J'ai envie de parler de P., encore, parce que. Retranscrire un peu le cours d'aujourd'hui, comme un journal intime, sauf que vous pouvez le lire.
Il fut ma bouffée d'air frais du soir, peut-être de ma journée, même. Non c'est faux, j'ai plutôt apprécié le cours d'histoire du matin, j'étais moins éveillée pour l'anglais mais c'est passé. C'est juste qu'au fond, je n'étais pas parfaitement bien... Mais oui, il m'a fait du bien.

Pendant deux heures, nous avons travaillé sur mon DM (et fini !) tout en discutant beaucoup. Je me demande même si on n'a pas dérangé le voisin de l'autre chambre, mais tant pis... :)
Il a mangé un Kinder Surprise, il me disait même que ça se mangeait sans faim (mais non, moi, rien qu'à la pensée de ce truc j'ai des hauts-le-cœur, oui je ne vais pas bien en ce moment) et ça me faisait rire. Parce que je n'avais acheté ces chocolats que pour le plaisir de la surprise Schtroumpf, et j'ai la mauvaise blague de voir que c'est une surprise Winx. Pour la peine, j'en rachèterai.

Je lui ai avoué que je me sentais mieux en maths, que je les détestais moins depuis ma prof' de cette année et depuis lui. Il avait l'air ravi lorsque je lui ai dit cela, c'est un peu ce que je recherche, le faire sourire, lui rendre ce qu'il me donne.
Je lui ai vaguement parlé de M. IP (qui vient de m'appeler "my little sweetheart" d'ailleurs). Ça faisait longtemps, au passage, que je n'avais pas parlé de lui, ni entendu parler de lui (enfin, il m'a envoyé un message quoi). Un jour, ma langue a dérapé et j'ai dit « mon copain » en voulant parler du meilleur ami, sauf qu'il a supposé qu'il s'agissait de mon copain quoi. Bref, j'ai donc parlé de M. IP avec lui. Et du meilleur ami, F., dont c'est l'anniversaire aujourd'hui, je crois...
Je lui ai même parlé des toilettes mixtes qui me dérangeaient (ou comment ruiner des siècles de préjugés sur les files :D), quand des mecs stationnent devant.
Je lui ai proposé de manger ensemble un de ces quatre, et il m'a dit « Viens on y va maintenant ». Il voulait m'inviter, mais non, parce que je n'avais pas mes affaires. Je ne me fais pas inviter par un mec ! Une autre fois, oui, sûrement. Et puis, je m'entends bien avec lui. ( Ce que je lui ai dit, encore une fois. )
Je lui ai dit de faire comme chez lui, dans ma chambre d'interne, deux heures par semaine. Je ne suis pas chiante comme fille, je crois, je le laisse faire cela, mais comme tout être un tant soit peu civilisé, il ne le fait pas. Comme boire alors qu'il n'a pas forcément l'habitude de monter ces trois étages...

J'aime quand il dit « Oh putain j'ai trouvé j'suis trop fort ! », c'est un peu comme une claque de rire dans ma tronche. Il a quand même déjà fait le DM hein, c'est moi qui devrais être trop forte de trouver les trucs ! :D
Mais oui, il m'a encore affirmé que je comprenais vite, et c'est peut-être vrai finalement ; il a paru parfois surpris lorsque j'écrivais quelque chose suite à ce qu'il disait. Pour plaisanter, il a affirmé que j'étais pédante (erf). Mais je suis contente, il avait son corrigé aujourd'hui (parce que ce n'est pas forcément un problème très simple, mon DM). Il semble carrément confiant, il me dit même que la partie III du DM (celle sur laquelle j'ai bloqué...) est de mon niveau (peut-être, tiens).
Il a trouvé judicieux de me faire remarquer mon optimisme (et oui, j'essaie de l'être), ma désinvolture par rapport aux notes, et j'ai rajouté un peu de fard sur le fait que oui, la note de la khôlle ne sert à rien si je sors en n'ayant rien compris, et que ce qui importait pour moi c'était la compréhension et non le résultat. Mais c'est vrai.
Nous avons pas mal parlé, oui, à la fois pendant le cours et après, devant le lycée, pendant une petite demi-heure. De tout, de rien, comme si c'était un vieux pote.


