Nothing unusual, nothing strange, close to nothing at all
The same old scenario, the same old rain,
And there's no explosions here...


Amour ? Non. Amitié ? Peut-être.

Nous, c'est simple. Et il y a ceux qui veulent faire passer ça pour compliqué, ceux qui aimeraient bien, au fond d'eux, être si désinvoltes. Mais ce n'est pas une chance, pas vraiment. J'ai l'impression de ne pas me respecter, de n'être rien de plus qu'une traînée, une fille qui n'aime pas, qui n'aimera jamais. C'est un peu ce que je suis, d'un côté. Une traînée. Et j'ai peur de ne pas savoir me relever.

J'en ai fait des conneries, ces derniers temps. J'en ai fait des conneries, avec mon cœur, avec mes sentiments. Galvaudés, avilis, pourris, en quelque sorte. Qui voudrait aimer une torturée telle que moi ? Qui désirerait un cœur flétri et un corps à l'abandon ?

Qui, à part lui ? Vous m'en direz tant. M. IP est exceptionnel.

Désir ?

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Le jour où la Lune est la plus pleine dans l'année.
Le jour où je suis censée manger mes gâteaux préférés : les gâteaux de lune.
Le jour où Il a pensé à moi, bien sûr...
Je pensais à samedi, bien sûr. Mais il est déjà super tôt, lundi.

Il vient de m'appeler. M. IP.
Punaise, oui, même en prépa je trouve le temps d'avoir une put*** de vie sociale.
J'ai froid. J'ai aimé l'entendre, même si... comme toujours, entre nous, les mots sont voilés.

J'ai décidé de mettre mon orgueil de côté. On vit mieux sans. [On fait aussi plus d'erreurs de jugement, soit...]
Tu n'es pas simple.
Toi non plus. Tu es compliquée.


Et nous en jouons, nous paraissons contrôler et maîtriser tout ce qui nous entoure, tout ce qui se décide en nous. Nous mesurons nos gestes, nous ne nous investissons pas corps et âme. Nous aimons follement, mais avec parcimonie.

Il. Parce que de 'tu', il est passé à 'il'. J'ai mal là où il m'a emportée. J'ai une soif de tendresse parce qu'il a emporté mon cœur.
Et je comble comme je peux. Je comble avec nos souvenirs communs, je comble avec d'autres personnes.
J'aime comme j'en suis capable, maladroitement, avec trop de mots.

Je ne passerai jamais outre M. IP, je crois. Pas avant de tout lui dire. Mais bien sûr, je n'aurais pas le courage de tout lui faire savoir. Peut-être un jour, si je rencontre la personne qui me le fera oublier, si je croise le regard d'un homme assez signifiant pour me faire perdre mes préjugés sur les mecs.

Vendredi aprèm', je savais que j'allais le voir. Vendredi matin, durant mes deux heures de philo, j'ai cru bon de laisser couler un peu de moi, un peu de peine, un peu de mots. J'ai écrit, analysé... Parce que sur nous, je pourrais parler longtemps, trop longtemps, beaucoup. Je pourrais tout dire, je pourrais répéter les choses indéfiniment, elles ne m'ennuieraient pas.
Lui, je le radote. Je le porte fièrement en flambeau. Je ne veux pas qu'il me quitte, pas réellement... Si je le voulais, il serait déjà parti, un peu. Ai-je déjà parlé de Snake ou même de ZYX à quelqu'un de ma nouvelle classe ? Non. De qui ne cesse-je pas de parler ? M. IP.

[Je prends les exemples de Snake et ZYX vu que je les ai croisés aujourd'hui.]

Voici les mots que j'ai brouillonnement écrits, une lettre qui ne sera jamais envoyée, à M. IP. Pas corrigés, bien sûr.

