And born again my candlelight.

Lundi 1er novembre 2010

Please don't tell me I can't make it
It ain't gonna do me any good...


Je t'ai aimé jusqu'à me perdre. Je t'ai aimé si fort que je ne sais plus si je serai un jour capable d'aimer quelqu'un d'autre. Je t'ai aimé si longtemps que tu pollues tous les articles de mon blog.
Je t'ai aimé.

Je le vois bien. On essaie de construire une véritable amitié en mon sens, une amitié où la tension sexuelle serait absente. Mais c'est impossible. La tension sexuelle est ce qui nous a fait vivre. Rien que la tension.
Je t'aime encore, mais ce n'est plus pareil, ce n'est plus de l'amour amoureux. C'est l'amour amical que je ressens si fort pour d'autres déjà, pour K. par exemple.

J'aimerais tomber dans un lit avec toi, j'aimerais qu'on fasse l'amour. Qu'on se redécouvre, doucement, comme des êtres humains, qu'on prenne le temps qu'on a laissé filer. J'aimerais enfin le faire, et que ce soit toi.
Je me sens sereine vis-à-vis de toi. Quel est le risque pour que je retombe amoureuse ? Il est presque nul, je le sais, je le sens. J'ai de l'amour en tonnes à offrir, mais tomber amoureuse, ça, je ne peux plus, je n'y crois plus trop.

J'ai ressenti le besoin de retrouver le M. IP que j'avais connu. Cette personne que j'ai si longtemps mal qualifiée. C'est vrai, notre relation n'est pas catégorisable. Tu n'es pas "juste" un ami, tu n'as pas vraiment été un petit ami, tu n'es pas mon meilleur ami (ou tu ne l'es plus), tu n'es pas la personne dont je suis amoureuse, je ne sais pas qui tu es. Alors, pour moi, tu es l'Ex, avec un grand E, simplement pour l'implication sentimentale, pour tout ce que j'ai perdu, mon intégrité étiolée, mon cœur brisé, pour tout ce que j'ai gagné, mon intellect stimulé, ma confiance relative en moi.

Et je t'ai retrouvé, un peu. J'ai retrouvé ce que j'aimais tant en toi, cette nonchalance vis-à-vis de nous, ce cynisme à moitié caché, cette analyse si juste de mes problèmes, cette tendance à me faire des compliments (que je ne mérite pas).
J'ai bon espoir que l'école de commerce nous rapproche. Lyon. Ce que tu préférerais, et la limite de mes désirs. Lyon.
( Oui, c'est de la prétention de ma part, peut-être. Mais je n'oublie pas où je suis, que je peux, peut-être. )

Lire un de tes SMS fait bondir mon cœur. Pourquoi, pourquoi ? Comme si c'était difficile de savoir que je suis rassurée que tu penses à moi. Que je ne suis pas encore évaporée dans ton esprit. Je tiens à notre forme d'amitié, à nos souvenirs, à ce qui a construit notre relation.
Je tiens à nous. Peu importe ce que "nous" signifie vraiment.

Tu as été, tu es et tu seras un bout de mon cœur.
( Mais jamais plus tu ne me feras mal. )

Tomorrow is THE day.

Mercredi 1er septembre 2010

Alors, ça y est, ton mois humanitaire est terminé, tu rentres demain. Tu rentres, tu te poses, tu dors un peu, et jeudi, c'est ta rentrée. Tu m'envoies un message, tu me dis que tout va bien. Je souris, j'ai le cœur qui bat, brisé, il s'éteint.
C'est comme ça que c'est censé se passer, c'est comme ça que je suis censée ne pas t'aimer.

Parce que, c'est vrai, je ne t'aime plus, depuis si longtemps, mais je m'accroche au souvenir de nous, parfois, dans mes jours difficiles. Plus depuis longtemps, mais parfois, l'accès de nostalgie revient.
Et je me rappelle que tu n'es pas la personne "gamine" que décrit le meilleur ami (qui ne t'aime pas). Tu es la personne peu sûre d'elle, égoïste, intelligente, rassurante, et fuyante. Tu es celui qui m'a aimée, un jour, alors que je ne m'aimais plus. Et tu m'as trouvée belle. Et je t'ai trouvé beau.

