You made me feel like the one...

 

You made me feel I'm worthy.


J'ai mangé avec Lui, à midi. Lui, l'un de mes meilleurs amis, mon pilier présent depuis la Seconde, mon sarcasme-sur-pattes, mon gentil méchant. Lui, avec lequel je partage bien plus qu'une table en maths spé. Lui, qui a (plus ou moins) la même vision de la vie que moi.
Pour discuter avec lui, tranquillement, comme avant, le plus longtemps possible. Pour surveiller s'il mangeait correctement, et lui laisser une part de mon repas. Pour passer un excellent moment, sans penser à rien d'autre que dire la vérité.

Je lui fais confiance. Et c'est cette confiance qui me pousse à tout lui dire.
Mes hontes. Mes regrets. Mes peines. Mes ressentiments.
Parce qu'il ne les répètera pas. Parce qu'il me comprendra, ou essaiera.

Sa rupture m'a fait réfléchir.
Je ne L'ai jamais aimée, cette Elle. Pas véritablement. Mais je m'en suis toujours cachée avec Lui, parce qu'il l'aimait, et que je considérais cela suffisant pour l'apprécier. Force est de constater que j'avais raison, qu'elle serait comme je l'imaginais. Une hypocrite, salope et sans aucun respect. Conne, en plus. Cruelle, même.
Et j'ai su qu'elle voulait le tromper. Bêtement, j'ai préféré qu'il ne le sache pas et reste heureux, plutôt qu'il passe à côté de cette erreur et continue à ignorer, à être heureux. Je regrette, peut-être, mais il ne m'aurait jamais écoutée.
Il n'est pas con, il a bien vu qu'elle était proche de l'autre con, il lui a même demandé, elle a nié.

Elle est manipulatrice.
Elle s'imaginait mariée à Lui... Juste pour le fric. J'aurais dit "non", à la mairie. J'aurais osé.
Si elle revient, s'il la reprend, je serais claire. J'essaierais.
Je l'aime trop pour refuser son bonheur, même s'il dépend d'elle.

Je l'aime trop pour qu'il gâche sa vie à cause d'elle.
Même si je préfère qu'ils aient rompu, au fond.
There's no hope, that's what we're told...

Good Charlotte, The world is black

Je n'avais pas réellement remarqué cette facette d'elle.
Cette capacité à "vampiriser" les vies de ceux qui l'entourent.

Parce qu'elle croit, et qu'elle a toujours cru, que mes relations avec mes amis étaient les mêmes que les siennes.
Elle croit qu'elle a les mêmes droits que moi avec eux.
Merci à ma Pareille de me l'avoir fait remarquer...
Et moi, je répondrai que non. Absolument pas.

Déjà, parce que je ne la supporte pas, elle et... elle. Brrr ! Rien que d'y penser, j'en tremble ! Je ne sais pas pourquoi elle m'insupporte, d'ailleurs. Il faut croire que nos caractères sont incompatibles, qu'elle est TROP pour moi, trop bruyante, trop gamine, trop peu discrète, trop peu modeste, trop insidieuse, trop capricieuse.
Ensuite, parce que je me sens obligée de la supporter. Pour des raisons qui me sont propres, et plutôt justifiées. Je ne veux pas qu'on me rende responsable de son suicide.

Elle touche à M. IP, d'abord. Ne sait-elle pas quelle est ma relation avec lui ? (SI, elle le sait.) Au moins, je peux me rassurer, il la repousse discrètement mais fermement. Quoi que, en ce moment, il me fuit. Aurait-il peur de me parler de ma lettre ? ^^ Enfin, je sais qu'il ne l'apprécie que peu...
Et puis un autre, à qui je tiens réellement énormément, même si cela ne fait que quelques mois que je le connais. J.. Elle s'imagine pouvoir avoir la même relation que moi avec lui, alors que j'ai l'immense chance (je sais) de discuter avec lui, même (surtout ^^) en dehors des cours ?! En quoi a-t-elle le droit de s'indigner (« D'où ? Mais d'où ?! », a-t-elle dit...) lorsque je l'embrasse sur la joue pour lui dire « Bye » ? Il est assez grand pour me repousser lui-même... Peut-être que je suis jalouse sans raison, que j'ai peur qu'il l'aime plus qu'il ne m'aime (en toute amitié). Je ne veux simplement pas perdre l'une des seules personnes capables de me rendre le sourire.

Darling, un petit mot pour toi.
Tu sais ce que je ressens là, et rien que cela m'aide à supporter.
Merci. D'exister, et d'avoir croisé ma route.
Pour toi aussi, ça ira, tu sais...
Je t'aime <3. Encore et toujours.

I remember you.

Jeudi 26 février 2009

http://madness.of.love.cowblog.fr/images/BugsBunnybyYaoiFairy200.jpg« Tu es presque attirant. Presque. », lui dis-je. Tout de noir habillé, un chapeau noir et rayé sur la tête, une belle cravate noire et rayée argent, une veste magnifique de joueur de snooker mais unie, une chemise splendide, et une cigarette au bord des lèvres.
« Oui, presque. », me répond-il.

