Over ?

Dimanche 1er mars 2009

Je vais faiblir demain.
Mais ce soir, ce soir... Je ne lui laisse qu'une dernière chance de me faire comprendre s'il m'aime.
Ensuite, j'essaierai d'oublier.

Parce que j'ai jamais vraiment oublié, personne, et lui, ça risque d'être un peu plus dur.
Mais je ne veux pas m'enliser dans une relation à sens unique.
So why can't you stay just long enough to explain...


I need her. Darling.
I need her. Ma Pareille.
So much.

They help me to think straight.
 
Deux semaines qu'il l'a lue, cette putain de lettre. Et le premier sentiment que j'ai ressenti, c'est que je le détestais. Oh que oui, je le déteste... Salaud !
Je le déteste pour cette influence négative qu'il a sur moi. Je le déteste par fierté, parce que je suis en position inférieure. Je le déteste parce qu'il complique tout.
Mais je crois que je n'ai jamais autant aimé. Je n'ai jamais autant eu envie qu'il me serre dans ses bras et que toute cette mascarade soit finie. Jamais eu autant envie de tout son être.
 
Est-il seulement possible de détester quelqu'un parce qu'on l'aime ?

Putain. Connard. Salaud. Enfoiré. Profiteur de merde.
Pourquoi ne m'a-t-il pas dit plus tôt qu'il l'avait lue ?

Entre lui et moi, ça a toujours été comme ça, n'est-ce pas ? Ma Pareille le dit. Toujours un coup oui, un coup non. Le chaud, puis le froid.
Dernièrement, tout a changé, pour moi. J'ai pris conscience de mes sentiments trop forts pour être cachés. Quant à lui, je ne sais rien. J'ai beau lui avoir dit on-ne-peut-plus clairement que je l'aime, il ne semble toujours pas décidé à me répondre honnêtement. Bien sûr il y a ses actes, mais tellement ambigus que je pourrais croire à la fois qu'il a des sentiments plus fort que de l'amitié, et à la fois qu'il ne ressent que de l'amitié... C'est étrange, c'est mystérieux, mais c'est ce qui fait que je l'aime. Et le déteste.

L'amour est égoïste.
Mais je n'ai pas de raison d'être jalouse. Ni d'Elle (après tout, il la repousse et évite discrètement son contact), ni de personne. Ma Pareille ne se l'approprie pas. C'est notre idéal psychologique.
Mais c'est l'homme que j'aime.
 
http://madness.of.love.cowblog.fr/images/BrokenHeartbytheFouro200.jpgM. IP... Prends-tu seulement conscience de ton pouvoir sur moi ?

J'aurais tellement à dire sur toi, sur nous, notre relation.

Dire que pour moi, tu es le merveilleux singe qui grimpait aux arbres. Tu es le plus profond, le moins superficiel, le plus surprenant. Tu n'es pas ma lumière, non. Tu es mieux que cela. Tu n'es pas que ma lumière, aurais-je dû dire. Tu as le pouvoir de me rendre un peu de gaieté et celui de m'attrister bien plus.

Tout allait bien, et je me demande ce qui a capoté, et je me demande ce qui t'a fait revenir...

Je ne peux plus faire comme si je ne t'aimais pas. J'aimerais juste une putain de réponse de merde.

Everything can be explained.

Lundi 16 février 2009

But I’ll still remember which way to go...


Je me sens ridicule. Cette lettre est tout sauf positive.
Et pourtant, cela fait deux semaines qu'elle est en sa possession...
Depuis cette grève. Depuis cette pizza. Depuis ce rapprochement.

Attirance insignifiante. Qui dure depuis deux ans, voire plus. Que peut-on y changer ?
J'ai toujours su qu'il ne voulait pas de femme, qu'il vivrait en ermite ou moine, du moins isolé.
Et moi, je ne trouve rien de mieux que de tomber amoureuse d'un être pareil.

Quelle différence entre l'amour que je lui porte actuellement et la fascination morale que je lui portais il y a encore peu ?
Le désir. Cette pulsion destructrice. De le serrer dans mes bras, de l'embrasser.
La jalousie. Ce sentiment détestable. De vouloir l'étrangler, elle, de la jeter.