Et puis, j'en apprends sur lui, un peu, c'est comme lorsque j'ai découvert J. petit à petit, c'était merveilleux tout en étant totalement et carrément défini comme une amitié.
C'est ça, je crois que je découvre un nouveau J., mais un vrai, un qui est passé par ce que je ressens (avec D., c'est plus difficile...). Je me souviens des débuts avec J., des confidences que je récoltais, de celles que je lui faisais. Je me souviens de mon cœur qui devenait léger en sa présence, de mes peines qui s'estompaient un peu, de lui qui m'assurait de sa présence à n'importe quel moment, qui s'excusait de ne pas être là alors qu'il n'avait pas à le faire (nous ne nous connaissions pas si bien que cela).
Oui, P. est mon P., ma rencontre à moi.

( Et les fiches d'histoire qu'il m'a données, c'est la Bible de tous les préparationnaires. )
She took a small silver wreathe and pinned it onto me
She said this one will bring you love
I don’t know if it’s true but I keep it for good luck...


J'aurais des tonnes de choses à vous dire. La vie déroule son cours de manière si compliquée, des ruisseaux qui s'en vont dans tous les sens puis qui reviennent dans mon propre fleuve, des multiples canaux qui s'assèchent, d'autres dont le flux grossit petit à petit. Ma vie devient un arbre, dont le tronc est la prépa', la sève mon courage et ma motivation, les branches mes activités, les feuilles mes bonheurs.
Et plus j'avance, plus cela devient feuillu. Et j'aime cela. J'aime le fait que la sève ne se perde pas autant que cela, que les branches ne se cassent pas, que les feuilles soient toujours présentes. J'espère être un palmier, un de ceux qui ne se fanent pas en hiver. Je ne dois jamais flétrir.

Ce n'est que le début, oui, au début c'est différent. Mais j'y crois, moi. À moitié, mais plus je vais avancer, plus je vais y croire. J'ai envie d'y croire, je n'ai pas envie de rester passive face à ma vie. Comme si je ne pouvais rien faire pour la changer. Cette vision-là, je ne la veux plus. Pas aujourd'hui.

J'ai pris conscience de beaucoup de choses, récemment. J'ai changé, en une année, j'ai grandi, et j'ai appris à m'ouvrir un peu au monde, finalement. À solidifier mes idées philosophiques, à ouvrir mes horizons philosophiques et généraux, à poser un peu plus mes idées politiques (même si je n'aime toujours pas spécialement m'ériger contre les avis très "droite conservateur" de certains...). J'ai appris à me concentrer sur moi-même, à perdre confiance en moi tout en la regagnant, à clarifier ce qui se passe dans mon cœur.

Mon cœur. Des choses à vous dire sur lui, dis donc. Mais rien qui n'a véritablement changé, je crois. J'ai simplement un peu plus de recul, en général... j'arrive à mieux percevoir les choses, je crois.
J'ai dépassé M. IP depuis si longtemps, en réalité. Je m'accrochais, comme une désespérée à un souvenir. Parce que je n'avais que les souvenirs pour aimer, pour être amoureuse. Rien que les souvenirs, ma vie étant un désert sentimental, mon cœur étant une terre aride.
J'ai été une amoureuse dans l'âme. Lorsque j'ai rencontré ce garçon, Thomas, en 3ème, je suis tombée amoureuse. J'ai mis un an à m'en remettre. Et puis je suis tombée sur ZYX. Une autre année. Et enfin, M. IP. Une année de plus, un peu plus même. Et depuis un an, un an et demi, deux ans peut-être, mon cœur a cessé de s'emballer, sauf pour des amitiés. J'ai pu, un moment, être intéressée par mon garçon préféré, mais finalement non, ce fut une envie passagère, très éphémère.
J'ai été, mais je ne suis plus, et ça me manque, ça recommence à me manquer.

