De la douleur du manque de toi. Encore.
Jeudi 8 septembre 2011
18 août. J'écrivais quelques mots, si vrais.
Je me hais de ressentir le manque de toi.
Soyons honnêtes deux secondes, je te connais depuis 6 mois à peine, je ne t'ai pas fréquenté pendant 4, et je pense encore à toi, parfois.
Qu'est-ce que ça veut dire ?
Il ne s'est jamais rien passé, alors il faut que tu t'en ailles de ma tête. Tout de suite. Et que tu libères mon cœur. À l'instant même.
8 septembre. Je les ressens encore plus fort.
Tu me manques, N., p*tain c'est insupportable comment tu me manques. Je n'arrête pas de parler de toi, de ramener des petits détails à notre histoire. Si je pouvais donner pour que tu me reviennes, même amicalement... tu ne devines pas, tu ne peux pas, tu ne sais pas. J'aimerais tellement poser des mots pour TOUT te dire, sans aucun détour, t'avouer le moindre de mes sentiments, jusqu'à ce que tu comprennes.
C'était un de ces coups de foudre que je ne me pensais pas capable de ressentir vraiment. Bien sûr, j'ai déjà eu des coups de cœur, à sens unique, mais l'impression que tu m'as rendue, c'était l'une des plus belles du monde.
Je pense tellement à toi que j'ai en partie utilisé notre histoire pour une autre. Je voudrais, un jour, être capable de nous écrire. Avec le recul d'une personne qui n'est plus amoureuse.
Je crois, je n'en suis pas certaine, que je suis toujours amoureuse de toi. Même sans te voir. Je ne peux m'empêcher, inconsciemment, de comparer tous les mecs que je rencontre à toi, de reconnaître dans chaque mec croisé dans la rue une petite marque de toi, tes cheveux, ton odeur.
Je ne suis plus la même, tu as pris une part de moi le premier jour, et de croire que tu avais une petite amie n'a rien changé, cela n'a fait que retarder les questions et les tortures mentales.
Je croyais que j'étais guérie, le jour où tu m'as dit que tu allais voir ton ex et que je n'ai rien ressenti. Mais tu m'avais dit que tu m'enverrais un message, et tu ne l'as pas fait, et je viens de penser à l'instant que tu t'es peut-être remis avec elle, reniant tous tes principes et ce que tu disais, oubliant qu'elle t'avait fait tant de mal. Elle doit être une fille exceptionnelle, si elle est capable de te toucher.
Il faut croire que j'aime me torturer inutilement. J'ai essayé de me persuader, tu sais, de te couper de moi, comme on couperait un membre névrosé. Mais comment ? Comment oublier ?
Je sais que des millions de gens sont passés par des ruptures avant moi, amicales, amoureuses. Je sais que moi aussi, j'y arriverai. Mais pas si le souvenir de toi bat dans mon cœur comme pour me tenir en vie.
Efface-toi, je t'en supplie. Si tu m'aimes ne serait-ce qu'un tout petit peu, pars, fuis, tu n'as pas ta place ici.
Vendredi 12 août 2011
There's room to believe, out of sight, out of mind, out of reach...
Start over is no way to begin...
Start over is no way to begin...
Je viens de retrouver des mots que j'avais écrits sur lui. Et je voudrais les poster ici, les immortaliser. C'était il y a un mois, seulement un mois.
N., tu sais, tu me manques.
Ton être entier me manque, la manière dont tu réagis, ce que tu dégages en ma présence (ou sans moi). Cette complicité entre nous me manque, tes mots apaisants, tes sourires magnifiques. La maturité que je perçois (percevais) me manque, les non-dits que j'aurais aimé t'avouer, la chaleur que tu contiens. Ce que nous n'avons pas vécu, par manque de temps ou par peur, me manque.
J'aimerais avoir le courage de te dire que, l'année prochaine, j'aimerais que nous ayons une relation plus stable, moins intense, et plus durable. Que l'on se voie, que l'on soit amis. Pour de vrai.
Je ne veux pas interférer dans ta vie si tu ne veux pas de moi, mais j'ai besoin de savoir que tu ne veux pas de moi...
Ce que j'ai barré, c'est faux. Je m'en rends compte aujourd'hui, à quel point je me suis enfoncée dans le déni, comme toujours.
Je ne suis pas la reine du déni pour rien.
Jeudi 11 août 2011
What are we? Where are we heading? What's the whole point of... all of this? Is there any real motivation behind everything? Where are my feelings? What should I feel? What do I really feel? What am I waiting?
