Il est 02h13 et j'ai cours (de harpe) demain matin à 11h, sachant que je compte également travailler le français le matin en lisant une pièce de théâtre et fouillant les passages intéressants à jouer (oui oui). Bref, je vais avoir une nuit très courte.
Parfois, j'aimerais ne pas avoir de révélations surprenantes et trop inutiles dans ma salle de bains. J'ai très souvent une illumination dans ma salle de bains : je me rends compte que je suis amoureuse, ou alors que je ne le suis plus, ou je comprends un exercice de maths (pas jeter la pierre, les ECS c'est fragile), ou je comprends ce qui va pas chez moi.
Et là, je crois que c'est pas grave, mais comme c'est mon blog et ma vie et voilà, je dis ce que je veux. =)
Bref.
Jo ne me manque pas, mais je suis tactile en sa présence. Je n'aime pas Jo d'amour (enfin, je n'en ai pas l'impression), et je m'amuse à le faire croire. Je l'embrasse sur la joue pile quand Mademoiselle C. (conservons son anonymat vu qu'elle m'est plus ou moins indifférente) arrive, Jo sort lâchement « Vous sortez ensemble ? », je réponds encore plus lâchement « Non » en m'approchant ostensiblement de lui puis en niant immédiatement.
Jo m'écrit, dix minutes après m'avoir laissée, « tu me manques déjà ». Oui. Et je ne lui ai absolument pas fait comprendre que lui aussi (vu que ce n'est pas vrai), j'ai justement été très dure en disant que... « tu vois, entre nous deux, c'est toi le moins résistant. », en continuité avec ce que j'affirmais au début des vacances (que cette semaine et demi sans le voir serait passable).
Je suis cruelle, hein ? Cruelle de l'aimer seulement quand il est là...
Autre révélation du siècle : je galvaude les termes « Je t'aime ». Je les use souvent, beaucoup, et presque toujours sans vraiment les penser comme un don ou comme des mots importants. J'ai banalisé à l'extrême le sentiment de l'amour que l'on cache d'ordinaire derrière ces mots, m'attachant surtout au fait qu'aimer, c'est amical. M'attachant plus que tout aux amitiés... Je fais plus confiance aux amitiés, est-ce un crime ?
Oui, je dis beaucoup « Je t'aime ». Mais à l'instant où je le dis, je le pense. Même si ce n'est rien de plus qu'amical, même si je ne suis pas amoureuse de la personne. J'aime énormément, beaucoup de personnes.
Je suis une véritable handicapée de l'amour.
N'oublions pas M. IP dans le lot, une amitié améliorée en vue sans aucun sérieux. Et je n'ai plus de cœur je crois, je ne sais plus qui je suis, je ne sais plus ce que je vaux, suis-je capable d'aimer à nouveau ?
Je viens de recevoir un SMS de sa part. Quand j'ai vu l'expéditeur, tout ce que j'ai trouvé à dire, c'est « Oh non pas lui. »
Tuez-moi.
Mais ça fait un an, que je l'ai dit que par amitié.
Je suis une désesperée de l'amour.
Courage.