J'ai l'impression désagréable que je ne pourrais jamais t'oublier, que tu es là définitivement et pour la vie. J'ai le cœur brisé, cassé, en morceaux, depuis quelques jours/semaines, et je ne sais pas pourquoi.
Je viens de me rendre compte hier que cela fait deux ans (à peu près) qu'on s'est rencontrés pour la première fois. Deux ans. Est-ce qu'inconsciemment, je le sais, et c'est pour cela que j'ai pensé à toi, que je suis encore allée sur ton profil FB (alors que nous n'y sommes pas amis), que je me sens mal ?

Ça passera avec le temps, dit-on. Mais moi, je ne sais pas, je ne sais pas si quelque chose un jour réussira à me guérir, je ne sais pas si quelqu'un d'autre arrangera les choses, je ne sais pas si je suis prête à t'oublier, je ne sais pas si j'arriverai à le faire.

Je n'ai jamais prononcé ton nom devant mes nouveaux amis. Je n'ai presque jamais parlé de toi. Tu fais partie d'une vie d'avant qui est tellement ancrée dans mon cœur que je veux le garder pour moi.
Penser à cette prépa', c'est te voir, te dessiner entre ces murs, nous rêver comme nous étions, nous voir discuter, s'attacher l'un à l'autre, te détacher subitement de moi. J'étais amoureuse, oh que je l'étais, et je l'ai été longtemps, et je l'ai été intensément.

Tu disais, un jour, que tout était différent dans ce contexte. Je suppose que tu voulais dire "parce que j'avais besoin de quelqu'un à qui m'attacher et que tu étais là". Mais je ne crois pas que c'est limité à cela, je crois sincèrement que c'était plus fort. J'en ai versé des larmes, pour toi. Et je me crois capable d'en verser encore.

Depuis octobre-novembre, je caresse l'idée de t'ajouter sur FB. Je sais que ça ne veut rien dire, mais ce qui se cache derrière c'est le MP que je pourrais t'envoyer. Mais je n'ai pas le courage, N., je ne sais pas quoi faire. Je ne sais pas si je dois t'écrire. Tu m'as fait tellement de mal. Mais j'ai en même temps besoin de le faire.

Je fais un blocage sur les mecs. Je bloque terriblement sur l'idée même d'être amoureuse ou en couple. Et je sais que c'est depuis toi. Tu n'es, malgré toi, pas innocent dans l'affaire. Et ça me fait encore plus mal de me dire que pour toi, je ne suis probablement rien, que tu ne penses plus jamais à moi alors qu'il m'arrive encore de penser à toi.

Mon cœur est brisé. Mais tu n'as probablement rien à voir là-dedans, aujourd'hui.

Do you remember?

Dimanche 15 avril 2012

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My heart rarely beats so fast...

Dimanche 19 février 2012

... unless I have to talk in front of my classmates, or during sports.

Do you see how much of a effect you have on me? After one full year. After seven full months we didn't speak to each other, we didn't see each other.
I thought I was free. I thought I wasn't in love any more. I thought. How tough is life?

I'm drinking a Twinings tea, and remember what you said. "Le thé Lipton, ce n'est pas du thé, prends du Twinings." The exact same one you offered me. The exact same one you drank with milk. I took a sip, I remember, and still don't understand how you can like it. I've forgotten, and it suddenly hit me. How funny is the human brain?
We have dozens of souvenirs we shared.

You are my demon and my love
You are everything that lured me away from my books
You are the one I believed in
You are what I dreaded the most
You were everything to me
And you still mean a lot

Il me manque.
(Et je suis désolée de le confesser, encore.)
Voir une photo' de lui en uniforme m'a mis la tête à l'envers. Et enclenché mon cœur sur rythme rapide. Surprenant, mais pas tant que cela. C'est N., après tout. L'unique, le seul.
Parfois, je me demande si c'est notre relation ou lui qui me manque. Même si je sais que nous n'étions pas du tout faits l'un pour l'autre, qu'essayer nous aurait détruits. Ce n'est pas parce que ma raison sait que mon cœur se tait.
C'est lui qui me manque.

