She spied the ring on His Honor's finger.



Simplement, merci pour cette journée.
L'une des journées les plus signifiantes à mes yeux, depuis bien longtemps. Ma Pareille, ma Darling. Paris. Pompidou. Les Halles. Saint-Michel.
En détail ?

Un matin un peu flou, puisque je devais aller en DS de philo 4h. Un DS que nous avons choisi de ne pas prendre au sérieux... Le tiers de la classe étant absent pour X raisons. Un autre tiers a jugé bon de parler de "gaufres" dans la copie (dont moi, je l'avoue). Quant aux autres, certains étaient dans les vapes suite à un concert, d'autres étaient en panne d'inspi, y'avait les malades et voilà. Je n'expliciterai pas le "voilà".
Personnellement, je suis fière de ma copie. Elle est truffée d'exemples bidons, coincée entre une solide connaissance du cours. « Tous les hommes beaux sont gays. Or A. est beau. Alors A. est gay. » Ceci est un immense clin d'œil à A., j'espère qu'il ne m'en voudra pas. Il a lui-même sorti cet exemple mémorable en classe... Il y a aussi un faux raisonnement totalement stupide sur "J'aime mon amoureux". Sans compter la référence à ceux qui lient les gaufres et l'amour comme moi je lie la chimie et la cuisine, ou les sciences formelles et expérimentales.

http://madness.of.love.cowblog.fr/images/BlueShoes200.jpgJolies chaussures. Je veux des chaussures bleues. xD

Je sors donc en avance (et encore, j'ai traîné un max). Marcher jusqu'à la gare m'a pris plus de vingt minutes, étant donné que j'ai failli me perdre sur le chemin. J'étais vraiment, vraiment, dans les vapes pour ça. Puis j'avais faim, et comme on sait, mon ventre qui a faim empêche ma tête de réfléchir.

Jolie guitare, je trouve.
http://madness.of.love.cowblog.fr/images/Guitarerose200.jpgArrivées aux Halles avant midi, nous discutons de nos chers HPDM dans le train (de vraies folles accro !). Nous flânons et nous mangeons des sandwichs à 14h (pour que ça revienne moins cher, mais au final on a payé plus cher qu'un fast-food, cherchez l'erreur)
Direction en express à Pompidou, pour prendre des tickets (on n'y est resté que quelques minutes, peut-être vingt...). J'ai adoré faire le hamster ! Bon, d'accord, c'était pas top à cause des escalators.

Une pièce (pas Fred, dommage)  nous a aidées à trancher entre rester visiter Pompidou ou aller à Saint-Michel. On y a acheté des bouquins pour les cours... =D

Le retour s'est fait dans la précipitation, un verre d'eau dans la main, une glace et un soda... Merci les filles, franchement. Moi et mon verre d'eau, aussi... -__-' On est montées et descendues dans le train quelques fois, puis j'ai vu J. (Wowww... sauf que c'est pas le J. habituel !) et puis voilà.

Je fais une overdose de bonheur en sachant que cela ne durera pas.

 [Les photos sont les miennes.]
You know that I won't let you fall.


D'accord, j'ai gaspillé mon crédit. D'accord, j'ai aimé le faire. D'accord, j'ai été distraite toute la journée.

J. et moi, on a échangé beaucoup de SMS. Vraiment beaucoup. Me confier à lui, lui dire pour l'Anglais, l'écouter parler d'elle, connaître ce qui se passe (un peu, un rien) dans son cœur. Me tromper de destinataire, lui envoyer celui pour Darling, avec son nom dedans. La plus belle bourde que j'ai faite. Lui dire qu'il a un pouvoir sur moi, bien que je ne tienne pas à lui au point qu'il fasse ma vie. [Mensonge ?] L'écouter me conseiller. Me faire comprendre un bout de moi-même. C'est vraiment l'une des plus belles choses qu'il ait faites. Le rassurer sur la teneur de sa relation avec elle. Oui, je comprends la passion, je comprends le besoin. La certitude de ne jamais plus aimer qu'elle. Et cela, même si elle n'est pas celle avec laquelle tu vis, avec laquelle tu dors.

J'ai bien mangé à midi. J'ai beaucoup marché, aussi.
F. et moi, on a mangé chez lui. J'ai même fait la vaisselle. Avec plaisir, je dois dire. Avec un peu de regret, en voyant qu'il n'y en avait pas plus que ça. En sachant qu'il a sauté certains repas car il ne pouvait pas rentrer chez lui. J'ai une saleté de pincement au cœur quand je pense que je ne peux pas être plus présente pour lui. Je l'aime follement. Pas amoureusement. Parfois, il me tord le cœur quand je repense à cette p***. J'ai besoin d'être présente pour lui, comme je le suis pour un ami, un véritable. Parce que je sais qu'il me manquera atrocement, lui et ses sarcasmes, lui et son intelligence, lui et ses pensées sordides. Lui, quoi. Et je le soutiens, quoi qu'il arrive. J'aime tout chez lui, même quand il ne s'aime pas.

J'ai cru ne plus savoir respirer quand j'ai croisé ses iris bleus.
Une attirance qui ne me quitte pas, ou si peu... J'ai bien essayé de m'en débarrasser, impossible. Même quand il m'énerve, je l'aime bien. Je dois avoir un côté inhumain. Avant de connaître sa guitare, je l'aimais déjà. Après, ça a été une sorte de déification. Il a de nombreuses qualités, si ce n'est pas toutes celles de mes fantasmes... Blond, guitariste, classe, et il parle anglais. Plus platement, il a des idées fort placées et définies. C'est peut-être ce qui me plaît le plus, moi adolescente paradoxale naviguant en plein doute. What else?