Je suis, cette année, dans le couloir d'un certain J., que nous allons nommer l'Espagnol. Je l'ai toujours trouvé magnifiquement beau, vous savez, j'en parle ici, il a dans ses yeux cette douceur et dans la voix cet accent, il a dans son attitude cette nonchalance du Sud et le "Salut" poli qu'il m'offre dès que nous nous croisons (même l'année dernière, oui). Et pourtant, pas une seconde, je ne me suis dit "Tiens, si je sortais avec lui, à quoi ça ressemblerait ?". Je serais capable de l'aimer, je l'ai déjà écrit, mais c'est la force des choses qui ferait cela. Je serais capable de l'aimer parce que j'ai besoin d'aimer quelqu'un.
Le deuxième dont j'aurais aimé parler, c'est P., et j'ai tellement à dire sur P. que je vais faire court. Le professeur de maths particulier, le beau gosse, le gentil, l'adorable P.. Objectivement, quand je l'ai vu pour la première fois, je me suis dit qu'il était vraiment beau, mais ça s'arrêtait là, dans ma tête et dans mon cœur. Et oui, ça m'a perturbée, tout de même, rien qu'un peu.

Alors non, je refuse de trouver quelqu'un à tout prix. Je trouve simplement cela magique de me sentir à nouveau capable d'aimer.

Et je travaille, beaucoup, un peu, selon les visions, mais je travaille. J'essaie de me tenir à mes deux heures quotidiennes. Pas toujours deux heures de maths, parfois quatre de maths, mais souvent des maths, très souvent.
Un peu d'anglais et d'espagnol ce soir, deux heures. Je me suis surprise à travailler très rapidement, entre 22 heures et minuit, un quart d'heure pour une version d'espagnol, le même temps pour un thème d'espagnol, et dix minutes pour un thème d'anglais. Ces moutures sont presque définitives, à mes yeux. Et ce n'est pas plus mal. ( D'ailleurs j'ai ramené une belle note en anglais, un 12,5, je suis vraiment contente. )
Un planning de maths que j'ai intérêt à suivre ce week-end. Plein de choses à régler, deux DM, des tonnes d'exercices à recopier ou à refaire, des fiches à reprendre.
J'ai de moins en moins peur des mathématiques. Sans P., je n'y serai pas forcément arrivée. J'exagère, en réalité, ce n'est pas que j'en ai moins peur, c'est que j'ai un tout petit plus confiance en mes capacités. Sa présence, son existence, son soutien, ça me fait du bien. Le fait qu'il me dise, aussi, de lui écrire quand je le souhaite, ça me touche beaucoup. Et je me suis retenue, jeudi soir.

Et puis, vous avais-je parlé d'une commande effectuée chez E.L.F ? Après avoir attendu toute la semaine, la commande est enfin arrivée. J'ai pu vernir mes ongles d'une couleur foncée (Smoky Brown), ces ongles que je cesse peu à peu de ronger, et dont je deviens de plus en plus fière. J'ai pu me maquiller grâce à un eyeliner en feutre, j'adore, c'est très simple à appliquer et ça tient bien. J'ai pu tester le mascara, mais je n'ai pas testé sa tenue waterproof, je ne ressens pas l'envie de pleurer en ce moment. J'ai pu enduire mes lèvres de gloss, un très beau gloss un peu mentholé qui me fait carrément regretter d'avoir acheté le Bourgeois quelques mois plus tôt.
E.L.F, c'est beau, c'est bien, et c'est très peu cher.