Cela fait un an que nous nous sommes rencontrés, plus ou moins, plutôt plus. J'ai passé mes deux semaines de février à penser à lui. À croire que ce n'était qu'une amitié (et à le publier ici...) tandis que je savais la vérité, j'étais tombée amoureuse, comme ça, aussi vite.
Le temps a passé, je peux le dire maintenant.

Je l'ai tant aimé, tant voulu, tant regretté. Et aujourd'hui. Qu'en est-il aujourd'hui ?

Je n'ai plus le temps de l'écrire.

Il fut un temps où je devenais presque folle en le "percevant" physiquement à travers beaucoup de personnes que je croisais dans la rue, à travers des petits événements insignifiants qui me faisaient inévitablement penser à lui, à travers ce que nous avions partagé. Et au fil du temps, cette sensation s'est étiolée, et il s'est détaché de ce qui se passait dans ma vie (pas de tout, pas encore). Certes, la musique que j'écoute me relie encore à lui, notamment lorsque mon lecteur me passe Waldeck, quelques chansons des Beatles aussi.
J'ai grandi grâce à lui. Et aujourd'hui, où en suis-je ?
J'ai "rencontré" un garçon qui lui ressemble. Pas physiquement, mais pour le reste. Nietzsche. Littérature. Guitare. Chansons (Imagine). The Beatles (I want you VS. You've got to hide your love away). Et... je n'ai pas cette petite étincelle pour ce garçon-là. Ou si, un peu, dès le premier jour, mais ce n'était rien de spécial, juste un petit "oh, ce serait cool qu'on soit potes tiens". Je n'en sais rien, finalement.
Je viens de "passer" ma soirée avec ce garçon (virtuellement), et j'ai eu un écho de N., de nos folles nuits. Mais je n'ai pas mal au point de pleurer, comme j'avais eu mal avant.
Je crois que j'ai assimilé et me suis approprié mon amour, en le rendant de fait moins lourd et contraignant. Moins passionné. Moins amoureux. Je suis tellement plus sereine vis-à-vis de lui que je me demande si c'est vrai. Si je l'ai aimé plus que tout, un jour. Si je l'ai voulu plus que tout, un jour. Si je l'ai détesté plus que tout, un jour.
C'est étrange de ne pas savoir si je l'aime ou ne l'aime pas, alors que cela fait bien sept mois que je ne l'ai ni vu, ni senti, ni entendu. C'est étrange. C'est agréable ce soir.

La vérité, c'est que je veux le revoir, mais pas maintenant. Je veux le revoir, et je veux qu'il soit célibataire, et je veux lui dire que je l'ai aimé. Tout ça. J'ai besoin, au fond, qu'il sache que ce que nous avons partagé, ce n'était pas du vent ou juste de l'amitié, pour moi, même si j'ai mis beaucoup de temps à me rendre compte que cela dépassait l'amitié.
Et ça me tue de savoir que nous ne sommes pas faits pour être ensemble et qu'une relation plus aboutie nous aurait "tué", nous en tant qu'amis, nous en tant qu'unité.

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Don't know if already posted.

Jeudi 2 février 2012

Well you can't get what you want
But you can get me...



I feel like I'm in love. I'm losing track of myself. I don't know anymore who I am and what I really want. I'm losing myself, I'm drowning and feel so helpless. I need someone to keep me alive, "really" alive. Tears are coming up. I need to bury them. I need to write to someone who don't know me at all. I can't write to you.
I feel like I'm in love. Doubts and pain. I'm trying not to think about him. To forget how it was to feel incredibly great. To forgive him for being such an asshole (no other word). But that's not the point. The point is, I feel like I'm in love. But I don't know if I really am. I feel this characteristic hole in the heart, the absolute need to hug him and smell him. I miss him so much it hurts.
I feel like I'm in love. But I don't want to. I know how much it can hurt me, I know how hard I can be hit, how broken I will be after everything. He won't return me any favour, he doesn't like me as a friend, let's not say a lover. He is everything I want, everything I lust for, everything perfect for me.

He is everything that's wrong in my current life.



Je ne sais pas d'où ça sort, je sais de qui je parle, je sais de quand ça date (septembre 2011). C'est déjà pas mal, non ?
J'avais envie de le poster. Un peu comme pour me prouver que je suis capable.

