Things happen. Surprising.

Vendredi 15 mai 2009

In her fantasy, there's plain to see
Just how it be, on me, backstrokin',
Sweat soaking.



En une semaine, des choses peuvent s'en passer, tant que je regrette d'avoir laissé tomber mon blog pour me plonger dans le travail (chose que j'ai finalement peu faite).
En une semaine, on a le temps de voir un cœur chamboulé, retourné, amusé, bref, le mien, un peu surpris.
En une semaine, les bonnes nouvelles peuvent pleuvoir et les relations avec les gens se réaffirmer.

Je vais essayer de faire long, exhaustif et... pas trop lent. C'est que j'ai une journée chargée demain (que je raconterai ici aussi...) !

Définitivement out, l'Anglais. Je ne peux pas me permettre de courir derrière celui que certains estiment et d'autres pensent être un connard fini. Je crois que je fais partie de la première catégorie, mais on s'en fiche. Tout ce que je sais, c'est que je ne chercherai pas plus loin, parce que la réponse ne m'est pas indispensable, parce que je ne suis pas amoureuse de lui. Je ne suis même pas sûre d'accepter s'il vient vers moi. Je n'en sais rien, peut-être que je suis attirée, mais peut-être que ça suffit, peut-être pas, comment savoir ?

Elle, nom de Dieu !! Sa put*** de réflexion tout à l'heure m'a plus que soûlée. Pardon, mais elle n'a qu'à lire ma copie si elle veut, elle verra que tout ce que le prof' a dit, je l'ai noté, et que je n'ai pas eu ma note « à la gueule du client ». Ce n'était que du cours, bon sang ! Un cours s'apprend, oui, même la philo, surtout pour une interrogation écrite de notions et philosophes ! Même si je suis partie au bout d'une demi-heure, je l'ai fait en connaissance de cause. Je savais pertinemment que j'avais réussi ce bout de papier. Après, je ne vais pas en discuter avec elle, elle ne le mérite pas. Je voulais simplement pousser un coup de gueule que jamais elle ne lira (encore heureux pour elle...) !

Justement, j'ai l'impression que beaucoup de choses me réussissent, au lycée. Et je suis définitivement sûre que mes notes en littéraire surpassent mes notes en scientifique. Mauvais augure pour le bac', tout ça, mais je pense que j'aurais le temps de me rattraper. J'ai tout intérêt à commencer mes révisions maintenant, mais quelque chose me manque, comme la motivation.

J. Il ne cessera jamais de m'étonner, celui-là. Et de s'étonner lui-même. J'apprécie le connaître par petits morceaux, mais cela ne me renvoie que plus la vérité : je me sentirai étrange lorsqu'il ne sera plus là pour supporter mes délires et pour me parler de lui. Cela fait quelques mois seulement que je le connais, mais il sait beaucoup de choses sur moi. Je pense que la réciproque est vraie... Je profite de lui, honteusement. De sa présence. De ses sourires qui ne me font plus bondir, juste plaisir.

On me dit que je suis attirée par F.. Et puis quoi encore ? Franchement ! C'est aberrant, insensé ! Celui qui me l'a dit a essayé de se rattraper, bien sûr, parce qu'il disait me connaître, mais je crois que cela m'a profondément blessée et énervée. Comment expliquer aux gens qu'il n'y a pas de tension sexuelle entre nous ? De toute façon, ai-je réellement besoin de leur expliquer ? N'est-il pas préférable que moi, je sache, que ceux auxquels je tiens sachent ? Si je m'inquiète pour F., c'est par esprit maternel (triste à dire) et/ou amical. Ça me rappelle la philo et le cours de ce matin : "l'amitié, c'est être heureux par la présence ou le bonheur de l'autre". C'est exactement ça.

Comme l'amour, "c'est comme une drogue : dépendance et accoutumance". Immédiatement, cela m'a fait penser à J&J. Inévitablement, au vu de tous les sentiments qui en découlent...

Et M. IP. Qui recommence ses douces caresses durant le cours d'anglais. Cela m'apaise quelque peu, son contact, notre tension sexuelle. Là, il semble impossible de dire qu'il n'y en a pas. Lui parler de l'Anglais, mon attirance, inexpliquée ; éclaircir le fait que je ne sois plus amoureuse de lui-même. Évoquer à G. ma relation, qu'elle me dise qu'elle s'en doutait, qu'elle avait essayé d'œuvrer, qu'elle pensait qu'il n'était pas totalement réticent. Qu'il aurait juste peur de s'opposer à son frère, de lui dire qu'il veut être un homme. Peur de changer, parce qu'il sait qu'une relation le changera. Je trouve ces révélations tristes. Et dommage qu'elle ne m'en ait pas parlé plus tôt, ma petite G. qui l'avait vu dès le premier regard... Si j'avais su... si j'avais su, simplement ! Il voudrait d'une femme plus intelligente que lui, tout en craignant de se sentir inférieur face à elle. Je suis désolée de le dire, mais il peut toujours chercher longtemps une femme plus intelligente que lui... Et les femmes plus intelligentes ne se prendront pas au jeu de l'amour avec lui. Je ne sais pas ce que tout cela change. Cela me choque, pour sûr, je me sens un peu désolée pour lui et pour ce nous qui aurait pu exister.

