During the struggle,
They will pull us down
But please, please
Lets use this chance
To turn things around
And tonight
We can truly say
Together we're invincible.
They will pull us down
But please, please
Lets use this chance
To turn things around
And tonight
We can truly say
Together we're invincible.
Au fond, ces derniers jours, je n'ai pas arrêté.
Je profite d'une connexion lente et capricieuse pour vous poster cet article. J'espère avoir plus de temps ce WE mais en ce moment, j'avoue être un peu sur les nerfs, un peu capricieuse moi aussi. Peut-être en raison du manque de sommeil, de l'incompréhension vis-à-vis de N. et de ma colère intestinale contre moi-même. C'est tellement simple de se détester, c'est un peu plus difficile de s'extraire de cette impression.
J'ai été à la soirée Polytechnique samedi, c'était... vraiment bien. Oui, c'était bien. Je me suis libérée, j'ai enfin dansé comme je voulais, j'ai ressenti la musique, j'ai un peu bu, j'ai passé la nuit debout, j'ai fumé (que des clopes), j'ai marché, j'ai vu le soleil se lever, j'ai pris le premier RER.
J'ai croisé (rencontré) un Allemand, plutôt sympathique, mais... il ne me reste qu'un mois avant la fin de l'année, trois semaines plus exactement. Je ne vais pas me lancer dans une affaire trois semaines avant mon déménagement. (C'est bizarre de l'écrire. Trois semaines.)
Je suis arrivée le dimanche matin à 6 heures du matin. Je me suis sentie légèrement minable en me réveillant peu avant midi... et puis, le SMS de 14 heures. « Je ne sais ce qui me manque le plus. Toi, nos conversations, ta guitare. »
Tu n'es qu'un connard en fait, tu sais. Oui, je le pense sincèrement. Oui, je t'en veux énormément. Certes, trois semaines avant la fin (ou peut-être deux, pour toi...), ce n'est rien, mais j'aurais voulu en profiter en ta compagnie, avec ton amitié. Une dernière fois. Je déteste quand les choses sont en suspens. Non, je n'aurais pas craché sur un peu de tendresse, un peu de corps-à-corps bien pensé. Mais j'aurais pu m'en passer si tu m'avais livré un peu de toi.
Et si tu m'évites parce que tu penses que ça te fera mal... dis-le-moi, au moins, bordel, dis-moi. On ne se verra plus, après les oraux, plus jamais de notre vie, probablement. Laisse-moi plus qu'une dernière image de salaud. Réponds-moi, au moins.
Le dimanche aprèm', je vais voir Midnight at Paris avec une copine, vers 14 heures. Très beau film. Je ne vais pas en parler plus en détails, mais la conclusion est bonne. Carpe diem... Je devrais en apprendre un peu plus, c'est théoriquement ma philosophie mais avec N. je n'y arrive pas. Et puis, minuit est la plus belle heure du monde (la preuve, K. et moi sommes sortis du Monoprix à minuit, hier... haha) !
N'importe quelle personne censée se serait reposée le lundi, surtout que je n'avais pas cours. Je me suis réveillée (sans réveil !) à 9 heures, alors que je comptais partir de ma chambre à 11 heures et des poussières. Bref, le temps pour faire plein de choses, préparer un petit-déjeuner auquel je n'ai que peu touché, sortir acheter un cahier et faire un tour en me perdant (typique de moi, tout ça), prendre le bus tant honni (celui qui me menait aux concours), puis le métro (qui s'arrête là où j'ai passé les concours...), et arriver enfin à la station où je n'ai que cinq minutes de retard (et je n'en aurais pas eu si le train n'avait pas eu de problèmes) !
Oui, j'avais rendez-vous avec un ami. Ou plus exactement, le frère de M. IP, et quiconque connaît un peu notre histoire (cet ami et moi, parfaitement) s'en serait méfié. Je suis le genre de fille à ne pas prendre en compte le passé. Parce que nous en avons un, tout de même. Enfin, je ne sais même pas. J'ai un passé avec son frère mais est-il seulement au courant ? Est-il au courant du centième de ce que j'ai ressenti pour son frère, d'une parcelle de ce que lui et moi avons pu faire dans notre vie ?
