Forever's not so long...
[ ... ]
And you know that there's a place in the sun.


Sun was back. It's gone.

http://madness.of.love.cowblog.fr/images/LoveisOverbygilad200.jpgJe ne suis pas fréquentable. Franchement. Qu'est-ce que vous allez croire ?
Je me donne l'impression de me soûler ou de me shooter tous les matins. Et tous les jours, j'agis un peu n'importe comment. À chaque instant, je laisse mon humeur me diriger, et mes sentiments.

Et en plus, je suis une grande instable lunatique, qui se pose des questions même quand ça va.

Si tout est normal, pourquoi ai-je besoin de le faire remarquer ?
M. IP est redevenu comme avant. Sans gêne. Toujours cette main mal placée que j'ai appris à accepter comme un jeu venant de sa part. Toujours ce sourire énigmatique si... attirant.
Et moi, mon orgueil, ma jalousie, ce je-ne-sais-quoi que je ne détermine pas encore, me pousse à briser ses efforts d'un seul mot. Évoquer l'Anglais suffit. Le comparer à l'Anglais, en fait. Alors que je les soupçonne de croire.
Je ne sais pas ce qui ne va pas chez moi.

Et puis, ma motivation est partie en fumée. Type bac de SVT samedi ? Oh, ràf. DS de maths spé vendredi ? Mouais. Bof. DS espagnol vendredi ? Osef. Oral de musique ? Ça change quelque chose ?
J'arrive même plus à écrire.

Je crois que je suis malheureuse sans raisons.
Ou alors, c'est que j'ai mal quelque part en moi sans en avoir conscience.

Je lutte contre moi-même, mon envie de pleurer à l'écoute de la playlist spécial déprime que j'ai fabriquée et contre les sentiments qui me submergent lorsque je lis cette put*** d'histoire d'amour, ici. (C'est un HPxDM, donc homophobes s'abstenir.)

D'accord. Peut-être que je ne vais pas si bien que ça. Peut-être que j'ai envie de laisser ma peine s'en aller. Peut-être que j'ai besoin de ne rien ressentir.
L'euphorie du moment, comme on dit...
Je suis amoureuse de lui. Peut-on vraiment me le reprocher ? Peut-on me reprocher de ne pas vouloir l'avouer ? Peut-on me reprocher de l'avoir voulu, lui, dans toute sa splendeur ?

Bien sûr, ça me passera. Ça passe toujours.

En pensant à ça, je me pose des questions sur moi-même.
J'ai cru un instant ne pas véritablement aimer M. IP. J'ai cru que je pouvais effacer, comme ça, cette attirance. J'ai cru que je revivais enfin, depuis que je m'étais avoué mes sentiments... J'ai cru que je ne ressentais plus rien, que je n'avais plus de cœur.

Où est la vérité ? Dois-je vraiment la chercher ?
S'il est impossible de se mentir à soi-même, trouverai-je la vérité un jour ?
Don’t waste your whole life trying to get back what was taken away...



« Tu te fous de moi. »
« Ça fait un mois que tu sais ! »
« T'as peur de moi ? ... Alors pourquoi tu me fuis ? »
« J'ai besoin d'une réponse pour passer à autre chose. »
Après dix minutes de lutte acharnée pendant l'intercours de maths spé, et quelques tons de voix élevés, j'ai enfin eu ma réponse.
« Alors ce sera non. Je voulais pas te blesser... »

Il ne comprend pas que m'avoir laissée dans le doute depuis plus de quatre mois est pire, bien pire, que ce "non" si simple à dire.

Bizarrement, je vais bien. C'est vrai, je me sens bien... Je dis l'aimer, mais les vacances m'ont fait douter, et depuis la rentrée, si je veux une réponse, c'est surtout parce que, comme je le dis, je veux passer à autre chose.

Je l'aime. Ou alors est-ce l'amour que j'aime ? L'état d'aimer ?

Pourquoi ne suis-je pas brisée ?
Pourquoi ai-je tellement souffert sans que l'on soit ensemble, et que maintenant que j'ai la certitude qu'on ne sera pas ensemble, je n'ai pas mal ?