Alors, pour tout ça, pour ces mois de peine, d'errance, pour ces années d'amitié, de respect, je me devais de l'écrire.
Je me sens mieux seule, sereine, bien plus qu'avant.

Tu me manques quand même.

Et demain, c'est ma rentrée scolaire. Je penserai à toi. Nul doute que je penserai à toi.
Tu me manques. Quand même.
http://madness.of.love.cowblog.fr/images/Images/feelfreebyAtreja.jpg 

Ceci n'est pas une lettre que je lui enverrai. Elle est trop personnelle, et trop honnête, et trop méchante pour que je le fasse. Il n'a pas besoin de cela.
Moi, j'en avais besoin. Moi, j'avais enfin besoin de cicatriser, de fermer, de guérir pour de vrai.

Et je crois que cela passe par le passé. Assainir le passé, c'est le rendre un peu meilleur.

J'ai envie d'avancer, en réalité. Je ne peux plus... Attendre qu'il vienne, c'est trop improbable, c'est me donner une excuse pour me justifier. Justifier ma peur du futur, mon attirance pour ceux qui sont hors de ma portée.



Cher Florian,

Écrire ces deux premiers mots, c'est donner un coup à mon cœur. Écraser tout espoir possible entre toi et moi. Terminer un travail que j'ai mis des mois à commencer, et qui a traîné durant... Mais j'ai besoin qu'entre nous, ce soit totalement clair, totalement terminé. Pas un seul nanogramme de chance, d'attirance ou pire, d'amour.

J'ai été amoureuse de toi tellement longtemps que je ne sais pas si je suis capable d'avancer sans toi. Et pourtant, il le faut, réellement. Je ne suis plus amoureuse de toi, je ne le suis plus depuis longtemps, je m'en suis rendue compte le jour où je t'ai demandé de me répondre, "oui ou non" ; déjà, ce jour-là, ma thérapie de toi avait commencé, c'était mon adage « être sûre pour oublier ». Je ne reviendrai pas sur l'historique de mes sentiments, je ne pense pas que cela soit intéressant, ni possible à établir.

Cependant, je n'avais pas réussi à t'oublier pour autant, je n'étais pas passée outre notre relation, j'avais conservé l'espoir... l'espoir de quoi ? Que tu aies envie de moi, encore une fois, que tu m'aimes, peut-être, que nous nous transformions en FF, sûrement. Je te faisais confiance, aveuglément, contre l'avis de tous. Je te croyais alors que tous autour de moi, tous ceux qui connaissaient un minimum (ou plus qu'un minimum) notre relation savaient très bien que si je me raccrochais à toi, j'en souffrirais encore plus. Et moi, je me souviens à quel point j'ai souffert.
C'était l'amour, après tout, un véritable amour qui m'a attrapée et étouffée durant cette glorieuse année de Terminale. L'amour qui te cache tous les défauts, l'amour qui ne veut rien voir, ni entendre, l'amour qui dicte les passions.

Oui, sois-en fier, Florian, sois-le, parce que je ne t'aimerai plus jamais de la même manière. Je ne sais même pas si l'amitié est possible entre nous, si elle ne sera pas plus destructrice de notre complicité qu'autre chose, si on ne se tombera pas dessus à cause de notre passé trop lourd pour être uniquement conservé dans nos mémoires.
Je sais que j'ai compté à tes yeux et que je compterai toujours, et j'aimerais pouvoir te dire que tu compteras de la même manière, mais c'est rigoureusement faux. Tu n'es pas mon premier baiser, tu n'es pas la première personne dont je tombe amoureuse, et tu n'es pas mon premier corps-à-corps manqué. Sauf que, bien sûr, tu es celui qui m'a le plus marqué. (Sauf pour le baiser.)

