Oh, it's what you do to me...
Rien de tel qu'une grasse matinée pour commencer le jour de son anniversaire. Non, c'est vrai ! Le mieux, encore, c'est de se lever sans réveil, à 7h30, alors que le réveil lui-même est censé sonner à 8h58.
De se préparer en toute lenteur d'ici 10 heures, le début des cours.
D'aller déjeuner alors avec cette autre qui a eu son anniversaire dans la semaine.
D'entendre ces Joyeux anniversaire, peut-être donnés sans cœur, mais peu importe. Mes amis me l'ont dit, quoi de plus important ? Bien sûr, il manque F., il manque J., mais j'ai tellement plus pour eux que peu m'importe qu'ils ne m'aient rien dit. Je ne connais pas les leurs, de toute façon...
C'était ma journée, vous le savez. La journée de mes 19 ans. Et j'avoue avoir écrit, la veille, que je ne voulais pas avoir 19 ans. Que j'aurais aimé sauter de 18 à 20 ans, comme ça, sans passer par cette case maudite des 19. La veille, j'ai eu cet accès de déprime intense. Toute la journée.
Mais oui, le 10, ça s'est subitement arrangé. Alors non, je ne vais pas faire le récit de ce qui ne va pas.
Vers 20 heures, j'ai dégusté le gâteau à la fraise, et vers 21h30, nous sommes allés au restaurant. Je n'ai pas autant mangé depuis très longtemps, surtout en comparant à toute ma semaine (ténue côté alimentation !). J'ai pris un cocktail maison, bu deux verres de vin rouge, une soupe pékinoise, mangé un bol de riz en entier, et une glace chez Amorino. La soirée était vraiment plaisante. Mon récit est court mais j'ai adoré devenir rouge sous l'effet du piment, de la chaleur et du vin, et redevenir "normale" en quelques minutes à peine. J'aime l'idée de pouvoir boire en tenant l'alcool, cette idée qui se reconfirme (je dis que c'est génétique !).
J'avais peur de cette journée, peur d'avoir 19 ans, mais finalement, c'était des 19 ans parfaits.
J'ai dû écrire le mot "Merci" des dizaines de fois hier, mais ici, je vais extrapoler. Comme d'habitude.
Mais ne pas le penser en l'écrivant, pour moi, c'est le summum de ce que je déteste faire. J'aimerais que les gens qui n'en ont rien à faire de moi ne me le disent pas. Surtout si c'est pour le faire par MP.
Enfin, mes SMS et mon mur FB ont adoré... ^^
M. IP me manque, aujourd'hui. Aujourd'hui seulement ? Son chou à la crème anglaise (comprendre : moi) ne sait pas. Après tout, moi, j'y crois, dans un an on se retrouve. On ne s'aime pas, mais on se retrouve. Un an. Rien que d'y penser, de penser à ce que j'ai assaini en un an (et ce qui m'a pris une bonne partie de mon énergie l'année dernière), à tout ce que j'ai passé pour en être là aujourd'hui, j'ai l'orgueil d'être fière du chemin parcouru.
Darling est-elle revenue ? Je n'y crois qu'à moitié, surtout après tout ce temps. Mais elle, je l'ai aimée si fort... La perdre m'a fait mal, j'aurais aimé son soutien durant l'année, j'aurais aimé qu'elle soit présente lors de mes coups de blues, j'aurais aimé pouvoir lui raconter tout ce que j'avais envie de dire à quelqu'un.
Je pourrais continuer avec une pensée pour tous, vraiment, négative ou positive.
Je ne vais qu'ajouter des noms, certains, des petits commentaires, des bouts de cœur.
Nic Chouchou Nic, merci, j'ai eu des relents de ces deux années passées ensemble et je n'en retiens que les bons moments, même si les mauvais ont existé entre nous. ZYX, je crois toujours en tes promesses, et ça me fait toujours mal, sauf que savoir que tu ne veux pas me faire de mal est censé arranger les choses. Censé. Cela n'empêche rien au fait que tu me manques. D., bien sûr, comment pourrais-je t'oublier ? Je ne peux rien dire de plus sur toi, je n'arriverais pas à te "rendre hommage". Mon Chou, de l'année dernière, mon cœur bat toujours aussi fort pour toi, l'une de mes amitiés les plus belles, éphémères et intenses. Merci P. pour ton message, merci de me l'avoir souhaité alors qu'on ne se connaît que depuis 10 jours. Ma choupinette, la force de mon affection pour toi ne se mesure pas aux minutes que nous avons passées ensemble, trop peu. Ma Pareille, toujours présente après ces quatre ans d'amitié, ces heures passées au téléphone me font du bien, à parler de rien et de tout avec toi. Toi, le second J., j'ai tant de mal à croire que tu es encore présent alors qu'on s'est vus en pointillés l'année passée, c'est fou. Mais j'ai une pensée émue pour toi. Et ma rock star, pour finir, parce que je pense à toi, un peu, que je me demande comment tu vas.
Je lance une petite mention spéciale à ces bouts d'chou, que j'ai connus lorsqu'ils avaient 10 ans, 11 ans peut-être, et qui sont toujours là dans mon entourage à 16 ans (B., Q., et le psychopathe aussi...) !
Les autres, que dire sur vous, à part que je pense fort à vous, et que j'aimerais tant être plus présente pour vous !
À vous, les Cowblogueurs, merci. Rémi, merci du fond du cœur. Manon, ça m'a beaucoup touchée.
Et encore Bon anniversaire!!! :-D passe une bonne soirée bisous
A bientôt au pire on se voit le 18 hihi ^^