J'ai des projets plein la tête, et du bonheur plein le cœur.
Indescriptiblement. J'aurais des tonnes de choses à vous dire, qui me prendraient au moins une heure à écrire ; j'aurais des sourires à vous rapporter, des amours à vous conter (non, pas les miennes, toujours pas), des coups de cœur à distribuer.
Je voudrais tomber amoureuse pour enfin déverser le trop-plein de sentiments qui m'envahit en ce moment.
Je voudrais dire à
A. que je vais bien, que j'espère qu'il va bien, que tout ça alors que je n'ai aucun droit, je me suis servie de lui comme exutoire pour panser une vieille blessure qui revient tout le temps. Mais c'est trop dur, j'ai l'impression d'avoir bafoué la confiance, je ne sais pas, je me sens mal. Vraiment mal vis-à-vis de cela. On va faire comme si de rien n'était, hein, dans l'e-mail que je lui ferai parvenir tout à l'heure ou demain...
Plus j'essaie de comprendre ma relation vis-à-vis de
M. IP, plus elle me paraît vide. Vide de sens, vide d'action, vide de ce que nous n'avons pas eu, vide de nos désirs impalpables. Et je n'arrive pas à croire que j'ai passé des mois comme ça, au moins deux ans, à me questionner. Je suis définitivement trop seule en ce moment, et peu importe qui frappe à ma porte, je lui ouvrirai, quelques minutes, quelques jours, quelques mois peut-être.
J'aurais envie de vous dire que je me suis sentie belle, hier soir, bien que l'objet de mes fantasmes actuels
(ça va venir à la fin de l'article, vous aurez votre compte de cochonneries les chéris), avec qui je sortais (et mon amie aussi, hein), ne m'a même pas remarquée, ni moi, ni mon décolleté.
Les rencontres me donnent toujours la pêche, mais ça, ce sera plus tard : ici, c'est un article égocentrique.
Je suis en train de manger un risotto poulet / cèpes de chez Fleury Michon (non je ne suis pas payée par eux), et c'est que c'est foutrement bon leur truc à la c*n (mais j'ai encore faim, y'en a pas assez, j'aurais pas dû sauter de repas hier soir). Je sais que je ne suis pas un bon modèle dans le sens où
le riz, c'est ma vie.
La pile de bouquins de maths peut bien attendre, je n'en ferai décidément pas trop aujourd'hui. Je suis tellement heureuse que le concours blanc soit fini (enfin, les écrits !). Mes impressions, d'ailleurs : j'ai TOUT raté, sauf les épreuves d'anglais (mmmh), et j'ai limité la casse en maths (un peu quand même, pour l'instant j'en suis fière mais je pense que le résultat tendra vers le nul, malgré tous mes efforts). L'histoire, la philo', j'ai pas géré (ce qui n'est pas tellement étonnant), et quant à l'espagnol, je suis vraiment DÉÇUE. Aucun autre mot pour décrire cela, un peu de colère contre moi-même et une immense déception face au travail que j'ai fourni. C'est ma "matière forte", vous savez, celle qui donne confiance et tout ça, genre j'avais eu 14 aux dernières épreuves complètes d'espagnol que j'avais eues (une des meilleures notes de la classe, peut-être parmi les cinq premières !).
En parlant d'épreuves de concours, en cours d'anglais, j'étais un peu trop émoustillée par l'objet de mes fantasmes, assis devant moi. Okay, il n'a rien de spécial, mais je le trouve terriblement beau. Et gentil, et sympa, et c'est le seul garçon avec qui je peux me sentir moi-même dans la classe, il est sarcastique mais pas trop, taquin mais pas à l'excès, et bien sûr, on ne parle pas du reste, de sa maturité relative (par rapport aux autres garçons), de son intelligence (parce que tous ceux qui sont à LLG le sont, franchement, il ne faut pas se voiler la face, je sais que je fais prétentieuse mais !), du fait que j'aime quand il m'accompagne dans les bas-fonds en maths, Donc, j'étais un peu émoustillée, et je n'arrivais pas tant que ça à me concentrer. J'ai vraiment besoin d' « amour ». (C'était votre moment "khûiiiisssss", profitez-en !)
Ah oui, le bruitage là, "khûiiiisssss", est exécuté par les élèves en cours dès qu'il se passe quelque chose d'un peu sex' entre deux personnes du sexe opposé, entre deux profs, entre un prof' et un élève, et surtout entre deux élèves. On a une définition de trucs sex' différente de celle du commun des mortels, si vous vous posiez la question.