J'ai beaucoup appris sur moi-même.
Je crois vraiment que c'est de discuter avec d'autres qui me font avancer. Ou reculer, tout dépend de comment on le voit. J'ai déraillé, cette année, et on me replace gentiment dans le droit chemin. Dans le chemin que je pensais prendre il y a encore quelques mois... Ne pas sortir avec quelqu'un que je n'aime pas, travailler durement pour ma mention au bac', prendre sur moi pour éviter des prises de tête insurmontables. [Soit, rompre avec F., arrêter l'ordinateur, faire semblant d'apprécier la vampiriseuse.]
Et puis, j'ai réaffirmé le fait que j'étais paradoxale. Dans ma façon de penser, dans ma manière d'aimer. Dans mes envies de tendresse amoureuse et d'histoire sérieuse. Dans mes coups de cœurs blonds et mes amoureux bruns. Dans ma passion pour les musiciens qui va rarement plus loin qu'une attirance. Dans mes besoins d'être avec eux et mes envies de solitude.

C'est fou comme avec quatre phrases (celles en gras), je peux construire un immensément long article.
Chacun sur un sujet différent.
And I'll smile, and you'll wave, we'll pretend it's okay...


http://madness.of.love.cowblog.fr/images/HopefullyIIbyNarconium300.jpgJe crois que je me sens bien, malgré tout.
Malgré la prétention de ce connard fini d'Anglais, malgré l'absence remarquable de mon J.. Anciennement nommé sportif sexy...

Il a fait beau, aujourd'hui. Incroyablement beau et chaud.

Certes, elle m'énerve toujours autant, mais on n'y peut rien. Encore une journée à la supporter, et cinq semaines après les vacances... Je peux le faire, je le sais. On ne me demande pas de me marier avec elle, après tout...
Certes, cette p*** est toujours aussi démonstrative. LJFJ, qu'ils disent. Oh, qu'elle aille se faire foutre. Elle détruit petit à petit mon pilier, une personne en laquelle j'ai une totale confiance, une personne que j'estime vraiment beaucoup, et bien sûr, que j'aime.

Mais, j'ai discuté avec mon Dieu, ce que je n'avais pas fait depuis longtemps.
J'ai discuté avec A. en toute tranquillité, et sans vraiment me sentir jugée. Ça fait du bien.

Je suis polie, moi. Je demande si ça va. « Mieux que toi... » et le petit HTKC qui m'a bien mise en rogne. Absolument pas, mon connard... Heureusement que je le sais moi-même.
Hier, j'ai jugé bon d'avouer à l'Anglais que non seulement je le trouvais beau, mais aussi attirant. Tout en lui disant de ne pas s'en servir contre moi. Tu parles, mon beau... À ma question « Penses-tu qu'on pourrait sortir ensemble même si on s'aime pas ? », il ne répond pas.
Je ne comprends pas ces mecs qui n'assument pas. Non, c'est non, ce ne sont que trois lettres qui ne risquent pas de vous égorger... J'ai toujours été directe, moi.

En même temps... c'est moi.

Amazing love.

Lundi 30 mars 2009

Darling.

Ça m'a fait plaisir que tu penses à moi. Que tu m'envoies ce petit message.
Ça me fait plaisir de tenir à toi comme ça. De penser à toi à tout instant.

On se ressemble tellement, en fait. C'en est presque effrayant.
Tu as l'exclusivité. Même que, si j'écris pour moi, c'est aussi pour toi. Mon premier véritable HPDM, après des mois à en lire encore et encore.

Tu me soutiens, comme je le fais pour toi, et même mieux.
Dans mes moments de plénitude comme dans mes moments de doute.
Tu me conseilles (dans mes mots et mes actes). Et c'est parfait.

Je t'aime <3.
Could you have made a move ?
No, it's too late...



Je crois que j'ai fait le deuil de ma relation avec M. IP. Ce n'est pas une certitude, c'est une volonté.

Et cela m'a permis de me focaliser sur d'autres problèmes, qui existaient auparavant, mais auxquels je n'ai toujours accordé qu'une importance relative et faible. Pas exactement. En fait, ces autres problèmes,  je ne les considérais pas comme des problèmes.
Mais maintenant que j'ai appris des choses (sur moi-même, notamment), je considère ça comme des problèmes.

L'Anglais s'est toujours montré étrange avec moi, voulant parfois me fuir et parfois me rentrer dedans (figurativement... ou pas). Alors, maintenant, je me demande s'il n'est pas intéressé par moi, parce que je pense qu'il croit que moi, je l'aime... ce qui n'est pas à proprement parler vrai, puisque je suis plutôt persuadée de ne rien ressentir.

Et puis, mon Chou, ma lumière. Je le sens de plus en plus présent. Et ça m'aide à me considérer. Parce qu'il me prend dans ses bras, me laisse l'embrasser. Parce que quand je lui demande « Tu m'aimes ? », il me répond « oui ». Parce que je fais des bêtises avec lui, contre lui, à cause de lui. Parce que je l'embrasse sur le nez. Parce qu'il me souffle dans l'oreille.

Je n'ai pas de morale. Je ne veux pas m'attacher avec des sentiments. Mais je voudrais que quelqu'un soit présent pour moi.
Mais mon éthique, dans ce cas-là, consistera à être claire avec l'autre. Ne pas lui mentir. Lui dire qu'il y a des risques pour que je ne tombe pas amoureuse, que j'ai le cœur brisé et que je peux être câline et présente tout de même, que je ne cherche pas l'Amour mais un peu de tendresse.

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