You are a fugitive but you don't know what you're running away from...
Je m'éveille sous un soleil d'hiver, et ma fenêtre entrouverte laisse passer un filet d'air froid qui contraste avec la chaleur de ma chambre. Et ça ne fait pas de mal.
La liste de mes devoirs pour ce week-end s'allonge et le temps qu'il me reste pour y jeter un coup d'œil diminue. Mais je suis plutôt fière de certains de mes "projets".
Je fais un bilan de (plus de) mi-parcours (dans cette semaine d'évaluation).
L'espagnol, pourtant une langue vivante, donc que j'aime, a été un peu négligé. Je veux dire, je n'ai pas appris le vocabulaire, je m'attendais à un thème journalistique... et voici un très très très beau thème grammatical !!! Horrible, bien entendu ; plus qu'horrible, époustouflant de dégoût (oui, je manie les figures de style aujourd'hui, un problème ?). Sur les dix phrases de thème, j'ai bien dû inventer ou détourner vingt mots ! Budgeto en vez de propuesto, no respectar en vez de transgredir... La version était... chauuude. Mais j'ai bien aimé le texte de départ, malgré ses quelques difficultés grammaticales et vocabulariales !
Je dois avouer avoir raté (raté ? très bel euphémisme !) mon contrôle de mathématiques, malgré la partie informatique (sur feuille, l'informatique...). Je ne peux même pas espérer dépasser ma première note (un presque minorant de 5,25 sur 20, j'étais la deuxième de la classe... en partant du bas). D'ailleurs, moi qui comptais sur l'info pour avoir au moins 5 sur 20 sur tout le contrôle, je crois que je me leurre. [Tiens je vais aller taper mon prog' tout à l'heure sur l'ordi.]
Comme la culture générale reste assez large, je n'avais fait que relire vaguement tous mes cours depuis le début de l'année (pré-socratiques, sophistes, Socrate, Platon + un peu de la République...), et je me rends compte que je n'ai rien sorti comme références (suicidez-moi !), ou trop peu. La preuve : je ne m'en souviens même pas. Le sujet était beau, certainement : Le passé agit-il ? Mon plan ? Oublié, mais peu intéressant. J'ai fait intervenir le libre arbitre de l'humain, je me suis répétée, mais j'ai essayé de réfléchir (oui, essayé seulement). J'ai inclus une de mes références littéraires habituelles (outre Stendhal et Zola) : Flaubert.
Malgré des révisions conséquentes en histoire, comme j'avais surtout révisé la période de la Révolution industrielle (donc la naissance de l'industrie) et non l'industrie et le capitalisme face aux retombées de la Première Guerre mondiale (ce qui était mon sujet, au cas où je n'aurais pas été assez claire), j'ai essayé de faire avec les moyens du bord, tout en sachant que j'ai dû mélanger l'entre-deux-guerres avec la Seconde Guerre mondiale (la Seconde Guerre mondiale étant la lecture que je faisais à ce moment-là). Un plan peu banal, mais... J'avais fait deux copies doubles de brouillon (pas complètement remplies, vous vous doutez bien), et je crois que j'ai trouvé mon rythme de travail de DS. Après un brainstorming d'une demi-heure (grand maximum), je rédige une introduction complète (en n'incluant pas encore l'annonce du plan, puisqu'il faut que les titres "parlent"), je m'attache à relier les éléments entre eux en trouvant un plan (c'est duuur), puis à classer et écrire un plan extrêmement détaillé (qu'il me suffit de recopier lorsque je passe à la rédaction). Après deux heures de ce laborieux travail de préparation, fini ou pas je commence à rédiger. Nous ne devons pas dépasser les huit pages, j'en ai fait sept et demi. La dernière fois, alors que je connaissais parfaitement mon cours, j'ai décroché la moyenne (un petit 10). Là, je ne connaissais que très peu mon cours (trop peu !), et j'espère avoir la moyenne. Ne suis-je pas folle ? =)
Bref, c'est la folie, et vous aurez la suite dans un autre article parce qu'il faut que.
Je bosse.
Bref, c'est la folie, et vous aurez la suite dans un autre article parce qu'il faut que.
Je bosse.