« Tu as changé dans mon esprit. » Mais je ne suis pas sage, mon cher. Je ne l'ai jamais été.

Je suis en phase de comprendre ce que j'avais aimé chez toi, ce qui me rendait tolérante vis-à-vis de toi. Cette nonchalance, cette classe innée, cet humour si agréable, ce regard si pénétrant... Lorsque tu ne te comportes pas comme un triple idiot, tu es quelqu'un que l'on aime naturellement.

Et moi, j'ai le malheur d'avoir de l'amitié, de l'amour, de la compassion, et tout ce genre de trucs, à revendre.

Pour sûr, l'année prochaine, tu me manqueras.
Bugs Bunny. Le roi du pliage. Le roi des jeux stupides. Le roi des lancers élastiques. Le roi des gamineries.
Et pourtant, tout le monde t'aime.

Modèle de vertu =).

Ma Darling a 18 ans.

Mercredi 25 février 2009

You could be the one I'll always love...



Je viens de rentrer de la petite soirée de ma Darling.
Et j'ai été tellement heureuse de la voir !!! De la voir elle, et les autres.
Ma chère Pareille, et Débo (LangueDePute, ça a fait du bien =D), et Fab', et ma Chouquette, et les jumeaux par leur prénom, et Laeti, et JC, et Fred, et Nathan, et Jenny, et puis les autres... Que j'ai rencontrés.

Ce slow, sur Unintended, avec Darling, c'était magique. Même quand Thomas, Sébastien, Yohan ou je-ne-sais-qui nous écrasaient. =)
Et l'Aventurier est un énorme classique ! Il m'a certes brisé les tympans et les talons que je portais, mais peu importe. C'est Indochine, quoi.

Cette soirée fut un moment magique.

J'ai l'haleine encore alcoolisée, pleine de liqueur de lychee, de pamplemousse rose - citron, de sangria et d'autres trucs du genre, mêlé à une fumée non désagréable de cigarette.

Je crois que je vais aller dormir.

You're wrong when it's right.



Juste un peu m'imprégner de Lui.
Alors que je l'ai porté dans mon cœur pendant longtemps. Très haut. Très fort.

Il est plus heureux, en ce moment. Je dirais même qu'il est très heureux. Il est très amical, très ouvert, très souriant.
Et saperlipopette, son sourire le rend tout simplement divin. Il n'y a pas d'autre mot, plus fort que celui-ci. Lorsque je le vois sourire, je me sens tellement... légère !
D'autres disent qu'il s'agit de son rire. Peu m'importe. Le résultat est le même : c'est déjà le mec le plus beau de mon entourage (sans vouloir faire de jaloux), alors s'il sourit, il est imbattable.

Ce qu'il fait (ou dit) me fait sourire, et je crois que je ressens de la tendresse pour lui. Une immense tendresse. Pas exactement le genre qui fait que je ne peux rien lui refuser, mais plutôt le genre qui fait que tout ce qu'il dit est intéressant et mignon. Sa prestance, discrète et à la fois si imposante, sa posture, que je trouve majestueuse... Je ne saisis pas ce qui me plaît chez lui. Peut-être un tout.

Non, je ne suis pas amoureuse. On va dire que je ne le suis plus. Mais il suffirait d'un pas grand-chose, pour que ce charme qui fait effet sur moi devienne incontrôlable.

Je ne me suis jamais sentie aussi bien en sa présence que depuis cette année. Que depuis cette sorte de cure de désintox', durant presque un mois, pendant laquelle je l'évitais plus ou moins, et surtout, surtout ! je n'enclenchais aucun contact physique. Ni avec lui, ni avec d'autres.
Et je crois que cette période m'a vraiment apporté une nouvelle approche de mes relations avec Eux.

Son amitié m'est précieuse. C'est elle qui m'a fait me rendre compte que j'existais encore à leurs yeux. Et c'était... beau. Tout simplement. Surtout, parce que je n'allais pas super bien. Parce que je venais de voir s'écrouler tout un fichu monde d'amitiés déguisées. Ce petit message qui m'a regonflée à bloc alors que j'allais sombrer dans le pathétique. Ce put*** de sourire approbateur lorsque j'ai proposé cette aprèm' entre nous. Cette folie, pour partir en voyage avec Eux. Cette information, comme quoi j'étais invitée à l'anniv'. Sans aucun commentaire de sa part. Comme si c'était naturel que je vienne... 
C'était cette attitude-là qui m'avait séduite chez lui. Cette capacité à cacher ses sentiments, et à la fois à être si attentionné (avec tous).
Je crois que j'aurais aimé être un mec.

Ce sont Eux qui me font basculer. Dans le pathétique ou dans la sublimation. Dans les Enfers ou dans un paradis artificiel.

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