Je ne me sens toujours pas capable d'aimer.
And there's no way around it,
Could this be our last dance?



« Je ne suis pas réceptive. »
« Alors change de réseau. »
Je me fais l'effet d'une ado pré-pubère sous le charme de son prof. Je n'ai pas compris pourquoi hier, lorsque je l'ai vu avant d'aller au cours, j'ai souri. Je suis atteinte. Ses paroles, son humour, sa déprime, sa culture, je ne sais pas trop.

18 au TP maths expérimental. Si je m'attendais à autant... ! Merci O., merci à ton charisme, merci à ton aide.
Elle m'énerve toujours autant, à exagérer. Je prends sur moi, je ne lui dirai jamais. Enfin, une semaine s'est écoulée, le compteur diminue. =)
J. me fait toujours du bien par sa présence. L'enlacer sans qu'il ne me repousse, sentir son odeur dans mes narines, et ne pas m'enfoncer dans un marasme psychologique.
M. IP... C'est étrange. Je suis complètement libérée de lui, même de son charme, c'est presque effrayant et désolant. Peut-être que l'aimer était plus simple, après tout. Mais notre relation du mardi me plaît. Celle du jeudi est plus distante, je ne sais pas pourquoi. La salle ? =)
J'aimerais être plus proche de F. que je ne le suis actuellement. J'ai eu une période de délassement personnel. Je devrais profiter de demain et de notre heure de perm' hebdomadaire pour lui tenir compagnie, mais... je sais bien que s'il y a J. dans les parages, je vais choisir J., et ça me fait chier d'avance. Bon, de toute façon, F. m'a piqué mon portable et mon crédit. =)

J'vais peut-être aller bosser.
Même si j'ai sûrement encore ma vie à raconter.

Want. To feel. Your body.

Dimanche 3 mai 2009

What am I suppose to do when the best part of me was always you?
What am I suppose to say when I'm all choked up and you're OK?


Ça fait des jours que je veux écrire cet article. Une semaine, ou au moins, trois jours.
Je ne sais pas précisément pourquoi les mots ne viennent pas.
Peut-être parce que je malmène mes bras, les deux, droit et gauche. Bien plus le droit, à vrai dire. Parce que le bleu que je me suis fait y est plus grand, plus effrayant, plus sur l'avant-bras, parce que c'est mon bras au badminton, parce que c'est celui que je tends lorsque je joue de la harpe.

http://madness.of.love.cowblog.fr/images/timestopsbyemsvangoth200.jpgNon. Je voudrais juste parler de l'Anglais.
Exorciser.

Ça m'énerve d'être sous son charme.

Il n'y a que lui pour me faire ça lorsque je le vois. Cette subite envie de disparaître, et en même temps, qu'il vienne vers moi.
Cette attirance commence à devenir effrayante, grandissante et insupportable.

Je l'ai toujours trouvé beau, cela est un fait et il le sait. Ce qui est nouveau, c'est le fait que je le trouve attirant. Et je ne m'en suis pas cachée auprès de lui... Il ne m'a jamais vraiment répondu. Et sa non-réponse ne me satisfait pas, bien entendu.
J'ai passé les vacances sans penser. Ni à lui, ni à personne. Le dernier week-end, nous nous sommes vus avec des amis.

Et je crois que ça a été le commencement de la fin.

Jalouse, moi ? Pourquoi ?
Il n'est pas à moi.
Je ne l'aime pas.
Mais c'est ainsi. Je n'ai pas aimé qu'elle pose son bras sur lui, le bas du dos, et qu'elle le caresse.
Bordel.

Pourquoi l'Anglais ?
Notre relation ambiguë ne date pas d'hier. Son attitude suspecte envers moi me laissait croire qu'il pensait que je l'aimais. Pourtant, j'ai longtemps été avec l'un de ses meilleurs amis, tout en me comportant avec lui sans arrière-pensées. Je suis ainsi, impulsive, entière. Il éprouvait le besoin de me rappeler sans cesse que je n'étais pas libre. Je n'ai jamais su si c'était pour me convaincre, ou se convaincre soi-même.

Il est lui-même très difficile à cerner. Je veux dire par là qu'il lui arrive d'être un connard fini, dans ses actes, ses gestes, ses paroles. M'apostropher comme une inférieure, me siffler pour que je vienne à côté de lui, m'insulter grassement, se cacher lorsque j'arrive dans une salle. J'ai l'impression qu'il n'est pas complètement mature ou qu'il a peur du regard des autres, car il n'agit ainsi qu'en présence du groupe. Et, par contraste, il agit parfois très civilement. Il discute normalement, me prend dans ses bras, est très humble et tout à fait fréquentable. Lorsqu'on est tous les deux, au maximum trois.
Je lui ai dit, un jour, que je le préférais lorsqu'il était ainsi. Il a éludé le sujet, me disant que c'était normal, et a commencé à discuté avec la personne qui était avec nous, d'un jeu vidéo.

