Please don't tell me I can't make it
It ain't gonna do me any good...
It ain't gonna do me any good...
Je t'ai aimé jusqu'à me perdre. Je t'ai aimé si fort que je ne sais plus si je serai un jour capable d'aimer quelqu'un d'autre. Je t'ai aimé si longtemps que tu pollues tous les articles de mon blog.
Je t'ai aimé.
Je le vois bien. On essaie de construire une véritable amitié en mon sens, une amitié où la tension sexuelle serait absente. Mais c'est impossible. La tension sexuelle est ce qui nous a fait vivre. Rien que la tension.
Je t'aime encore, mais ce n'est plus pareil, ce n'est plus de l'amour amoureux. C'est l'amour amical que je ressens si fort pour d'autres déjà, pour K. par exemple.
J'aimerais tomber dans un lit avec toi, j'aimerais qu'on fasse l'amour. Qu'on se redécouvre, doucement, comme des êtres humains, qu'on prenne le temps qu'on a laissé filer. J'aimerais enfin le faire, et que ce soit toi.
Je me sens sereine vis-à-vis de toi. Quel est le risque pour que je retombe amoureuse ? Il est presque nul, je le sais, je le sens. J'ai de l'amour en tonnes à offrir, mais tomber amoureuse, ça, je ne peux plus, je n'y crois plus trop.
J'ai ressenti le besoin de retrouver le M. IP que j'avais connu. Cette personne que j'ai si longtemps mal qualifiée. C'est vrai, notre relation n'est pas catégorisable. Tu n'es pas "juste" un ami, tu n'as pas vraiment été un petit ami, tu n'es pas mon meilleur ami (ou tu ne l'es plus), tu n'es pas la personne dont je suis amoureuse, je ne sais pas qui tu es. Alors, pour moi, tu es l'Ex, avec un grand E, simplement pour l'implication sentimentale, pour tout ce que j'ai perdu, mon intégrité étiolée, mon cœur brisé, pour tout ce que j'ai gagné, mon intellect stimulé, ma confiance relative en moi.
Et je t'ai retrouvé, un peu. J'ai retrouvé ce que j'aimais tant en toi, cette nonchalance vis-à-vis de nous, ce cynisme à moitié caché, cette analyse si juste de mes problèmes, cette tendance à me faire des compliments (que je ne mérite pas).
J'ai bon espoir que l'école de commerce nous rapproche. Lyon. Ce que tu préférerais, et la limite de mes désirs. Lyon.
( Oui, c'est de la prétention de ma part, peut-être. Mais je n'oublie pas où je suis, que je peux, peut-être. )
Lire un de tes SMS fait bondir mon cœur. Pourquoi, pourquoi ? Comme si c'était difficile de savoir que je suis rassurée que tu penses à moi. Que je ne suis pas encore évaporée dans ton esprit. Je tiens à notre forme d'amitié, à nos souvenirs, à ce qui a construit notre relation.
Je tiens à nous. Peu importe ce que "nous" signifie vraiment.
Tu as été, tu es et tu seras un bout de mon cœur.
( Mais jamais plus tu ne me feras mal. )