Please, don't take off my smile.

Samedi 11 septembre 2010


Cette nouvelle année. L'année de toutes les promesses, l'année de toutes les douleurs, l'année de tous mes questionnements.
J'ai une envie au fond du cœur, à part celle de réussir. J'ai envie d'aimer.
Et retrouver cela, vous n'imaginez pas à quel point cela me rend heureuse. Plus heureuse que l'amour en lui-même, je suppose. Je n'ai pas de souvenirs merveilleux de ce que l'amour est. J'ai l'amitié dans ma vie, plus forte qu'avant, et je bénis mes amis, c'est eux que j'aime.
J'ai l'impression d'avoir grandi, alors que non, je suis toujours la même. Je n'ai rien vécu de grandiose.

Vous savez, ce p*tain de cœur qui gonfle, qui nous rappelle son existence.
Vous savez, ces mots qu'on retient, mais qu'on pense si fort qu'on espère qu'en face, l'autre le sait.

J'en ai des vertiges, en écrivant.

J'ai une chambre plus belle, plus grande, plus plaisante. J'écris sous le soleil, ses rayons parvenant à ma chambre et à mon bureau. Mon bras gauche est plein de cette chaleur rassurante, enivrante. Et Voisine est encore présente, c'est le must du must, je ne pouvais rêver mieux.
Je ne me sens plus autant mal à l'aise dans mon corps. Je ne l'aime toujours pas, mais c'est juste une partie de moi. La rejeter n'engendrera rien de bon. L'accepter, peut-être que si... Je n'aime rien en moi, mais ce n'est pas une raison pour faire une fixation dessus. Et puis, je travaille à ne plus ronger mes ongles... c'est bien ça, non ? ^^ Je travaille dessus, oui, j'ai même acheté plein de vernis.

L'année dernière, j'avais rencontré un bel homme, qui me plaisait physiquement. Et il a toujours cet effet sur moi, ce qui veut bien dire que je ne suis pas sans cœur, n'est-ce pas, et que je suis capable d'aimer, hein ?
Je crois même que je serais capable de l'aimer, lui. Mais non, je ne vais pas tenter le diable et me lancer dans une entreprise totalement irréfléchie avec quelqu'un que je connais à peine et que je croise de temps en temps dans le couloir. Il est aimable, il est magnifique, il est espagnol, et il a ce très léger accent (tout petit) qui me colle un sourire de malade quand je l'entends. Et surtout, pas une seule fois depuis qu'on se connaît, il ne me dit pas "Salut" quand on se croise, même si c'est la deuxième ou troisième fois de la journée.

Le seul point négatif de ce nouveau couloir d'internat dans lequel j'ai emménagé, c'est qu'il y a des hommes. Partout. Et surtout, dans les toilettes. C'est le plus gênant, à vrai dire.
La chambre est une sorte de mini-studio, avec une entrée où il y a une armoire (assez grande pour nous deux), puis l'entrée de la minuscule salle de bain (mais dotée d'une douche !), et deux portes qui donnent sur nos deux chambres. Oui, cette année, plus de rideau qui nous sépare, mais bel et bien un mur ! Et le bureau est magnifique, presque plus que l'année dernière.

Je ne me sens pas trop mal pour l'instant.
Et il est déjà 14h30, ce qui veut dire que j'ai dépassé mon horaire limite de 30 minutes pour commencer à travailler. I suck quand je m'y mets...

Mots doux...

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Par maud96 le Mercredi 22 septembre 2010
J'adore lire tes aventures fantatisco-amoureuses de "Prépa"...
Cette histoire de paroi-mur qui te protège des tentations est trop marrante !
Ceci dit, comme je comprends ce "substitut" nécessaire à ton célibat forcé !
... surtout que, perso, j'en suis au même point... les "envies" en moins !
 

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