N., you were so incredible to me. Maybe you still are, leaving a trace in my heart. I have no right to say it, but I miss you. I miss you so much, your smell, the tickle in my heart when I see you, the features of your face, your laugh and your guitar and your voice, your concern about me, I miss you so so so so so much. And when I think of everything we shared, it seems to be so perfect that I can't accept the fact it's over. We were over even before we started to be something consistant. You cannot not miss our moments. Please, you do not.

http://madness.of.love.cowblog.fr/images/Images/onmelancholyhillbyauexisd35q6qm.jpg

Hier encore.

Mercredi 2 novembre 2011



Cela fait des mois que je n'ai aucune nouvelle de N., tellement que je ne veux même pas compter. Que je ne l'ai pas croisé dans un quelconque couloir, que je n'ai pas entendu le son de sa voix, que je n'ai pas senti son odeur délicieuse.
Je ne savais même pas dans quelle école il avait intégré. J'ai dû chercher sur FB, un soir où j'étais un peu pompette, un dimanche soir où j'ai bu 50 cL de bière, seule dans ma chambre. (C'était très bon, d'ailleurs.) Et ce soir-là même, j'ai googlé son nom. Et je suis tombée sur une vidéo où il jouait de la guitare. On apercevait un peu son corps, pas son visage. J'ai cru que j'allais... oh, je ne sais même pas. J'ai craqué un instant, j'ai paniqué, j'ai voulu écrire à S. pour lui dire, et puis, ma raison a repris le dessus, comme toujours. Je suis trop rationnelle dans mes sentiments. Je n'ai jamais regardé la vidéo à nouveau, et je ne veux pas particulièrement.

Mais qu'est-ce que ça veut dire quand...
je vois ses traits dans un visage croisé dans la rue ?
j'associe chaque être qui lui ressemble un tout petit peu ?
des petits événements de rien du tout me font penser à lui ?

La trace de rouge à lèvres sur la joue de S., et une crise de fou rire inexplicable. Parce que je voulais cacher ma peine, la peine de son absence. J'aurais aimé lui en parler mais il n'aurait pas compris. J'aurais aimé qu'il puisse tout savoir de moi, que j'aie la force de tout lui dire. Mais il sait déjà beaucoup, ce petit être est une merveille. ♥

J'aimerais vraiment écrire à N., et pas pour le retrouver, plutôt pour clore. Ce serait un délice de pouvoir clore de manière nette, couper totalement, et sans me dire que j'aurais dû lui faire part de ceci ou cela.
Je ne sais pas si je regrette de l'avoir connu. Je ne pense pas, au moins j'ai pu aimer quelqu'un d'autre, me rendre compte que j'ai cru ne pas en être capable mais que la vie m'a montré le contraire. Beaucoup de choses tourbillonnent en moi. Je ne sais pas si je serai capable de retranscrire tout ce que j'ai ressenti pour lui, le positif comme le négatif. Parfois, je lui en ai voulu d'exister dans ma vie, d'avoir fracassé certaines de mes croyances.
Souvent, je me rends compte qu'il m'a fait grandir, qu'à son contact j'ai appris beaucoup de choses. À relativiser. À prendre sur moi, toujours. (Trop, en réalité, mais je ne peux pas changer.) À cacher ce qui n'allait pas, souvent. (Mais lui, il s'en rendait compte ; comme S. s'en rend compte actuellement.)
J'ai aussi découvert, grâce à lui, les pâtes au pesto, les calissons d'Aix, The Beatles. Nothing can beat this.

C'est un mal si je pense encore à lui, en fait. Mais ce n'est plus du tout de la même manière. Je n'ai jamais vraiment voulu que nous soyons ensemble, parce que je sais que cela n'aurait jamais été sain. Je ne suis pas une fille saine. (I am insane.) Si je pense à lui, c'est que je veux savoir s'il va bien, si l'école lui plaît, s'il a une petite amie, si tout cela.

It's alright.

[ EDIT du soir : Oh. Mes parents m'ont parlé de lui dans la voiture, parce qu'on en venait à parler de son pays d'origine. Et lire "Waldeck Rousseau" dans mon cours m'a fait penser à lui, parce qu'il m'a fait découvrir le groupe Waldeck. Am I stupid or what? ]

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