J'ai pris un verre avec mon bizu', j'ai du mal à croire que c'est moi la plus "grande", ça me fait toujours bizarre lorsque je me rends compte que je suis en deuxième année, et sereine, alors que la première année m'a un peu démoralisée. J'aime beaucoup ce bizu', il est dynamique, gentil, adorable !
Je ne mange que peu, et je ne dors que peu. Par exemple, aujourd'hui, 5 heures de sommeil, 7 heures de cours, et plus de 24 heures où je suis restée éveillée, sans compter cette productivité relative dans mes devoirs. Je dois avouer avec beaucoup de réticence que je m'impressionne moi-même. En plus, je me suis forcée à manger un vrai sandwich à midi et à le finir, j'étais contente. Bon, le soir, je me suis contentée d'une part de tarte aux pommes.

J'ai beaucoup écrit, vous avez de la lecture pour la semaine là. Mais on ne sait jamais, si j'ai une subite envie durant la semaine de raconter ma vie, encore... je reviendrai.
Et cette chanson est merveilleuse, comme d'autres du même artiste. Je fonds, je craque, et j'adore.

When you've got nothing to say...

Lundi 13 septembre 2010

( Pourriez-vous imaginer que ceci a été posté 24 heures plus tôt ? ^^ L'absence d'Internet dans ma chambre m'a empêchée d'aller plus loin que l'écriture. )

I'll take a quiet life,
A handshake of carbon monoxide,
With no alarms and no surprises...

J'en ai assez de ces humeurs qui jouent aux plus malignes avec moi. Elles gagneront, alors quoi ? Ce sont toujours elles qui gagnent, ce n'est pas la première fois et ce ne sera pas la dernière...
Je suis fatiguée de lutter. Fatiguée de voir les éclaircies et les assombrissements. Fatiguée de supporter la personne que je ne suis pas réellement.

La prépa' exacerbe tout. Elle exagère nos caractères, elle éprouve nos résistances, elle évalue nos capacités à survivre.
Je suis une fille qui y arrive, qui ne se laisse pas publiquement abattre. Si je vais mal, je ne leur fais pas savoir. C'est ça, l'égoïsme auquel je suis parvenue. Un moyen de me protéger tout en recouvrant ma fierté.

Le blues du dimanche soir, il est toujours présent, il est encore puissant.
Je ne suis pas rentrée chez moi ce WE, on m'a apporté les choses dont j'avais besoin à Paris, directement. Et j'ai même vu ma famille mercredi et vendredi. Après deux mois passés à les voir tous les jours, j'ai besoin de plus.
Et puis, ce blues de la rentrée, même s'il ne m'a pas attaquée si violemment, il rampe autour de mon cœur et s'enroule. Cette année, j'ai commencé plus motivée, je compte continuer motivée.

Peu importe leur absence. S'ils avaient été présents, oui, je me serais mieux sentie. Mais d'autres personnes m'entourent. Ils ne sont pas les seuls. Ils n'ont pas été les seuls.
J'ai beau vouloir vivre ma scolarité de mon côté, en silence, seule, ne pas vouloir trop en parler (même ici, finalement), je ne suis pas contre une oreille attentive.

Oui, une note triste. Parce qu'au fond, si j'ai les yeux qui piquent, ce n'est pas forcément à cause de la fatigue.

Please, don't take off my smile.

Samedi 11 septembre 2010


Cette nouvelle année. L'année de toutes les promesses, l'année de toutes les douleurs, l'année de tous mes questionnements.
J'ai une envie au fond du cœur, à part celle de réussir. J'ai envie d'aimer.
Et retrouver cela, vous n'imaginez pas à quel point cela me rend heureuse. Plus heureuse que l'amour en lui-même, je suppose. Je n'ai pas de souvenirs merveilleux de ce que l'amour est. J'ai l'amitié dans ma vie, plus forte qu'avant, et je bénis mes amis, c'est eux que j'aime.
J'ai l'impression d'avoir grandi, alors que non, je suis toujours la même. Je n'ai rien vécu de grandiose.

Vous savez, ce p*tain de cœur qui gonfle, qui nous rappelle son existence.
Vous savez, ces mots qu'on retient, mais qu'on pense si fort qu'on espère qu'en face, l'autre le sait.

J'en ai des vertiges, en écrivant.

