I won't let you win...

Mardi 3 mars 2009

Within the darkness
You are the light that shines a way...



 
Bien sûr qu'il a gagné. Je l'aime. J'ai besoin de lui. Je l'embrasse (dans le cou). Je le câline. Alors oui, c'est lui qui a gagné. Parce qu'il a déjà gagné mon cœur, même si je fais encore des efforts pour le conserver.

Je ne veux pas abandonner avant d'avoir complètement perdu. Avant d'être sûre sans détour qu'il ne m'aime pas. Et je suis tenace, cette fois. Je ne le laisserai pas en paix longtemps. Je lui demanderai chaque jour s'il compte me parler. Cela fait tout de même trois semaines qu'il le sait... Je ne veux pas fuir devant lui, même si ça finira par me briser, encore une fois.

Lui et moi, apparemment, ça ne se voit pas tant que ça. Moi qui trouve que je l'embrasse trop, que je le colle trop, que j'ai un besoin maladif de lui qui ne se voit que trop, je suis surprise. J'ai fini par l'avouer à celle qui ne le voyait pas.

J'ai tenté d'amorcer le sujet hier. Je préviens, c'est très théâtral. Je lui ai parlé de l'affaire en parlant de ce qu'il a depuis trois semaines (ma lettre), lui disant qu'il a dû avoir le temps de réfléchir. Devant son air perplexe, son frère et une de nos bonnes amies, il a fait celui qui ne savait pas. J'ai donc évoqué le mail, il m'a dit qu'il me répondrait si je le voulais, tout en se foutant légèrement beaucoup de moi. J'ai tenté de bien le prendre... J'ai quand même dit l'essentiel, que ma patience allait s'effriter et que j'avais besoin d'une réponse pour passer à autre chose.

Aujourd'hui, il m'a assuré que c'était pas méchant, hier, et qu'il n'aimait pas en parler lorsque nous n'étions pas seuls. J'ai délié ma langue, dit que nous, ça ne se voyait pas, paraît-il.

Un peu plus tard, je l'ai pris à part, en disant qu'on ne se verrait jamais seuls, il a vaguement acquiescé, et ça m'a énervée : « Tu comptes me parler comment ? ». Sa voix, pleine d'agacement contenu (alors qu'elle est ordinairement dénuée de toute émotion passionnelle), m'a rétorqué qu'il ne savait pas, désigné ses potes et je l'ai pratiquement jeté vers eux, me détournant de lui par la même occasion.

Il reste toujours aussi énigmatique, affirmant qu'il se verrait très bien en pape, et en même temps, refusant de me dire un simple "non"...

Darling est fière de moi.
Je ne le suis pas. =(

Mots doux...

Leave your word !

Par Darling le Mercredi 4 mars 2009
Je suis fière de toi parce que tu es tenace. Il faut que la situation soit claire, au cas contraire tu risquerais d'avoir énormément de mal à oublier, et même à vouloir oublier. Tu auras des espoirs, et par la suite des regrets.

C'est pour ça que je suis fière de toi. Il faut qu'il te donne sa véritable raison. Je suis fière aussi que tu aies réussi à confier tes sentiments, c'est bien.

Continues, ne le laisse pas tant qu'il ne te répondera pas.

En tout cas, on peut ajouter une nouvelle tare à son merveilleux profil : la lâcheté.
Par Grand.P.and.Cie le Mardi 21 juillet 2009
C'est dur d'être dans une situation ambiguë. Enfin je pense que c'est un peu ça. ou je me trompe je sais pas!
 

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