If you still want me, please forgive me,
The crown of love has fallen from me.
If you still want me, please forgive me,
Because the spark is not within me.
The crown of love has fallen from me.
If you still want me, please forgive me,
Because the spark is not within me.
Je suis un peu perturbée. Mis à part le fait que je poste beaucoup ces jours-ci (et ne vous en faites pas, ma vitesse va diminuer très prochainement !), bien sûr. Je suis volubile quand je n'ai rien à dire, c'est assez impressionnant, et je ne poste pas ici quand j'aurais des tonnes de choses à dire.
Je me rends compte que celui qui a lu tout ce blog me connaît, plus que certaines personnes qui me côtoient tous les jours durant l'année scolaire. Il ne connaît pas l'intonation de ma voix, ni la maniaquerie dont je peux faire preuve, ni le sentiment de sécurité que j'ai besoin de ressentir quand je vais mal, ni même mon physique (enfin, il y a une photo' quelque part), mais il connaît les sentiments que j'ai traversés, les personnes importantes que j'ai rencontrées, les folies dépensières que je fais, mes goûts musicaux, mes goûts masculins (enfin, une partie), mes goûts littéraires, les peines que j'ai eues, mes crises de larmes, toute une partie de moi qui est bien plus importante que le plat que je préfère manger ou mon apparence extérieure.
Je voudrais que ce blog dure toute ma vie, qu'il continue à être alimenté, plus ou moins intensément selon les périodes. Je voudrais que mes sentiments ne soient pas censurés, et ici est la seule place où je peux véritablement le faire. Le virtuel fait vraiment faire des choses impressionnantes. Vous avez pu lire mon prénom ici, certains connaissent même mon nom de famille et là où j'étudie, mais vous êtes très nombreux à ne pas être au courant de mon état civil, et c'est tant mieux.
Personne dans mon entourage ne vient me lire, quelques personnes ont eu mon adresse il y a très longtemps mais elles ne me montrent pas qu'elles le lisent encore. Les seules personnes à qui j'ai pu donner l'adresse, je l'ai fait parce qu'elles étaient spéciales. Ma Pareille était (et est toujours) spéciale, et Darling l'était.
J'assume d'étaler ma vie et mes sentiments au grand jour à des inconnus. J'ai fait de belles rencontres spirituelles avec ce blog.
Et je m'éloigne du but primaire de mon article. J'étais venue pour parler de D., et voilà que je dérive.
La question suivante s'est un jour posée, dans mon esprit. Devais-je, oui ou non, donner l'adresse de mon blog à J. ? Objectivement, j'ai laissé traîner la question tellement longtemps qu'à la fin, la réponse était devenue forcément négative. Lui donner aurait signifié ma censure, le concernant. Même si j'aurais aimé qu'il sache à quel point je l'ai estimé et aimé (amicalement), il était logique (une décision de la raison...) que je me taise.
Donner mon blog à quelqu'un que je connais IRL et dont je parle ici, c'est un acte difficile, presque infaisable. Mon blog, c'est moi. (Un blog qui est passé de moins de dix visites journalières à environ 40, voire 50 par jour... Je n'aime pas cette "popularité", surtout que les commentaires proviennent toujours des mêmes personnes. Je suis vulnérable, j'ai peur qu'on l'utilise à de mauvaises fins.)
La question se pose aujourd'hui, mais pour un autre. J'ai épuré mon blog de toute allusion trop directe à D., car je compte lui donner ce lien, je compte le laisser entrer dans ma vie. Et pour tout vous dire, j'ai cette peur qui me tenaille, la peur de l'effrayer, peur qu'il s'éloigne.
L'apport de ce blog à ma vie a été trop grand pour que je détruise tout par un seul message.
Alors pour l'instant, j'attends. J'attends de voir si, finalement, j'y repense encore et encore.
Et bla bla bla ... J'avais pas prévu d'écrire un si long commentaire, en fait je n'avais pas prévu de me lancer dans l'histoire, ca se fait presque mécaniquement maintenant ...
Je voulais juste parler du fait qu'il etait la cause de mes tourments, puis passer à un commentaire pour ton article. Je me fais avoir. Un peu trop, et sur tout, dés qu'il y a un garçon dans les parages. Meme cela en est la preuve ...
Enfin, pour parler de ton article, j'ai cette même impression, et je sais que si les gens de mon entourage me lisaient, ils me découvriraient, il y a tellement de sentiments qu'ils ne soupçonnent pas, tellement de rage parfois, ou de chagrin, qu'ils dédramatisent si je viens à leur en parler un peu. Et puis, mes émotions, je les pose beaucoup mieux par écrit. Et je crois que je les pose pour moi, pour me les relire encre et encore, pas pour que les autres les sachent. Enfin par pour que ceux que je connaisse les sachent. C'est comme un pacte avec moi-même. Et puis, c'est comme si j'étais quelqu'un, et puis que je reniais perpetuellement une partie de moi, que je révèle juste ici. Et je ne veux pas en parler à mes amis, car des fois je pense que ca leur ferait peur, et je pense aussi qu'ils n'arriveraient pas à entendre, à "apprécier" tout ce que je mets dans mes mots. Ce serait de la consommation pure, mais ils n'y réfléchiraient pas, ou pas assez ... C'est de l'orgueil, mais moi je veux que si on me lit, on entende et comprenne vraiment ce qu je dis.
Voilà :)