He must want to kill me.

Vendredi 6 mars 2009

We’re close and then we run...

The Fray, Where the story ends

L'album de The Fray dans les oreilles, je déprime, je me sens mal.

http://madness.of.love.cowblog.fr/images/HurtbylauRAWR200.jpgPutain, j'en ai marre d'essayer sans résultat. J'en ai marre de lui dire « Il faut qu'on parle » et qu'il réponde « Plus tard ». J'en ai marre d'essayer de l'amadouer par des mots qui ne me font que mal « Quelqu'un m'énerve plus que toi qui me fuis » et qu'il réponde « Qui ça, Thomas ? ».
Mais merde ! Arrête de parler de Thomas, arrête de tout rapporter à Thomas, c'est toi que j'aime, il ne me fait rien !!!!!!

Tout se mélange dans mon cœur. Colère, déception, rage.
Ça le tuerait de me dire un simple "non" ? C'est pas comme si je l'avais pas demandé... Je veux une réponse, et si elle est négative, tant pis ! Je ne vais pas mourir, je suis bien plus forte que ça... Je crois.

« T'es mort avant la fin de la journée. » Mes paroles ont passé mes lèvres avant même que je ne veuille les dire.
Il a ce don plus qu'agaçant de me mettre hors de moi.

Et pourtant, je l'aime...
Je l'aime plus qu'il ne m'est possible d'imaginer.

I won't let you win...

Mardi 3 mars 2009

Within the darkness
You are the light that shines a way...



 
Bien sûr qu'il a gagné. Je l'aime. J'ai besoin de lui. Je l'embrasse (dans le cou). Je le câline. Alors oui, c'est lui qui a gagné. Parce qu'il a déjà gagné mon cœur, même si je fais encore des efforts pour le conserver.

Je ne veux pas abandonner avant d'avoir complètement perdu. Avant d'être sûre sans détour qu'il ne m'aime pas. Et je suis tenace, cette fois. Je ne le laisserai pas en paix longtemps. Je lui demanderai chaque jour s'il compte me parler. Cela fait tout de même trois semaines qu'il le sait... Je ne veux pas fuir devant lui, même si ça finira par me briser, encore une fois.

Lui et moi, apparemment, ça ne se voit pas tant que ça. Moi qui trouve que je l'embrasse trop, que je le colle trop, que j'ai un besoin maladif de lui qui ne se voit que trop, je suis surprise. J'ai fini par l'avouer à celle qui ne le voyait pas.

J'ai tenté d'amorcer le sujet hier. Je préviens, c'est très théâtral. Je lui ai parlé de l'affaire en parlant de ce qu'il a depuis trois semaines (ma lettre), lui disant qu'il a dû avoir le temps de réfléchir. Devant son air perplexe, son frère et une de nos bonnes amies, il a fait celui qui ne savait pas. J'ai donc évoqué le mail, il m'a dit qu'il me répondrait si je le voulais, tout en se foutant légèrement beaucoup de moi. J'ai tenté de bien le prendre... J'ai quand même dit l'essentiel, que ma patience allait s'effriter et que j'avais besoin d'une réponse pour passer à autre chose.

Aujourd'hui, il m'a assuré que c'était pas méchant, hier, et qu'il n'aimait pas en parler lorsque nous n'étions pas seuls. J'ai délié ma langue, dit que nous, ça ne se voyait pas, paraît-il.

Un peu plus tard, je l'ai pris à part, en disant qu'on ne se verrait jamais seuls, il a vaguement acquiescé, et ça m'a énervée : « Tu comptes me parler comment ? ». Sa voix, pleine d'agacement contenu (alors qu'elle est ordinairement dénuée de toute émotion passionnelle), m'a rétorqué qu'il ne savait pas, désigné ses potes et je l'ai pratiquement jeté vers eux, me détournant de lui par la même occasion.

Il reste toujours aussi énigmatique, affirmant qu'il se verrait très bien en pape, et en même temps, refusant de me dire un simple "non"...

Darling est fière de moi.
Je ne le suis pas. =(

<< After | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | Before >>

Créer un podcast