Peu importe, toujours est-il que j'ai passé l'aprèm' à la fac' (suivre les cours de médecine) avec lui, puis je l'ai accompagné chez lui. Nous avons regardé les bouquins de médecine, j'adore ça en réalité.
Un mec qui a un gros cerveau est plus sexy qu'un mec avec une grosse b*te. (Je refuse qu'on tombe sur mon blog en tapant certains mots, je me censure donc.) Tellement plus sexy.
Mais... je crois que je connais cet ami depuis trop longtemps. Rien entre nous n'est possible, c'est comme s'il était un ami d'enfance que j'avais désexualisé. Alors que son frère... AHEM, je vais me taire.
J'ai dîné avec lui aussi, il m'a fait à manger, ça m'a douloureusement fait penser à N. Ah, et aussi, je n'ai pas cessé de parler de K., de mon meilleur ami.
Du fait que je n'avais pas le besoin d'être avec un mec parce que K. m'offre suffisamment (sauf le sexe, la présence constante et les SMS). Du fait qu'il était quelqu'un de grandiose. J'ai dit le mot "meilleur ami" presque tout le temps, à croire que j'en suis amoureuse (mais je sais que je ne le suis pas, hein !).
Il ne trouve pas cela malsain, mon ami. Parfois, je me dis que ça l'est. Parfois, j'ai des doutes en raison des "conventions sociales". Et puis, je me dis que si lui et moi le ressentons bien, c'est parfait. C'est ça l'important. Nos sentiments, pas le regard des autres.
Il ne sait pas tout de moi, pourtant, K., il ne sait pas que je me trimballe avec un paquet de cigarettes ces derniers temps, il ne sait pas que je ne fume pourtant pas, et que je n'en ai pas besoin. Il n'aime pas ceux qui fument, je ne vois pas pourquoi je devrais tout lui dire.
Nous venons d'aller dîner. J'ai mangé comme une ogresse (comparé aux jours précédents). Cela fait du bien. J'ai même pris une glace après.
J'ai un problème de nourriture et je le vis mal. Je vis mal de ne pas manger et pourtant... je retrouve cette angoisse du début de l'année. Ce qu'on appelle "anorexie", dans le langage médical (et le livre de mon ami). Cette perte (in)volontaire d'appétit. Qui a entraîné un amaigrissement et une fatigue globale, au début de l'année. Qui, là, n'a duré "que" cinq jours. Ce n'est pas handicapant, ce n'est qu'à peine physiquement éprouvant. C'est l'anorexie au sens médical du terme, le sens strict, sans aucune des connotations mentales (maladies...) que cela implique.
Et elle me manque ma petite F., bordel ce qu'elle me manque, j'ai envie de lui parler, j'ai envie de gazouiller avec elle au téléphone, j'ai envie de lui dire. Elle me manque, manque, manque.
Je crois que je vais aller lui téléphoner. Au pire je la dérange et je la rappellerai. Au mieux, elle a du temps pour moi.
J'ai bien rit à propos de ton tour en se perdant x)
Enfin. Je comprend ta colère pour N., il est vraiment nul de pas répondre. Je comprend pas ce que ça lui coute.
Contente que tu passe de bon moment.
En tout cas, ta relation avec K. Ressemble vraiment à celle que j'ai avec A., en parler tout le temps et penser que je suis bien célibataire mais avec A. D'ailleurs j'ai eu le même problème des clopes, comme je ne fume pas mais que j'en ai presque tout le temps dans les périodes de tension. Enfin il s'y est fait. J'imagine que K. aussi s'y ferai.
J'ai pas trop le temps de m'attarder ces derniers temps. :/
Prend soin de toi ! Bisous