La recherche du Beau et de la Vérité.
N'est-ce pas ton but ? Quelque peu ambitieux, certes. Beaucoup trop à mes yeux.
Je n'aime pas l'idée que tu te cherches encore. En fait, j'ai cette sensation diffuse que tu ne sais pas encore ce que tu cherches, donc que tu ne le trouveras jamais. Tu pourrais passer toute ta vie à chercher sans cesse, mais tu ne te trouveras pas.
Pessimiste, je suppose. Tu n'aimes pas ça. Mais simplement, j'en ai marre d'être optimiste tout le temps. J'en ai marre d'être optimiste à ta place. Je suis sèche, tu sais. Finie. Rouillée. Mon cœur ? Je ne sais plus s'il existe. S'il est encore à toi ou s'il m'est revenu. Ou s'il est à Lui, envolé à nouveau. Je suis à bout, à bout... Tu me comprends ? Peut-être, peut-être pas. Es-tu seulement capable de me comprendre ? Non, et tu le sais très bien. Tu n'arrives déjà pas à te comprendre, pourquoi t'emmerder à regarder en moi ? Vulgaire, vulgaire. Langage, je sais !!
Je crois que ça me fait mal, quand même. J'ai été tellement impliquée dans notre relation, j'ai beaucoup trop laissé de moi-même, et je ne me sens pas capable de tout retrouver. De toute façon, tu me diras, je ne pourrai jamais tout retrouver, parce qu'une chose ne se déroule jamais deux fois identifiquement. Je sais, c'est logique.
Tu n'es même pas capable de comprendre toi-même notre relation. Tu n'es pas capable d'expliquer pourquoi, comment. On ne s'aimait même pas... Qu'est-ce qu'on a fait ? On s'est perdus ? On s'est perdus. Oui. Beaucoup trop. Comme deux amoureux que nous n'étions pas. Comme deux amants que nous ne serons jamais. Comme deux amis que nous ne sommes plus ?
Je n'arrive pas à te surmonter, je l'avoue. Te dépasser. Dépasser cette idée. Explique-moi comment on a pu, pendant deux ans, ne pas réellement se rendre compte de ce qu'on faisait, ne pas savoir consciemment qu'on était dans cette spirale du désir. Deux ans entiers. Des relations que j'ai expérimentées, sans vraiment y croire. Sans savoir que derrière eux, j'avais besoin de te chercher. Tu n'expliqueras pas... Tu me diras que non, que ça n'a pas duré deux ans, que ces deux années étaient vides. Que tout a commencé cette dernière année, cette Terminale. Je n'y crois pas. Je n'ai plus de recul, plus de souvenir. Je ne sais plus. Tu as toujours fait partie de ma vie. Et, quitte à t'inquiéter, tu ne me quitteras jamais vraiment. Et à vrai dire, je n'ai pas envie que tu partes réellement. Je dois être maso pour accepter l'idée que tu m'habites et que souvent, il m'arrive de te regretter. Oui je te regrette.
Tes révélations ont été un déclencheur. Déclencheur de ma racine du mal ? Non, non, ça, c'était avant. C'était d'autres. C'était moi. Étais-je amoureuse ? Le suis-je devenue ? Le suis-je encore ? Oui, peut-être, non. Je ne peux pas dire que ça a été le début de ma perte, même si c'est vrai. Je ne peux pas te blâmer pour cela parce que c'est ma fragilité qui est mise en cause et non pas ton attitude (ou alors, on a chacun des torts). Ouais, on a chacun des torts. Comme dans toute relation humaine. Ce n'est jamais de la faute d'une personne, c'est toujours les deux. Même si, on le sait tous les deux, le coupable est toujours masculin... =)
J'ai du mal à dépasser ces trois ans, parce qu'en plus, le pire, est qu'elles n'ont pas abouti à quelque chose ! Tu t'en rends compte ? Est-ce que tu peux comprendre ? J'avais besoin de toi. Tu es simplement parti, me laissant encore plus désœuvrée. Parce que l'autre con, même s'il m'a fait la même chose, je n'avais pas de sentiments profonds pour lui. Toi, c'était différent, c'était toi ! Je t'aimais vraiment, même si ce n'était qu'une amitié, même si je ne me voyais aucunement finir mes jours à tes côtés, c'était toi.
Tu ne te rends peut-être pas compte de l'influence que tu as eu sur moi. Moi-même, je ne la saisis pas très bien.


