et puis, pourquoi pas, rencontrer des âmes. Croiser le chemin de personnes. Les apprécier, le temps d'une ballade, d'un verre, d'une danse, d'une nuit.
Visiter Paris à pied, la nuit, marcher pour penser, déambuler pour le plaisir. Découvrir la vie, embrasser le monde, rêver l'existence. Paris, Paris, Paris. Vivre, aimer, profiter. Oh my, je veux vivre, je veux aimer, je veux profiter. Je veux vivre comme une adolescente trop tôt propulsée dans le monde des adultes. Je veux aimer comme une droguée en manque. Je veux profiter comme si demain n'était plus une promesse.
Perdre ces deux, trois kilos superflus pris pendant les révisions et suite à son absence. Et continuer à perdre, pour la fierté, pour la santé. Pour pouvoir me regarder dans une glace sans grimacer. Pour pouvoir me prouver que, malgré tout, malgré elle, je suis forte.

Bordel, ce qu'il me manque ce con de Crush, ce qu'il me manque manque manque manque manque manque manque manque manque manque manque manque manque manque manque manque manque manque manque manque manque manque manque manque manque manque manque manque manque manque manque manque manque manque manque manque manque manque manque manque manque manque manque manque manque manque manque manque manque.
(Garanti sans copier coller...)

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