J'ai une chambre plus belle, plus grande, plus plaisante. J'écris sous le soleil, ses rayons parvenant à ma chambre et à mon bureau. Mon bras gauche est plein de cette chaleur rassurante, enivrante. Et Voisine est encore présente, c'est le must du must, je ne pouvais rêver mieux.
Je ne me sens plus autant mal à l'aise dans mon corps. Je ne l'aime toujours pas, mais c'est juste une partie de moi. La rejeter n'engendrera rien de bon. L'accepter, peut-être que si... Je n'aime rien en moi, mais ce n'est pas une raison pour faire une fixation dessus. Et puis, je travaille à ne plus ronger mes ongles... c'est bien ça, non ? ^^ Je travaille dessus, oui, j'ai même acheté plein de vernis.

L'année dernière, j'avais rencontré un bel homme, qui me plaisait physiquement. Et il a toujours cet effet sur moi, ce qui veut bien dire que je ne suis pas sans cœur, n'est-ce pas, et que je suis capable d'aimer, hein ?
Je crois même que je serais capable de l'aimer, lui. Mais non, je ne vais pas tenter le diable et me lancer dans une entreprise totalement irréfléchie avec quelqu'un que je connais à peine et que je croise de temps en temps dans le couloir. Il est aimable, il est magnifique, il est espagnol, et il a ce très léger accent (tout petit) qui me colle un sourire de malade quand je l'entends. Et surtout, pas une seule fois depuis qu'on se connaît, il ne me dit pas "Salut" quand on se croise, même si c'est la deuxième ou troisième fois de la journée.

Le seul point négatif de ce nouveau couloir d'internat dans lequel j'ai emménagé, c'est qu'il y a des hommes. Partout. Et surtout, dans les toilettes. C'est le plus gênant, à vrai dire.
La chambre est une sorte de mini-studio, avec une entrée où il y a une armoire (assez grande pour nous deux), puis l'entrée de la minuscule salle de bain (mais dotée d'une douche !), et deux portes qui donnent sur nos deux chambres. Oui, cette année, plus de rideau qui nous sépare, mais bel et bien un mur ! Et le bureau est magnifique, presque plus que l'année dernière.

Je ne me sens pas trop mal pour l'instant.
Et il est déjà 14h30, ce qui veut dire que j'ai dépassé mon horaire limite de 30 minutes pour commencer à travailler. I suck quand je m'y mets...

C'est mon anniversaiiiiireuh !

Vendredi 10 septembre 2010

Oh, it's what you do to me...


Rien de tel qu'une grasse matinée pour commencer le jour de son anniversaire. Non, c'est vrai ! Le mieux, encore, c'est de se lever sans réveil, à 7h30, alors que le réveil lui-même est censé sonner à 8h58.
De se préparer en toute lenteur d'ici 10 heures, le début des cours.
D'aller déjeuner alors avec cette autre qui a eu son anniversaire dans la semaine.
D'entendre ces Joyeux anniversaire, peut-être donnés sans cœur, mais peu importe. Mes amis me l'ont dit, quoi de plus important ? Bien sûr, il manque F., il manque J., mais j'ai tellement plus pour eux que peu m'importe qu'ils ne m'aient rien dit. Je ne connais pas les leurs, de toute façon...

C'était ma journée, vous le savez. La journée de mes 19 ans. Et j'avoue avoir écrit, la veille, que je ne voulais pas avoir 19 ans. Que j'aurais aimé sauter de 18 à 20 ans, comme ça, sans passer par cette case maudite des 19. La veille, j'ai eu cet accès de déprime intense. Toute la journée.
Mais oui, le 10, ça s'est subitement arrangé. Alors non, je ne vais pas faire le récit de ce qui ne va pas.

