Tomorrow is THE day.

Mercredi 1er septembre 2010

Alors, ça y est, ton mois humanitaire est terminé, tu rentres demain. Tu rentres, tu te poses, tu dors un peu, et jeudi, c'est ta rentrée. Tu m'envoies un message, tu me dis que tout va bien. Je souris, j'ai le cœur qui bat, brisé, il s'éteint.
C'est comme ça que c'est censé se passer, c'est comme ça que je suis censée ne pas t'aimer.

Parce que, c'est vrai, je ne t'aime plus, depuis si longtemps, mais je m'accroche au souvenir de nous, parfois, dans mes jours difficiles. Plus depuis longtemps, mais parfois, l'accès de nostalgie revient.
Et je me rappelle que tu n'es pas la personne "gamine" que décrit le meilleur ami (qui ne t'aime pas). Tu es la personne peu sûre d'elle, égoïste, intelligente, rassurante, et fuyante. Tu es celui qui m'a aimée, un jour, alors que je ne m'aimais plus. Et tu m'as trouvée belle. Et je t'ai trouvé beau.

Alors, pour tout ça, pour ces mois de peine, d'errance, pour ces années d'amitié, de respect, je me devais de l'écrire.
Je me sens mieux seule, sereine, bien plus qu'avant.

Tu me manques quand même.

Et demain, c'est ma rentrée scolaire. Je penserai à toi. Nul doute que je penserai à toi.
Tu me manques. Quand même.

Mots doux...

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Par Satine le Jeudi 2 septembre 2010
c'est tellement paradoxal... je n'ai vraiment jamais rien vu de si compliqué que l'amour.
Par ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir le Samedi 4 septembre 2010
La nostalgie nous perd si vite. Je m'y perds si souvent, en fait, c'est ainsi, je sais que c'est mauvais, mais je suis tellement bien, coincé dans ma tête, et quelques temps avant.
Si je vais bien ? La, j'avoue que je ne sais pas. Comment se sent-on, lorsque l'on croise le garcon qui nous suspend, le garcon de l'intense, de la pauvre étincelle qui nous fait vibrer depuis le début de l'été, comment se sent-on donc, lorsque l'on croise ce garcon le jour de ses dix-huit ans (les miens, donc, le deux septembre dernier), main dans la main avec une fille ?
Réponse : comme une rue vide. Sans sens, sans vie, déserte.
Et surtout, comment se sent-on, quand le lendemain il envoie un message, ignorant, en trouvant une bête excuse au fait que l'on n'ait pas pu se voir la veille ?
Réponse : conne. On se sent conne. Depuis combien de temps cela dure ?
Je suis désolée, je suis désolée, ta question n'était que simple formalité, et moi je m'étale, je m'étale encore, mais je suis dans un tel état depuis un jour et demi.
Je suis désolée.
Parle moi de toi, ton article empli d'une certaine nostalgie traduit pourtant quelque peu une sérenité de l'âme, est-ce le cas ?
Je t'embrasse. Courage, et j'espere que ta rentrée s'est bien passée.
 

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