Je ne me supporte pas jalouse. Je n'aurais jamais dû aimer.
Et j'ai osé lui écrire cela.
 


Je crois que je t'aime. Encore. Toujours.
Que tu n'es pas seulement un fantôme de mon cœur.
Que ne pas avoir voulu me l'avouer m'a confinée dans mon mal-être (malaise ?).

Je sais que t'aimer ne m'apportera rien. Que je me détruirai même.
Que tu ne m'aimes pas.
Que, même si tu es plus proche, même si tu recommences à me complimenter, même si tu ne me repousses pas immédiatement quand je recherche ton contact, tu ne m'aimes pas.

Et j'aurais dû te dire, quand je le voulais, que ce n'était pour moi qu'une amitié.
J'aurais dû éclaircir les choses quand il en était encore temps. Quand je croyais que tout était fini, que je n'avais plus de sentiments.

Je ne veux pas en avoir alors que tu ne partages rien. Aucun doute. Aucun espoir.
Me briser le cœur. Pas encore. Pas comme d'habitude.
Que tu te sentes coupable. Je le suis assez pour deux.

Je ne peux pas ne pas penser à toi, au moins une fois dans la journée.
Te regarder, et faire comme si tu n'étais pas séduisant.
Fermer les yeux sur cette innocence.

Tu ne sais rien. Tu ne sais rien de ce que j'ai ressenti après...
Non, tu n'aurais pas dû faire cela. Oui, c'était salaud de ta part de me laisser espérer.
Et alors ? Tu n'as pas de comptes à me rendre. Je n'ai aucun droit sur toi.

Je pourrais réagir plus calmement et plus rationnellement face à toi.
T'aimer sans encombres et sans excès, silencieusement.
Je pourrais. Mais je ne peux pas. Je ne sais pas.

Dis-moi une bonne fois pour toutes que tu ne m'aimes pas et que tu ne m'aimeras jamais. Qu'on en finisse.
Oublier ces mots non-dits. Occulter cette peine jaillissante.

Pardonne-moi pour ces mots ingrats, mal écrits, et si difficiles à lire.
Mais j'ai repoussé de trop nombreuses fois ce que je voulais te dire. Par lâcheté.
Je suis une idiote.

P.-S. : L'heure parfaite serait demain à 16h30. Je ne déprimerai pas, je ne te répondrai pas, je serai loin de toi. Et j'espère ne pas te croiser à Marcelin-Berthelot. Un SMS suffira, promis.
You’re beautiful, that’s for sure,
You’re lovely but it’s not for sure.




Il y a une chose que Charline m'a dite et que j'ai fini par approuver après réflexion : si n'importe quel autre mec s'était comporté avec moi de la même manière que M. IP l'a fait, on lui aurait dit qu'il avait joué avec moi. Et j'aurais pu le qualifier de salaud, connard, triple buse, idiot irrespectueux sans aucun tact et égoïste.
Et moi qui croyais qu'il était responsable...
J'ai pas foncé, je sais. Mais avec lui qui me disait de n'en parler à personne et qui commençait à partir loin de moi, j'allais pas lui forcer la main. Et peut-être que je voulais que ce soit différent. Réfléchi.

Je crois que j'ai quelques sentiments. Mais de quel genre sont-ils pour que j'accepte de le voir sans trop broncher, pour que j'aie accepté d'attendre ? Et d'ailleurs, pourquoi n'étais-je pas plus pressée ? Parce que je l'aimais ou parce que je ne l'aimais pas ? C'est peut-être possible, après tout. J'ai cru au fait qu'il soit parfait (pour moi). Je ne sais plus.
Je me surprends à penser qu'il est pire qu'une fille. Genre je veux bien, et puis non.
Qu'est-ce qu'il m'a pris de m'éprendre d'un mec pareil ? Et en règle générale, qu'est-ce qu'il me prend de m'éprendre de ceux qui ne peuvent pas être avec moi ? Comme si je faisais exprès de me lancer sur tout ce(ux) qui ne me va (vont) pas !