Je suis en train de tout foutre en l'air, je suis trop pleine de colère.
Je me sens écartelée entre deux sentiments, pas contradictoires en soi, mais terriblement éprouvants à ressentir.
Mc. me manque par ses gestes, son odeur, nos nuits, je suis frustrée parce que je repense à notre seske, il est vraiment adorable et son e-mail m'a fait plaisir, ça voulait dire qu'il pense à moi, même loin, même sans connexion Internet fixe. Je suis frustrée de ne pas l'aimer comme il le mériterait, de ne pas en être capable (bien qu'il ne demande strictement rien, au contraire).
Mais... N. me manque atrocement, et lui ne pense pas à moi, pas assez pour me répondre apparemment, et chaque chanson, chaque instant, chaque allusion à ce que nous avons partagé, d'une manière ou d'une autre, ça me tue intérieurement. Je suis amoureuse de lui, encore, toujours, c'est lui que j'aime.
Je ne survivrai jamais en prépa' si je suis amoureuse d'un mec qui ne me regarde même pas. (Et putain, ma dernière lettre pour lui exprime encore ce que je ressens, je n'y arriverai jamais...)
J'ai envie de tout foutre en l'air, d'envoyer valser ces deux hommes qui me bouffent le cerveau. Pour résumer, je suis amoureuse d'un mec qui ne me regarde pas, et un autre me manque et je n'arrive pas à déterminer la nature de mes sentiments pour lui. J'irai loin dans la vie, je vous le jure...
Je voudrais être indépendante. Et bien que la plupart du temps, je le croie et je le sois, c'est dans ces moments de faiblesse qu'il est difficile de se reprendre en main.
Dimanche 29 mai 2011
I was just guessing at numbers and figures,
Pulling your puzzles apart.
Questions of science, science and progress,
Do not speak as loud as my heart.
Pulling your puzzles apart.
Questions of science, science and progress,
Do not speak as loud as my heart.
L'esprit humain peut si facilement occulter ce qui lui déplaît. Ou alors c'est moi et je suis réellement la reine du Déni. (Je ne crois pas que ce soit une faculté à admirer mais soit.)
Parfois, je croise N. encore, comme la dernière fois dans la cuisine des filles du couloir d'à côté (il a un problème avec la porcherie de notre cuisine et je le comprends tellement, moi aussi). Après coup, quand je le vois tenir son bouquin de Nietzsche, je me dis que c'est vraiment le mec parfait et que s'il était moins parfait, je me sentirai mieux.
Et bien longtemps après... je me rends compte que son absence ne me tue pas. Peut-être parce que je ne l'aimais déjà plus, ou alors je ne l'ai jamais aimé. Il se passe un truc bizarre et récurrent chez moi, que je vais essayer d'expliquer sans passer pour une fille pourrie gâtée qui ne sait pas ce qu'est l'amour (c'est peut-être le cas en réalité).
Quand j'ai été amoureuse de M. IP, ce qui a duré un moment sans qu'il ne me donne de réponse malgré mes constantes allusions, je le vivais bien. Et un jour, je me suis décidée à lui demander clairement, sauf que je n'étais déjà plus tellement amoureuse de lui quand je le lui ai demandé. C'est très déconcertant de le vivre et de s'en rendre compte, et encore plus d'aller jusqu'au bout par pur intellectualisme. Mais je ne pouvais pas lui expliquer que je ne ressentais déjà plus le même frisson et que tout s'était éteint, il n'aurait pas compris mon insistance.
Et j'ai la désagréable impression que le même scénario se répète en ce qui concerne N., c'est totalement dégueulasse (si je puis me permettre). J'ai l'impression d'être un robot qui ne fonctionne que d'une seule manière, selon un seul schéma, et qui est incapable de s'en détacher. Sauf que je n'ai toujours pas demandé à N. et que j'ai déjà programmé de l'embrasser un jour, un léger baiser sur ses lèvres, en guise de souvenir. Juste un souvenir, pas de promesse ni de déclaration d'amour. (La question du siècle, c'est, est-ce que je l'aime ?) Alors oui, K. aura beau louer mon indépendance, moi je maudis mon inconstance. J'aimerais savoir expliquer à N. le cheminement de mes pensées, la direction qu'ont pris mes sentiments, mais sans passer pour une illuminée.
