Do you see how much of a effect you have on me? After one full year. After seven full months we didn't speak to each other, we didn't see each other.
I thought I was free. I thought I wasn't in love any more. I thought. How tough is life?
I'm drinking a Twinings tea, and remember what you said. "Le thé Lipton, ce n'est pas du thé, prends du Twinings." The exact same one you offered me. The exact same one you drank with milk. I took a sip, I remember, and still don't understand how you can like it. I've forgotten, and it suddenly hit me. How funny is the human brain?
We have dozens of souvenirs we shared.
You are my demon and my love
You are everything that lured me away from my books
You are the one I believed in
You are what I dreaded the most
You were everything to me
And you still mean a lot
Il me manque.
(Et je suis désolée de le confesser, encore.)
Voir une photo' de lui en uniforme m'a mis la tête à l'envers. Et enclenché mon cœur sur rythme rapide. Surprenant, mais pas tant que cela. C'est N., après tout. L'unique, le seul.
Parfois, je me demande si c'est notre relation ou lui qui me manque. Même si je sais que nous n'étions pas du tout faits l'un pour l'autre, qu'essayer nous aurait détruits. Ce n'est pas parce que ma raison sait que mon cœur se tait.
C'est lui qui me manque.
Cela fait un an que nous nous sommes rencontrés, plus ou moins, plutôt plus. J'ai passé mes deux semaines de février à penser à lui. À croire que ce n'était qu'une amitié (et à le publier ici...) tandis que je savais la vérité, j'étais tombée amoureuse, comme ça, aussi vite.
Le temps a passé, je peux le dire maintenant.
Je l'ai tant aimé, tant voulu, tant regretté. Et aujourd'hui. Qu'en est-il aujourd'hui ?
Il fut un temps où je devenais presque folle en le "percevant" physiquement à travers beaucoup de personnes que je croisais dans la rue, à travers des petits événements insignifiants qui me faisaient inévitablement penser à lui, à travers ce que nous avions partagé. Et au fil du temps, cette sensation s'est étiolée, et il s'est détaché de ce qui se passait dans ma vie (pas de tout, pas encore). Certes, la musique que j'écoute me relie encore à lui, notamment lorsque mon lecteur me passe Waldeck, quelques chansons des Beatles aussi.
J'ai grandi grâce à lui. Et aujourd'hui, où en suis-je ?
J'ai "rencontré" un garçon qui lui ressemble. Pas physiquement, mais pour le reste. Nietzsche. Littérature. Guitare. Chansons (Imagine). The Beatles (I want you VS. You've got to hide your love away). Et... je n'ai pas cette petite étincelle pour ce garçon-là. Ou si, un peu, dès le premier jour, mais ce n'était rien de spécial, juste un petit "oh, ce serait cool qu'on soit potes tiens". Je n'en sais rien, finalement.
Je viens de "passer" ma soirée avec ce garçon (virtuellement), et j'ai eu un écho de N., de nos folles nuits. Mais je n'ai pas mal au point de pleurer, comme j'avais eu mal avant.
Je crois que j'ai assimilé et me suis approprié mon amour, en le rendant de fait moins lourd et contraignant. Moins passionné. Moins amoureux. Je suis tellement plus sereine vis-à-vis de lui que je me demande si c'est vrai. Si je l'ai aimé plus que tout, un jour. Si je l'ai voulu plus que tout, un jour. Si je l'ai détesté plus que tout, un jour.
C'est étrange de ne pas savoir si je l'aime ou ne l'aime pas, alors que cela fait bien sept mois que je ne l'ai ni vu, ni senti, ni entendu. C'est étrange. C'est agréable ce soir.
La vérité, c'est que je veux le revoir, mais pas maintenant. Je veux le revoir, et je veux qu'il soit célibataire, et je veux lui dire que je l'ai aimé. Tout ça. J'ai besoin, au fond, qu'il sache que ce que nous avons partagé, ce n'était pas du vent ou juste de l'amitié, pour moi, même si j'ai mis beaucoup de temps à me rendre compte que cela dépassait l'amitié.
Et ça me tue de savoir que nous ne sommes pas faits pour être ensemble et qu'une relation plus aboutie nous aurait "tué", nous en tant qu'amis, nous en tant qu'unité.
Courage <3