I would like to give up.

Dimanche 13 septembre 2009

I'm feeling alive all over again, as deep as the sky, under my skin,
Like being in love for the first time...




Aucun de nous deux ne part si l'autre ne part pas.
J'ai confiance en toi. Je crois en toi.

Tu te rends pas compte...


Tu me manques. J'aurais aimé te dire que merde, tu me manques, que j'ai envie de la chaleur de tes bras, de te sentir contre moi, de te voir quelques instants, te voir encore plus beau et encore plus... toi. Toi.
J'aurais aimé te dire que pour une fois, tu avais fait couler mes larmes. Par ton absence si distinguée. Parce que je n'ai pas pu m'empêcher de t'assimiler à ce film si marquant et émouvant. Sûrement parce que j'ai un trou dans le cœur.
Pour la première et l'unique fois.
J'aimerais te dire de venir fouiller dans mon cœur, pour voir ce qui n'y va pas, pour comprendre les choses que je n'ai pas comprises. Mon être, mon devenir. J'aimerais avoir la force de me laisser tomber en toi. J'aimerais que tu comptes pour moi comme Il comptait. Mais ça, tout ça, je ne peux pas, c'est au-dessus de mes forces.
C'est con. Je t'aime, mais je ne t'aimerai jamais assez. Quoi que. L'amitié est plus forte que l'amour.

Certes. Mais tu me manques quand même.

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And I don't know if I'm ready for this, I don't know if I want it or not.


Avant, nous deux, c'était 'rien'. Avant quoi ? Avant cette année de Terminale, tout simplement ; avant le début de mon blog.
Non, ce ne serait pas vrai de dire que ce n'était rien. Rien comparé à ce que ça a engrangé, rien comparé à la teneur de ce 'nous' au final.
Si vous voulez tout savoir, je vous renvoie aux articles de cette catégorie.

Mais voilà, il m'a appelée. Et je suis faible, faible face à lui. Je lui pardonne tout. Son silence, parce que le mien était pire. Ses doutes, parce que je peux les comprendre.
Et pourtant, d'ordinaire, je les aurais foutus au diable, ses doutes. À n'importe quel autre mec, j'aurais crié à la gueule que non, ce n'était pas très courtois de sa part, que oui je méritais un peu plus d'égards, que merde les autres tu t'en fous. J'aurais joué l'égoïste, je lui aurais dit de penser un peu à moi. Mais lui, sa douleur, ses souffrances me font perdre la tête, et étonnamment (ou pas) je tiens plus à son bien-être qu'au mien.

Son appel aurait dû me rendre heureuse. J'aurais dû jubiler, me dire qu'il ne m'avait pas oublié. Au lieu de ça, j'ai ressenti comme une chape sur le cœur, lourd. J'ai repensé... à tout. J'ai regretté, un peu. Trop, peut-être.

J'ai tourné la page. Je croyais être apaisée. Cependant, je me rends bien compte que vraiment, vraiment, je ne le suis pas.
Je lui en veux, parce que je ne suis pas parfaite, parce que j'avais besoin de lui et qu'il ne me l'a pas rendu. Je lui en veux, pour tous les mecs à qui je n'ai pas pu le dire, pour m'avoir laissé croire qu'il serait différent.

M. IP, toi et moi, ça n'a jamais été que 'rien'. Si tu savais comme je déteste ça. Si tu savais tout le respect que j'ai pour toi.
Si tu savais comme j'aimerais savoir t'aimer, comme j'aimerais avoir le cœur en miettes, en feu, juste pour cette impression. De vivre.
Quand je repense à tout ce qu'on a vécu, j'ai un sourire, mais pas de serrement du cœur.
Je sais que tu es l'un de mes meilleurs amis. Mais j'ai l'impression de devoir tourner la page.
Et je n'ai pas mal.

Un ami m'a dit un jour que j'avais déjà trop souffert pour avoir mal encore.

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