Tu n'aurais jamais su m'aimer, pas comme je mérite de l'être, pas comme je voudrais l'être. Tu m'aurais aimée à moitié, si tant est que tu puisses seulement m'aimer. Tu m'aurais jalousée, sûrement, tu aurais eu peur que ta virilité s'écrase face à moi, à ce que tu as érigé de moi.
Le problème est que je t'idéalisais, et que tu m'idéalisais. Ça n'aurait tout simplement jamais marché entre nous, on aurait été condamnés à aimer des images de nous-mêmes, de pâles copies embellies.

Notre relation est un échec à mes yeux. Peu importe ce que tu penses de mon avis. Malgré tout, cela n'enlève rien au charme de celle-ci. J'ai simplement eu l'impression, une deuxième fois, de ne pas être allée jusqu'au bout. L'impression de ne pas avoir appris de mes erreurs. La stagnation, c'est médiocre, et je ne veux pas être médiocre.
Si tu me rendais la part d'amour-propre que je t'ai laissée, je vivrais bien mieux, beaucoup plus à l'aise avec la personne que je suis. Ce sont mes déceptions amoureuses qui m'ont formée, et je ne les dénigre pas. Jamais. Je me sens loin de ce que j'avais imaginé être, quand même. Et tout l'amour-propre du monde ne réglera pas ce problème, j'en suis consciente.

Je veux oublier les travers de ce qui nous a construit, totalement. Me retourner en arrière, et ne pas te regarder avec mépris, ni avec haine. Je veux t'évaluer à ta juste valeur, et ne pas te rabaisser sans cesse.
Or, actuellement, ce n'est pas le cas. Absolument pas.

Je crois que je ne cesserai jamais de t'en vouloir pour ce que moi, je n'ai pas fait.
Je crois que je voudrais t'embrasser une dernière fois, pour de vrai, pour tourner la page.

Je ne veux plus avoir affaire à toi sentimentalement parlant.

Actually, I'm afraid to love him.

Samedi 6 février 2010

Ma source d'inspiration, c'est toi. Je n'ai jamais eu l'impression d'écrire aussi bien que lorsque je pensais à toi. Je viens de relire les quelques e-mails rédigés et jamais envoyés. En tout cas, jamais à toi, toujours sur mon blog. Tu sais, les mots ne me manquent pas, j'en aurais des tas, des choses à te dire, à te faire comprendre. Des manières d'aimer, je n'en manque pas, et tu concentres tout. Tous ces essais infructueux, tous ces non-dits douloureux. Tous mes sourires masqués, toute ma mélancolie apparente.
Tu as été ma douleur pendant longtemps, et je crois que tu le restes encore. Tu m'as tout volé, tu m'as pris jusqu'à mon optimisme, tu m'as pris mon essence, et je ne t'en veux pas. Je crois même que j'en veux encore.
C'est malsain, nous deux. Tu le sais ? Moi non. Jamais tu ne me diras ce que j'attends.
Je ne sais pas ce que j'attends. Toi ? J'attends qu'entre nous, cela change, j'attends qu'on finisse par s'avouer la vérité. Je sais que je ne t'aime pas, mais merde, ça me fait chier. J'aimerais t'aimer, je crois.

En un an, je n'ai pas énormément changé. Tu sais. J'ai relu mes mots, j'ai relu mes états d'âme honnêtes. J'ai besoin de mon blog, pour cela. J'ai besoin de me relire et de voir que non, je n'ai presque pas évolué, de voir que oui, toi et moi, c'est toujours autant la merde, et tant qu'à faire, de ressentir.
Cela faisait longtemps que je n'arrivais plus à aimer, longtemps que je veux aimer à nouveau. Presque un an. Et toujours aucun résultat. Je serais injuste de dire que c'est de ta faute. Cela date d'avant toi et continuera après toi.

