How much love would make you whole?
...
I can't find the words to say, they're overdue.
I've travelled half the world to say, I belong to you.
Difficile d'exprimer réellement ce que j'ai ressenti lors de ces quelques courtes minutes....
I can't find the words to say, they're overdue.
I've travelled half the world to say, I belong to you.
J'aurais sans doute préféré avoir plus de temps pour m'éparpiller, aller voir tout le monde, profiter de cette "dernière" occasion... Mais non, je n'ai pas pu, alors tant pis. En même temps, il y avait tellement de gens...
Bien sûr, j'ai pu discuter avec ma Pareille, un tout petit peu. Bien sûr, j'ai fait pas mal de bêtises ces derniers temps. Bien sûr, elle me manque, c'est horrible, je voudrais tant ne pas être loin d'elle... Je lui raconterais mes journées en détail, les pensées qui m'assaillent, je lui parlerais de M. IP, avant tout. Mais là, je ne parviens plus à la joindre au téléphone, et elle répond rarement aux SMS...
Merde, quoi.
Darling a disparu, je ne sais pas où elle est, si elle va bien, bref, c'est un peu le silence radio de son côté. Dommage...
J. arrive bientôt (mi-octobre !) à la Sorbonne. Am I crazy enough to call him and ask him for a drink ?
Ma bellissima, ma G., elle était là, rayonnante, magnifique, splendide. Je l'aime tellement, ce petit bout de femme, cette boule d'énergie. Elle compte beaucoup pour moi.
Je me rends compte que les personnes que j'ai citées ici, mis à part ma Pareille (normal), sont des personnes que je connais depuis peu, un an, un peu plus, un peu moins. Et cela ne veut rien dire, ne change rien.
Nous, les bacheliers scientifiques, sommes appelés en dernier. 95% de réussite (ce qui, d'après mes calculs, vaut 4 non-bacheliers sur notre population de trois classes), dont 14 mentions très bien (dont la moitié compte parmi 'le groupe', mes amis)... Une petite ovation (merci mon frère et les amis !!), une bise à tous les profs (ça y est, je peux mouriiiiir, M. m'a embrassée !!), une signature contre 20€ (chèque-cadeau, oui), plusieurs photos de groupe (j'ai loupé la photo de classe ='( !), discussion avec certains professeurs, bref, une matinée remplie et trop courte !
Un problème se pose en la personne de M. IP. Il voudrait (et l'a fait) quitter la MPSI pour une filière plus équilibrée, j'ai nommé la ECS (mon actuelle). Maintenant, c'est tout un délire pour trouver un lycée qui voudrait de lui, après deux semaines entières de cours. Je pense qu'il est trop sensible pour la ECS à Saint-Maur (là où il était en MPSI), mais je pense aussi (contrairement à sa famille) que l'ambiance LLG lui conviendrait plutôt. Après, je suis différente de lui ; je suis épanouie dans ce que je fais mais il ne le sera peut-être pas, malgré nos ressemblances.
J'ai été chez lui (enfin, chez eux, devrais-je dire) pour discuter un peu de cela et leur passer mes cours à photocopier.
Je ne cache pas que je serais heureuse s'il venait à LLG mais qu'une part de moi en serait contrariée. De toute façon, il n'y sera pas accepté, je suis presque certaine qu'il n'y a pas de place en internat ni dans la classe.
Oui, j'ai été froide, distante, même dans sa chambre, je ne l'ai pas touché, je ne l'ai pas embrassé, absolument pas, et le besoin ne s'en est pas fait ressentir. J'étais juste heureuse d'être à ses côtés, et qu'il m'explique un peu les mathématiques qu'ils avaient fait (les ensembles).
Oui, je suis jalouse, encore maintenant, et oui, je me déteste pour cela, bien entendu. Surtout qu'il s'agit d'Elle, la vampiriseuse, et que merde, merde ! je crois que j'aurais simplement aimé être à sa place, avoir aussi peu de respect pour moi-même lorsque je suis avec M. IP. [Mon histoire m'a montré que je n'avais pas de respect pour moi-même.]
Je crois que j'ai ce besoin maladif d'être la seule qui lui suffise, alors même que je ne suis pas amoureuse de lui. Tout simplement parce qu'il est le seul qui me suffirait.
Et puis, lorsqu'on y pense, de quel droit puis-je ne pas cesser d'affirmer ne pas être amoureuse de lui, et le laisser vivre dans mon cœur, le ressentir, et le laisser me manquer ?
Heureusement qu'aucun dans ma classe ne porte son prénom. Je l'aurais d'emblée détesté. Détesté de me faire penser à lui, détesté de s'appeler comme lui. [Somme toute, c'est étonnant, vu le nombre de garçons que je connais qui portent ce prénom.]
Il fera toujours partie de ma vie, à chaque instant.
Et non, je ne l'ai pas dépassé, contrairement à ce que je croyais. Je ne peux pas le faire, pas avec ces non-dits qui pèsent sur nous. Pas tant qu'il n'aura pas lu ce blog, ces articles sur lui.
Je suis un cas désespéré.
I miss you.
Mais merci.
Je reviendrai lire ton texte plus tard.