Je vis très mal le fait de ne plus l'aimer alors que j'ai si longtemps montré le contraire. Et j'intellectualise, oui, alors j'ai vraiment envie d'aller jusqu'au bout de la démarche, sans bien me rendre compte si c'est parce que je l'aime ou parce que je refuse de me faire dominer par cette absence d'amour. Je ne veux rien regretter, mais si j'y pense, je pourrai tout aussi bien regretter de lui dire que je l'ai aimé (je l'ai probablement fait, non ?) au lieu de le lui cacher. Je ne sais pas, je ne sais plus rien, il est tellement troublant.
Plus le temps passe et plus je prends conscience du fait que tout est contre notre relation. Que nous sommes réellement incompatibles amoureusement sur de nombreux points. D'accord, c'est laisser beaucoup de place à la raison et très peu aux sentiments, mais il nous aurait été impossible de continuer sur le long terme.
Je reste persuadée qu'il aurait pu être un excellent ami si je n'avais pas été attirée par lui dès le tout début. Cette sorte de coup de foudre que j'ai intentionnellement réduit parce que je croyais pouvoir contrôler mon cœur. Mais une fois que j'ai eu cette pensée impure en tête, elle a pris tout le temps de se développer, de grandir, d'être alimentée. Et elle est devenue un arbre gigantesque dont j'ai du mal à arracher les racines. Mais je le fais tout de même.
C'est une personne qui a très peu de défauts. Vraiment.
Je ne sais pas citer nos incompatibilités, il est bien trop tard pour que j'y pense sérieusement. Mais la religion, la distance, pourraient en faire partie.
J'ai imaginé toute seule que je pouvais être amoureuse, et j'ai cru l'être. J'imagine toute seule que je l'ai imaginé, et ce sentiment s'estompe. Je constate avec effarement la distance que j'ai avec mes sentiments. J'observe avec suspicion l'incohérence dont je fais preuve.
Je croyais pouvoir quitter la Folie avec lui et pour lui, la vérité c'est qu'il m'y enfonce encore plus. Peut-être que j'ai quitté la Folie pour moi, et que j'ai voulu croire que c'était pour lui. Pour me donner une raison. La seule raison, c'est le temps.
J'ai 20 ans bientôt. Je suis grande. J'ai grandi.
Et il est deux heures du matin et je devrais aller dormir au lieu d'écrire des articles comme j'enfilerai un collier de perles.
(Le prochain est sur les compliments que j'ai reçus et Mc., promis.)
Et il est deux heures du matin et je devrais aller dormir au lieu d'écrire des articles comme j'enfilerai un collier de perles.
(Le prochain est sur les compliments que j'ai reçus et Mc., promis.)
Samedi 21 mai 2011
Fate, J. told me. Of course it was fate. We are meant to be together. But he doesn't want, it made me feel horrible. However I still miss him so much, every single second.
N. me manque, c'est incontestable. Mais... tout est pire, j'ai l'impression que je ne m'en sortirai jamais, qu'il n'y aura jamais de "nous". J'ai l'impression que mes sentiments pour lui m'aveuglent, et en même temps... je ne sais pas, je suis tiraillée entre l'espoir et la résignation.
Je ne vous ai pas raconté ce qui s'était passé jeudi 19. Je n'avais pas le courage de faire face, mais au fond, ça ne change rien de l'écrire ici, ou pas grand-chose. Je me sens pitoyable et méprisable rien que d'y penser.
Je suis allée chercher E. à la sortie du Parc avec mes deux J., et je savais pertinemment que j'aurais pu y croiser N. mais je ne voulais pas (c'était à lui de venir me voir, et pas par obligation, mais juste parce qu'il en avait envie, ce qui est soit dit en passant râpé). Et... j'ai cru le voir, j'ai donc pressé mes amis dans le wagon. Et je le vois pour de vrai, je ne suis pas folle, nos regards se croisent, je sais qu'il sait que je l'ai vu mais je détourne le regard extrêmement vite pour me tourner vers mes potes. Et Y. me fait coucou, et mon Dieu je l'ai ignoré (je lui ai tourné le dos).
Sur 600 personnes, c'est lui que je vois. Encore une fois. C'est quand même assez incroyable comme coïncidence.
Après le verre et tout ça avec mes potes (un Mojito fraise pour ma part, où l'alcool et la fraise sont en quantité très limitée, puisque je me lève sans avoir aucun ressenti d'alcool...), on parle un peu et E. lâche le fatidique détail sur son voisin, qui me fait tiquer. Et plus il donne d'informations, notamment sur sa guitare et ses deux TIPE, plus je comprends. Dans ma tête, c'est le chaos le plus complet. Mon pote était assis à côté de mon Crush pendant une semaine entière (enfin, trois jours).
C'est un peu trop pour mon petit cœur.
Fate, J. told me.
