Now we'll parade around without game plans, obligation or alarm.


Je ne sais pas s'il est possible de tomber amoureuse de personnages, amoureuse de quelque chose qui n'existe pas.
J'ai eu cette impression.

Non. C'est plutôt un coup de cœur, comme on en connaît tous. À la vue d'une personne, à l'écoute d'une voix, à l'odeur d'un corps.
C'était à la fois un coup de cœur, et plus fort que cela.

Sa beauté m'a subjuguée. Laissée sans voix. Alors que la sienne, la sienne... sa voix... Oh, ce qu'elle est belle. Avec ses faiblesses, sa fragilité, ses tremblements, ses cassures, sa voix, avec la force qu'elle laisse transparaître, avec les certitudes qu'elle dessine... Ses vibrations. Son accent.
Et sa beauté. Son physique. Ses cheveux, ses yeux, sa bouche. Ses lèvres, que je voudrais goûter.

Ce ne sont que des images. Des personnages. Des inexistants.
Et je crois être encore plus pathétique que précédemment.

Je suis un public facile, je suis une cible aisée, je suis un cœur détruit, je suis un espoir ravivé.

J'avais perdu le fil de moi-même. J'avais accepté ce fait, accepté de n'être qu'une enveloppe corporelle, une partie de moi que je n'aimais pas, accepté de ne pas m'aimer, accepté de n'aimer personne comme j'aurais aimé le faire.
Voilà, le centre, c'était l'amour, ma vie, c'était l'amour, et un jour, tout s'est effondré, je me suis perdue, je ne me suis jamais retrouvée. C'est mon crime. J'avais l'impression d'être présente physiquement, cérébralement, mais pour le reste...

Je perds le fil, ici aussi.

J'ai vu, j'ai écouté, j'ai regardé ces films. Et ils m'ont tellement émue, réveillé le cœur, que je ne peux pas résister à en parler ici.
Je me suis fait des films, inconsciemment, la nuit tombée. Mes rêves, quoi.

Et tous ces éléments me donnent envie de m'abandonner. Croire à l'amour. Avais-je vraiment cessé d'y croire ? Je me plais à le penser.

Les Chansons d'amour. La belle personne. De Christophe Honoré.
Parce que ce sont des histoires d'amour. Tragiques, belles, puissantes, intenses, torturées, comme je les aime tant. Qui finissent bien, qui finissent mal, qui ne finissent pas.
Et les acteurs... Ils ont cette sensibilité, cette douceur, cette spontanéité. Je les aime tant, à travers l'écran...
Et les chansons. Gosh, les chansons. J'en ferais des articles spéciaux.

Mots doux...

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Par Lady.Dylan le Mardi 18 août 2009
Je n'ai pas vu Les chansons d'amour (j'aimerais bien) mais je comprends tout à fait, je suis un peu cœur d'artichaut avec les personnages de roman...
Par Kiri le Mardi 18 août 2009
Un commentaire pour te dire merci, d'être passer par chez moi et de t'être torturer à lire mes quelques articles =D.Je commence à lire les tient, dont l'auteur touchant, émouvant et en manque de tendresse parfois.Je ne te connais pas, je ne sais pas qui tu es, mais je prendrais plaisir à lire tes articles.Ce n'est pas la dernière fois que je t'écris alors je te dis qu'un simple aurevoir voire à tout à l'heure.


Ps: "Once upon a time" me rappelle certaines choses.(L)
Par imparfaiite le Mardi 18 août 2009
Tiens moi au courant pour tes fan fic.

Sinon, oui, je comprends vraiment ce que tu ressens. Des fois, on en est tellement rendu à fuir notre réalité que les personnages nous apparaisse comme connus, vraiment. On s'y attache, profondément. Attention, à ne pas se bruler les ailes.
Par EthyliquementVotre le Mardi 18 août 2009
Moi aussi je connais déjà la fin, et bizarrement ça ne m'attire pas de la lire. Je me concentre sur les principales lettres.
Par arielle le Mercredi 19 août 2009
Je te le confirme, c'est possible, il m'est arrivé exactement la même chose, avec ces deux mêmes films et un ou deux autres.
Par Kiri le Mercredi 19 août 2009
Ce sera surement ça le meilleur...quand tu ne l'auras ni décidé ni été informé.
Bonne nuit.=D
Par aston le Mercredi 26 août 2009
Ne t'en fais pas : moi aussi je tombe parfois sous le charme des personnages, davantage ceux des romans que des films. Il suffit, pour cela, que je me retrouve à travers eux ; qu'ils vivent ce que j'endure, ce que je subis, ce que j'éprouve. C'est par exemple le cas avec Werther (si tu connais...) des "Souffrances du jeune Werther", roman de Goethe qui est absolument mon préféré (d'ailleurs, je n'ai pas choisi mon pseudo aléatoirement !) Quand j'ai lu ce livre, je suis même allé jusqu'à me dire : "Et si c'était moi qui l'avait écrit ?"

C'est simplement la beauté de l'art !
 

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