Remember I will always be with you...
Satine (si tu permets que je t'interpelle dans un de mes articles...), j'écris cet article après avoir lu le tien.
Je suis persuadée qu'il y a des personnes qui nous donneront toujours un coup au cœur lorsqu'on verra leur prénom écrit, lorsqu'on entendra parler d'eux, et encore plus lorsqu'on les revoit. Quoi qu'il arrive, que l'on soit à l'autre bout de la Terre ou dans les bras d'un autre. Et ce sont les mêmes personnes qui surgissent de manière inappropriée dans nos pensées, à des moments inattendus.
Ces personnes-là ont été liées à nous, à une partie de notre vie, à une partie de notre être, elles ont envahi nos cœurs d'une manière si incroyable. Ces personnes, ce sont nos premiers amours, nos véritables chagrins, nos déceptions immensément insurmontables, nos compagnons d'armes, nos amants cachés, que sais-je. Elles sont différentes pour chacun d'entre nous, mais elles sont là, et elles seront là toute notre vie.
Je sais que mon passé avec M. IP est trop lourd pour que je puisse l'occulter à jamais de ma vie, je l'ai compris. J'ai compris qu'il fallait que je fasse avec le coup au cœur, que j'apprenne à cacher ce que ça me fait, de la même manière qu'on a toujours dû cacher notre relation.
Je me suis rendue compte que je ne supportais plus de voir ce prénom-là, de lui, A., que d'une manière inexplicable, j'étais touchée par cela, alors que A., finalement, n'est rien pour moi, n'a jamais rien voulu être. ( A., c'est la déception que je surmonterai un jour, dans très longtemps, que je n'ai pas passée, pas encore. )
Même si J. et moi ne nous parlons plus tellement, recevoir un de ses messages m'illumine.
C'est la même chose pour ma Pareille et moi. Elle m'a accompagnée la première fois que je suis tombée amoureuse, pour de vrai (même que j'ai mis plus d'un an à l'oublier, alors qu'il n'était même pas dans mon lycée...), et elle a été ce qu'elle a été durant toute ma scolarité.
Je sais ce que c'est. Mais je ne veux pas oublier. Parfois, j'y pense, je me dis que ce serait tellement simple de ne pas y penser, que je serai comme un nouveau-né.
Ressentir ce sursaut du cœur, ça me rend vivante, ça me permet de voir que j'ai vécu, et qu'il n'y a pas de raison pour que ça ne recommence pas.
merci de m'avoir expliqué toutes ces choses. je m'interrogeais, car Julien et Pierre, qui sont respectivement les prénoms des deux premiers hommes que j'ai aimé avant Matt, et bien y a looooongtemps que ça ne me fait plus rien d'entendre ou de lire leur prénom.
et sinon j'aime beaucoup la dernière phrase de ton article, c'est-beau-c'est-beau!
gros bisous <3