Vers 20 heures, j'ai dégusté le gâteau à la fraise, et vers 21h30, nous sommes allés au restaurant. Je n'ai pas autant mangé depuis très longtemps, surtout en comparant à toute ma semaine (ténue côté alimentation !). J'ai pris un cocktail maison, bu deux verres de vin rouge, une soupe pékinoise, mangé un bol de riz en entier, et une glace chez Amorino. La soirée était vraiment plaisante. Mon récit est court mais j'ai adoré devenir rouge sous l'effet du piment, de la chaleur et du vin, et redevenir "normale" en quelques minutes à peine. J'aime l'idée de pouvoir boire en tenant l'alcool, cette idée qui se reconfirme (je dis que c'est génétique !).

J'avais peur de cette journée, peur d'avoir 19 ans, mais finalement, c'était des 19 ans parfaits.

J'ai dû écrire le mot "Merci" des dizaines de fois hier, mais ici, je vais extrapoler. Comme d'habitude.
Mais ne pas le penser en l'écrivant, pour moi, c'est le summum de ce que je déteste faire. J'aimerais que les gens qui n'en ont rien à faire de moi ne me le disent pas. Surtout si c'est pour le faire par MP.
Enfin, mes SMS et mon mur FB ont adoré... ^^


M. IP me manque, aujourd'hui. Aujourd'hui seulement ? Son chou à la crème anglaise (comprendre : moi) ne sait pas. Après tout, moi, j'y crois, dans un an on se retrouve. On ne s'aime pas, mais on se retrouve. Un an. Rien que d'y penser, de penser à ce que j'ai assaini en un an (et ce qui m'a pris une bonne partie de mon énergie l'année dernière), à tout ce que j'ai passé pour en être là aujourd'hui, j'ai l'orgueil d'être fière du chemin parcouru.
Darling est-elle revenue ? Je n'y crois qu'à moitié, surtout après tout ce temps. Mais elle, je l'ai aimée si fort... La perdre m'a fait mal, j'aurais aimé son soutien durant l'année, j'aurais aimé qu'elle soit présente lors de mes coups de blues, j'aurais aimé pouvoir lui raconter tout ce que j'avais envie de dire à quelqu'un.

Je pourrais continuer avec une pensée pour tous, vraiment, négative ou positive.
Je ne vais qu'ajouter des noms, certains, des petits commentaires, des bouts de cœur.
Nic Chouchou Nic, merci, j'ai eu des relents de ces deux années passées ensemble et je n'en retiens que les bons moments, même si les mauvais ont existé entre nous. ZYX, je crois toujours en tes promesses, et ça me fait toujours mal, sauf que savoir que tu ne veux pas me faire de mal est censé arranger les choses. Censé. Cela n'empêche rien au fait que tu me manques. D., bien sûr, comment pourrais-je t'oublier ? Je ne peux rien dire de plus sur toi, je n'arriverais pas à te "rendre hommage". Mon Chou, de l'année dernière, mon cœur bat toujours aussi fort pour toi, l'une de mes amitiés les plus belles, éphémères et intenses. Merci P. pour ton message, merci de me l'avoir souhaité alors qu'on ne se connaît que depuis 10 jours. Ma choupinette, la force de mon affection pour toi ne se mesure pas aux minutes que nous avons passées ensemble, trop peu. Ma Pareille, toujours présente après ces quatre ans d'amitié, ces heures passées au téléphone me font du bien, à parler de rien et de tout avec toi. Toi, le second J., j'ai tant de mal à croire que tu es encore présent alors qu'on s'est vus en pointillés l'année passée, c'est fou. Mais j'ai une pensée émue pour toi. Et ma rock star, pour finir, parce que je pense à toi, un peu, que je me demande comment tu vas.
Je lance une petite mention spéciale à ces bouts d'chou, que j'ai connus lorsqu'ils avaient 10 ans, 11 ans peut-être, et qui sont toujours là dans mon entourage à 16 ans (B., Q., et le psychopathe aussi...) !
Les autres, que dire sur vous, à part que je pense fort à vous, et que j'aimerais tant être plus présente pour vous !

À vous, les Cowblogueurs, merci. Rémi, merci du fond du cœur. Manon, ça m'a beaucoup touchée.

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