Mais le "après-toi" tarde à venir.
Il y a beaucoup d'incertitudes en moi, sur ce que je ressens vraiment, comme tu peux le lire, avec mes nombreux « je crois ». J'ai du mal avec moi. Comment se supporter lorsqu'on n'est même pas capable de se détacher d'une amitié tendancieuse ? Comment se supporter lorsqu'on s'est abaissé à un niveau inimaginable de mépris ? Je me méprise moi-même de ne pas avoir su me maîtriser et d'avoir cherché un substitut pour mon cœur, alors que je n'ai besoin que d'amitié(s). J'ai voulu chercher les bras d'autres, mais je me suis désistée au dernier moment, incapable de me lancer dans une telle aventure.
Tu vois, moi aussi je suis lâche.
Moi aussi je refuse de faire face à la vérité.

Merde. Merde, merde, je ne peux plus.
Je suis certaine que si je devais aimer quelqu'un, ce serait toi.
Et en ce moment, c'est la meilleure déclaration d'amour que je puisse faire.


Pour ne pas changer, c'est un e-mail pour lui, que j'évite de lui envoyer.
Je sais qu'un jour, quand tout sera encore plus compliqué entre nous, je trouverai la force de lui envoyer tous ces mots.
Pas aujourd'hui.

Et t'aimer, aimer, aimer.

Vendredi 25 décembre 2009

E-mail destiné à M. IP.

Je suis officiellement une traînée.
Premièrement je dois avoir l'air vulgaire au possible avec mon chewing-gum que je mâche ostensiblement et mon manteau rouge et mon vernis rouge et mon petit bonnet blanc et à regarder par la fenêtre la neige.
Deuxièmement, j'ai fait une connerie parce que j'avais envie de la faire mais trop de personnes m'ont vue la faire. L'unique problème étant le regard des autres (j'ai dû perdre mon estime de moi depuis le temps, tu ne crois pas ?). J'ai coutume de dire et de me dire qu'un baiser ne vaut pas grand-chose, quelques particules échangées avec un mec et basta.

Ma vie est faite d'une succession d'erreurs et de bien trop peu de réussites.

J'avais envie d'embrasser quelqu'un, idéalement cela n'aurait pas été lui, mais idéalement aussi je n'aurais jamais revu le garçon en question. Alors que là, mon "idéal", c'est juste l'un de mes camarades de classe.

I still don't think that I can fall in love again... It's hard, it's tough, but f***.

Tu ne peux peut-être pas comprendre que

Philosopher, c'est s'étonner. Aristote, je crois... Eh bien c'est exactement cela, je philosophe à l'heure actuelle, au moment actuel. Je m'étonne que dehors, la neige ait modifié et blanchi le paysage, je m'étonne au pont de ne pas rester scotchée à mes livres et regarder par la fenêtre, je m'étonne de voir le fleuve à Villeneuve-Saint-Georges alors que je sais très bien qu'il y en a un, pour avoir mangé au bord de ce fleuve pendant de nombreuses années.... Je m'étonne de voir les toits des maisons blanchis, si joliment ; je m'étonne de me sentir apaisée face à cela. Le miracle de la nature et de Noël me ferait presque croire (presque) que je suis capable d'aimer.

Aimer le goût de l'alcool. Aimer l'odeur de la folie. Aimer le concept de l'inconscience.

Et le soleil m'éclaire, et j'ai chaud, et mon cœur aussi se réchauffe. Et j'adore l'album Circus de Briney Spears, il est juste énorme je trouve.
Je pense que la déprime fait partie intégrante de moi, c'est inévitable. Je ne sais pas si j'étais la fille la plus optimiste du monde, mais il faut avouer que j'avais des sourires à revendre, huh ?
Je les ai toujours, toujours, mais cachés au fin fond de mon être.

À ma droite, un monsieur lit (lisait) le Courrier International. Rien que pour cela je devrais le féliciter, même si c'est répandu chez nous (étudiants de prépa). J'ai envie de rentrer chez moi tu sais, envie de prendre un bon bain chaud, de me jeter dans mon lit, et de dormir, dormir, dormir.

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