You know that I won't let you fall.
D'accord, j'ai gaspillé mon crédit. D'accord, j'ai aimé le faire. D'accord, j'ai été distraite toute la journée.
J. et moi, on a échangé beaucoup de SMS. Vraiment beaucoup. Me confier à lui, lui dire pour l'Anglais, l'écouter parler d'elle, connaître ce qui se passe (un peu, un rien) dans son cœur. Me tromper de destinataire, lui envoyer celui pour Darling, avec son nom dedans. La plus belle bourde que j'ai faite. Lui dire qu'il a un pouvoir sur moi, bien que je ne tienne pas à lui au point qu'il fasse ma vie. [Mensonge ?] L'écouter me conseiller. Me faire comprendre un bout de moi-même. C'est vraiment l'une des plus belles choses qu'il ait faites. Le rassurer sur la teneur de sa relation avec elle. Oui, je comprends la passion, je comprends le besoin. La certitude de ne jamais plus aimer qu'elle. Et cela, même si elle n'est pas celle avec laquelle tu vis, avec laquelle tu dors.
J'ai bien mangé à midi. J'ai beaucoup marché, aussi.
F. et moi, on a mangé chez lui. J'ai même fait la vaisselle. Avec plaisir, je dois dire. Avec un peu de regret, en voyant qu'il n'y en avait pas plus que ça. En sachant qu'il a sauté certains repas car il ne pouvait pas rentrer chez lui. J'ai une saleté de pincement au cœur quand je pense que je ne peux pas être plus présente pour lui. Je l'aime follement. Pas amoureusement. Parfois, il me tord le cœur quand je repense à cette p***. J'ai besoin d'être présente pour lui, comme je le suis pour un ami, un véritable. Parce que je sais qu'il me manquera atrocement, lui et ses sarcasmes, lui et son intelligence, lui et ses pensées sordides. Lui, quoi. Et je le soutiens, quoi qu'il arrive. J'aime tout chez lui, même quand il ne s'aime pas.
J'ai cru ne plus savoir respirer quand j'ai croisé ses iris bleus.
Une attirance qui ne me quitte pas, ou si peu... J'ai bien essayé de m'en débarrasser, impossible. Même quand il m'énerve, je l'aime bien. Je dois avoir un côté inhumain. Avant de connaître sa guitare, je l'aimais déjà. Après, ça a été une sorte de déification. Il a de nombreuses qualités, si ce n'est pas toutes celles de mes fantasmes... Blond, guitariste, classe, et il parle anglais. Plus platement, il a des idées fort placées et définies. C'est peut-être ce qui me plaît le plus, moi adolescente paradoxale naviguant en plein doute. What else?
J'ai beaucoup appris sur moi-même.
Je crois vraiment que c'est de discuter avec d'autres qui me font avancer. Ou reculer, tout dépend de comment on le voit. J'ai déraillé, cette année, et on me replace gentiment dans le droit chemin. Dans le chemin que je pensais prendre il y a encore quelques mois... Ne pas sortir avec quelqu'un que je n'aime pas, travailler durement pour ma mention au bac', prendre sur moi pour éviter des prises de tête insurmontables. [Soit, rompre avec F., arrêter l'ordinateur, faire semblant d'apprécier la vampiriseuse.]
Et puis, j'ai réaffirmé le fait que j'étais paradoxale. Dans ma façon de penser, dans ma manière d'aimer. Dans mes envies de tendresse amoureuse et d'histoire sérieuse. Dans mes coups de cœurs blonds et mes amoureux bruns. Dans ma passion pour les musiciens qui va rarement plus loin qu'une attirance. Dans mes besoins d'être avec eux et mes envies de solitude.
C'est fou comme avec quatre phrases (celles en gras), je peux construire un immensément long article.
Chacun sur un sujet différent.
Chacun sur un sujet différent.
Ma verve s'éteint..
Tu n'es pas inhumaine, mais on ne peut plus humaine, je te prie de me croire =) A force de rêvasser, je me prends aussi à me torturer le coeur sans le faire exprès, à me faire des films et ouuuuh ce n'est pas bon ^^
7 semaines. Je suppose que tu dois compter les jours :)
Bises :) (tu me diras si tu es allée au musée :D)