Tout ça, c'était jeudi.
Le soir, je buvais 50 cL de Guinness toute seule sans rien ressentir, je sortais avec mon bizu' pour parler un peu (et il me disait que je méritais mieux que N., que N. était moche, heureusement que je le trouve beau... mais soit, chacun ses goûts). Et je me couchais sans aucune forme de gueule de bois...
Et hier aprèm', soir, je lui envoie un SMS. En substance, je lui demande ce qu'il fait le soir. Il mange avec un pote, point. Pas de formule de politesse, pas de désolé, pas de tu veux qu'on se voit à un autre moment ?, merde quoi. Heureusement, j'avais un plan avec mon bizu', mais tout de même.
Je n'arrive pas à ne pas lui en vouloir, et en même temps, je ne lui en veux pas tellement.
Mais tout ce que je veux, finalement, c'est lui parler un peu, c'est retrouver un semblant de complicité, et pas forcément sortir avec lui. Peut-être que si je le vois, que je lui parle de E., ça décoincera un peu notre relation.
Je ne peux tout de même pas lui dire qu'il me manque, que nos discussions me manquent, même si c'est vrai. Je peux toujours lui envoyer un SMS de fille un peu bourrée, genre à 3 heures du matin, mais je n'assumerai pas. Clairement.
N. me manque, c'est incontestable. Mais... tout est pire, j'ai l'impression que je ne m'en sortirai jamais, qu'il n'y aura jamais de "nous". J'ai l'impression que mes sentiments pour lui m'aveuglent, et en même temps... je ne sais pas, je suis tiraillée entre l'espoir et la résignation.
Je ne vous ai pas raconté ce qui s'était passé jeudi 19. Je n'avais pas le courage de faire face, mais au fond, ça ne change rien de l'écrire ici, ou pas grand-chose. Je me sens pitoyable et méprisable rien que d'y penser.
Je suis allée chercher E. à la sortie du Parc avec mes deux J., et je savais pertinemment que j'aurais pu y croiser N. mais je ne voulais pas (c'était à lui de venir me voir, et pas par obligation, mais juste parce qu'il en avait envie, ce qui est soit dit en passant râpé). Et... j'ai cru le voir, j'ai donc pressé mes amis dans le wagon. Et je le vois pour de vrai, je ne suis pas folle, nos regards se croisent, je sais qu'il sait que je l'ai vu mais je détourne le regard extrêmement vite pour me tourner vers mes potes. Et Y. me fait coucou, et mon Dieu je l'ai ignoré (je lui ai tourné le dos).
Sur 600 personnes, c'est lui que je vois. Encore une fois. C'est quand même assez incroyable comme coïncidence.
Après le verre et tout ça avec mes potes (un Mojito fraise pour ma part, où l'alcool et la fraise sont en quantité très limitée, puisque je me lève sans avoir aucun ressenti d'alcool...), on parle un peu et E. lâche le fatidique détail sur son voisin, qui me fait tiquer. Et plus il donne d'informations, notamment sur sa guitare et ses deux TIPE, plus je comprends. Dans ma tête, c'est le chaos le plus complet. Mon pote était assis à côté de mon Crush pendant une semaine entière (enfin, trois jours).
C'est un peu trop pour mon petit cœur.
Fate, J. told me.
Tout ça, c'était jeudi.
Le soir, je buvais 50 cL de Guinness toute seule sans rien ressentir, je sortais avec mon bizu' pour parler un peu (et il me disait que je méritais mieux que N., que N. était moche, heureusement que je le trouve beau... mais soit, chacun ses goûts). Et je me couchais sans aucune forme de gueule de bois...
Et hier aprèm', soir, je lui envoie un SMS. En substance, je lui demande ce qu'il fait le soir. Il mange avec un pote, point. Pas de formule de politesse, pas de désolé, pas de tu veux qu'on se voit à un autre moment ?, merde quoi. Heureusement, j'avais un plan avec mon bizu', mais tout de même.
Je n'arrive pas à ne pas lui en vouloir, et en même temps, je ne lui en veux pas tellement.
Mais tout ce que je veux, finalement, c'est lui parler un peu, c'est retrouver un semblant de complicité, et pas forcément sortir avec lui. Peut-être que si je le vois, que je lui parle de E., ça décoincera un peu notre relation.
Je ne peux tout de même pas lui dire qu'il me manque, que nos discussions me manquent, même si c'est vrai. Je peux toujours lui envoyer un SMS de fille un peu bourrée, genre à 3 heures du matin, mais je n'assumerai pas. Clairement.
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