Mes barrières personnelles me compliquent quelque peu la tâche. J'ai du mal à savoir ce que j'attends de lui, ce que je ressens pour lui, parce que je me suis inhibée moi-même. Je me suis promis de ne pas tomber amoureuse. Je me suis promis de ne pas avoir de relation amoureuse.
Au début, avec lui, j'avais voulu une histoire physique. Pas de complications.
Puis récemment, j'ai accepté l'idée d'une relation simple, mais sans promesses. Pas de Je t'aime qui tiennent.

Je voudrais protéger mon cœur, et le laisser me connaître. Je voudrais le connaître, le comprendre, au moins un peu, et ne pas tomber amoureuse de lui.
Seulement, il est si mystérieux que je risque fort de me laisser prendre au piège, alors que tout ce que j'aurais voulu, c'est une amitié améliorée déguisée.
Je voudrais de ses bras, de ses mains si douces, de ses talents de musicien. Je voudrais d'une amitié forte, honnête. Mais son attitude m'en empêche.

Et plus que tout, vraiment, je voudrais savoir ce qu'il pense.
Je voudrais qu'il me dise ce qui ne va pas chez lui. Parce qu'une attitude telle que la sienne (notamment sa prétention) ne peut que cacher une insinueuse et grande douleur d'arrière-plan... ou une méchanceté sans bornes doublée d'une réelle mésestime (surestime ?) de soi. Et je ne pense pas qu'il soit fondamentalement mauvais.

Je crois que si je ne me surveille pas, je vais finir accro.

:)

Samedi 2 mai 2009

http://madness.of.love.cowblog.fr/images/lasttraintowhereverbyquelquechose.jpg

Quand je relis ces mots que que tu m'as écrits. Mon cœur se fend en deux, c'est tout. Je voudrais savoir te guérir de tout. Panser toutes tes plaies. Dans un sens, j'aimerais te suffire. Je me sens tellement protectrice vis-à-vis de toi. C'est assez bizarre. Je voudrais te faire rire, tout le temps. Je voudrais être à tes côtés à chaque fois que tu courbes le dos. Même si ça me donne la nausée de te voir souffrir, même si j'ai du mal à empêcher mes yeux d'être humides, à ces moments-là. Je voudrais savoir te dire des choses aussi belles que celles que tu me dis. Je voudrais être pour toi un soutien, le même que tu es pour moi. Des fois, je me dis que ça serait tellement plus simple. Si je t'aimais de leur amour, celui qui se vit à deux. Si j'étais celle que tu cherches. Je voudrais te rendre ta confiance, en toi, en l'avenir. T'épauler. Être une sorte de marraine-la-bonne-fée pour toi. T'aider à prendre conscience du type merveilleux que tu es. J'aimerais te sauver.
Parce que je sais qu'en ce moment, personne ne t'égale, personne n'est aussi beau avec moi, personne n'est aussi doux, aussi compréhensif. Moi je ne veux pas te perdre, je veux que tu sois là, toujours là. Je me sens si fière de gagner ta confiance, petit à petit. Je suis si touchée quand tu me dis que tu es là, quand tu m'écoutes et me conseilles quand tu m'engueules parce que je pleure.
Ne t'éloigne pas. Reste là. Reste celui que j'admire tant.
S'il te plait.



Parce que ces mots sont magnifiques, merveilleux, et qu'elle a exprimé tout ce que j'aurais voulu dire. À J., bien sûr, dans une moindre mesure, et surtout à F., parce que.
J. a le mérite d'embellir ma journée par sa présence, et F. a la qualité d'être.

'Cause I fell in love. =)

Mercredi 29 avril 2009

 

Ce ne sont que des notes pianotées, qu'un souvenir parmi d'autres, mais c'est lui. Lui, qui me fascine depuis bien longtemps.
Est-ce que j'arriverai à retranscrire ce qui m'anime ?

Et puis non.
J'ai juste besoin de savoir que j'aime la musique.
Et que mon attirance pour les musiciens se réaffirme.

Par contre, je peux parler de lui. Certes, il n'a jamais eu sa place dans ce blog. Normal, je ne le fréquente pas. Simplement, en tant que musiciens, nous sommes amenés à nous voir de temps en temps aux auditions. Et je l'ai vu bien souvent, lui, excellent pianiste, son frère (que je trouve incroyablement beau), guitariste vivace, et sa sœur, pianiste également...
Les musiciens me semblent être spéciaux. Trop sensibles pour certains, ce qui casse un peu l'attirance, il faut le dire, mais d'autres sont parfaits, dégagent un charme étonnant. Comme lui. Comme son frère.

Je regrette d'avoir mis cinq mois à lui adresser la parole. Je regrette...

Et comme l'Anglais. Comme J..
Comme mon frère.

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