Enfin, vaut mieux lui que le sportif sexy. Oui, je sais, je ne ressens pas de l'amour (enfin, j'espère...). Je suis juste assez accro pour lui envoyer des SMS alors que j'ai eu son numéro y'a une demi-heure. Et pour lui envoyer un message en plein milieu du dimanche pour lui dire qu'il avait raison et qu'il neigeait effectivement. Punaise. Diantre. Je suis atteinte.
Et elle dit : accro mais pas amoureuse... :)

Faut que je l'évite, M. IP. Ne plus me mettre à côté de lui en anglais. Juste le saluer, pour ne pas devenir "malpolie". De toute façon, cela ne changera rien. Cette fois, même Kenobi n'y verra rien. En même temps, j'évite (lapsus révélateur...) j'hésite. Je veux lui montrer que je suis insensible, qu'il ne sache pas que cela me (m'a ?) fait chier au possible. Cette première réaction, instinctive, a pour prétexte le fait de le ménager. Mais (j'y pense alors que j'écris ces mots) c'est peut-être de la fierté et de l'orgueil mal placé. J'en ai acquis beaucoup, et en très peu de temps. Je veux pas qu'il se mette (lui aussi) à me prendre pour une conne. Parce que je ne le suis pas. (Merci, mes chevilles vont bien.)

Retour sur cette histoire de SMS avec le sportif, c'est pas très clair. J'ai eu son numéro vendredi 1ère heure d'espagnol, et je lui envoie un SMS 2ème heure de philo (genre "T'endors pas" ou "Courage, reste plus qu'une demi-heure" (sous-entendu "et t'as fini")). Et samedi matin, avant d'entrer dans le lycée pour quatre heures de torture, je le retrouve frigorifié devant le lycée, et il m'annonce qu'il va neiger ce week-end. Lorsque cette après-midi, je constate qu'il neige, je ne peux m'empêcher de penser à lui et de lui envoyer un SMS pour lui dire qu'il avait raison.

Extrait d'une lettre destinée à Elle. Je trouve qu'elle reflète bien ce que je ressens. Et en plus, elle m'épargne le besoin de faire un article. Mais un jour, il va falloir que j'explicite toutes mes relations, rien que pour ceux qui me lisent.

And I'll take you for who you are.

Dimanche 9 novembre 2008

... If you take me for everything...


http://madness.of.love.cowblog.fr/images/LoveisbyHermosaG.jpgCela se confirme à nouveau : les histoires d'amour qui viennent à moi sont toujours compliquées.
Je ne suis décidément pas "normale". Il y a toujours quelque chose dont j'ai besoin et qui n'est pas, ou alors un parasite pointe le bout de son nez (et/ou de son popotin, merci l'Anglais)... Enfin bref, le bordel.

Cette fois-ci, c'est l'attitude du Monsieur qui est on-ne-peut-plus brouillée. Il me perturbe, il me hante, il m'intrigue, il m'empêche presque de dormir, lorsque je me réveille je pense à lui... Et j'ose dire que je ne suis pas amoureuse. En effet.
Il n'a jamais été aussi distant au lycée que depuis que je sais qu'il est attiré par moi. C'est perturbant. Surtout que je suis une fille qui a besoin de proximité physique avec ceux qu'elle aime, qu'ils soient amis ou plus...
Cependant, par SMS ou sur MSN, il est incroyablement... différent. J'ai l'impression qu'il est plus concerné, plus proche, et plus touchant, également. On parle vraiment d'amour, sans jamais citer ce mot ni ses dérivés (bien entendu), et c'est tellement flatteur d'en parler avec lui, de comprendre qu'il tient vraiment à moi... de le lui faire comprendre.
Je parviens presque à comprendre pourquoi il agit ainsi. Il est timide, peut-être, il ne veut pas passer pour un salaud, certain, il n'est pas sûr... c'est le pire, et je n'en sais strictement rien.

Je ne veux pas risquer de perdre le puzzle des morceaux de mon coeur, qui n'est encore pas totalement reconstitué. Pas à cause d'une incertitude. C'est peut-être pour ça que je ne suis absolument pas pressée d'avoir une relation officielle...
J'ai eu une belle victoire, et je m'en réjouis... Un baiser, ce n'est pas rien, n'est-ce pas ? Surtout venant de sa part, et puis de ce qu'il m'en a dit... Non, je suis indéniablement fière d'avoir ce privilège. Malgré les conditions de "solitude" et de "silence".

I'll wait for him. As long as he needs.

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