Et encore, pendant le concours, j'ai eu des pensées étranges vis-à-vis de mon blog, genre qu'il faudrait que j'en crée un nouveau intitulé comme mon précédent, "en-avant-les-histoires", et que j'y mette (sur le modèle de
Fen, finalement) des textes ou des trucs à la con qui n'ont que peu à voir avec moi-même (ce qui me permettrait de supprimer la catégorie 'WYSIWYG' de ce blog). Même que j'avais trop l'habillage en tête, un truc un peu marron vous voyez.
Aussi, on sent qu'on est des gens qui font des maths à longueur de journée. « Toi et moi, on est deux familles libres, incompatibles, et absolument pas génératrices, dans l'espace vectoriel de l'amour. » « Nous deux, on est comme R[X], c'est un espace fini. »
J'ai pensé à
J. quand j'ai vu
Sept vies, récemment, et il est en arrêt de travail car il a pété ses doigts (heiiin, comprends pas, m'inquiète, il me dit « c'est rien t'en fais pas », j'espère).
Je cherche une image pour faire un peu comme dans l'habillage Old.Girl, avec une plus grosse touche d'été. L'habillage Advertising ne fonctionnant pas (étonnant !), je le referai plus tard. Et puis, faut que je modifie le Old.Girl pour qu'il soit adaptable à mon netbook (rien qu'un peu), et je voudrais aussi qu'on me dît comment faire pour qu'un de mes modules ayant une hauteur automatique, l'autre se place directement dessous. Ça va pas être facile tout ça. Mais je verrai ça sur le forum, et je bidouillerai d'abord, comme d'hab' quoi.
Il faut que je réactualise mon Twitter, en parlant de ça.
J'ai 48 messages mails, j'ai la flemme de tout lire.
Il faudrait que je saute des lignes dans cet article pour qu'il soit moins imbuvable, mais je pense que de toute façon il a des chances de prendre toute la page de mon blog, c'est trop foooou. Je suis bavarde, aussi, vous ne le saviez pas ? J'ai trop de choses à dire, je vous l'ai déjà dit...
Et ça fait 40 minutes que je pianote sur mon clavier en écoutant une playlist aléatoire, c'est assez drôle, d'ailleurs vous pouvez écouter un morceau qui m'a bien fait bouger tout en lisant cet article (ouais j'ai tout prévu !).
Ma chambre sent bon la pêche, c'est l'une de mes odeurs préférées ! Je vous promets, c'est génialissime. Bon, ma chambre est aussi en bordel, ma table aussi, le concours blanc a fait quelques dégâts quand même, j'ai bouffé n'importe quoi et n'importe où, dans mon lit même (je déteste et j'exècre cela !), et j'ai des trucs ouverts depuis longtemps qui sont même pas à la poubelle et qui feraient faire une crise cardiaque à maman. Elle est maniaque.
J'ai fait des achats trop fous, genre mercredi soir je suis allée aux Champs-Elysées, j'ai dépensé 40 euros dans une robe, 8 euros dans un parfum, et 16 euros en maquillage (juste un gloss et un vernis), et j'ai également dépensé 8 euros pour mon dîner. Ensuite, jeudi, j'ai dépensé au DoMac (ouais ouais, c'est la classe), genre 7 euros (ça va quand même), puis 50 euros en livres, et enfin 9 euros en soirée. Ça fait quoi, sur deux jours, j'ai dépensé autant qu'en deux semaines ? Et il ne faut pas oublier le cinéma, 7 euros et quelques. Ça monte facilement à 150 euros, grosso modo (et je ne compte pas les tickets de métro, donc avec, ça vaut bien 150 euros). Je ne suis pas censée dépenser plus de 200 euros par mois, pour ne pas me ruiner. Mes parents vont me tuer, faut vraiment que je fasse gaffe à mes finances. En plus, je paie beaucoup en liquide, pour faire "comme si" je ne dépensais pas beaucoup.
C'est fou comme mercredi soir, je me sentais mal (le stress des concours, la déception vis-à-vis de l'espagnol, le fait que je bouffais mal, et la perte de Nole ayant pour beaucoup joué dans mon moral), et que la journée d'hier avec les Cow' (j'vous ferai un article, allez voir
le loup en attendant !) m'a fait trop plaisir.