Didn't we say we had a deal?
Didn't I say how bad I feel?
Didn't I say how bad I feel?
J'ai eu une subite envie d'aller voir Mx. lundi aprèm' / soir, comme ça. Juste pour voir comment il allait, ce bougre. Et on parle un peu de sexe, forcément j'aime bien parler de Mc., et ça dérape un peu (rien que verbalement). Au début innocente, légère et probablement très exagérée, notre discussion finit par être personnelle. Sur nos goûts et nos pratiques personnelles.
C'est drôle de l'entendre échafauder des plans pour déterminer combien d'hommes une femme peut avoir sur elle. Nous sommes d'ailleurs arrivés au compte de sept, même si pour ma part je ne pense pas qu'on puisse réellement faire plaisir à autant de mecs à la fois en même temps. (Si vous voulez le détail, apparemment il y en aurait un dans chaque main, deux dans la bouche, deux dans le vagin, et un dans l'anus, voilà.) C'est drôle de l'entendre parler de sexe à plusieurs (orgiiiiie), d'homosexualité (j'ai avoué que oui, j'avais bien envie de faire l'amour avec une fille un jour, voilà je suis une débauchée :p, mais lui ça ne l'intéresse pas...), de gode ou vibromasseur (il ne comprend pas que je n'en aie point... pauvre p'tit loup), des formes de sexe masculin (et je confirme que les préjugés sur les Noirs... je les ai vérifiés sur une personne, au moins !), de l'âge de nos partenaires, de l'onanisme (il pratique presque tous les jours maintenant qu'il a le temps... coquin !), des pratiques """bizarres""" que nous avons expérimentées (pour moi, rien n'est bizarre dans l'amour, mais soit) (comme la sodomie ou la gorge profonde)...
Mx. est quelqu'un qui a une grande gueule. Il parle beaucoup plus qu'il n'agit... À en voir nos SMS échangés, en effet, c'est le cas. Mardi soir, soir des résultats d'admissibilité d'une certaine école, je lui demande s'il dort (dans le but de savoir s'il est admissible ou non, bien entendu). Il me répond qu'il refroidit sa bite dans une chope de bière après s'être masturbé en pensant à moi (sage pensée !). Nous continuons donc dans l'horreur et la drôlerie (avec des grandes allusions à notre discussion de lundi !), et malgré ses "Je suis sérieux pour une fois" répétés, je ne peux y croire.
Mais je l'aime bien quand même, ce coquin.
Aujourd'hui, je croise B., l'ex-Crush n° 2. On parle un peu, forcément j'ai envie de parler de Mc. (bis), donc... on évoque notre vision des relations. En réalité, c'est une manière pour moi de lui laisser entendre que je suis prête à le recevoir s'il veut de moi... C'est vrai quoi, j'aurais bien voulu batifoler (mais juste ça) avec lui au début de l'année ! Et je suis contente qu'on se dise tous les deux qu'on est trop investis émotionnellement dans la prépa' pour s'investir dans une relation amoureuse. Je ne sais pas si c'est vrai, je ne sais pas si je suis encore amoureuse de N. ou si je ne l'ai jamais vraiment été (même s'il me manque mais c'est peut-être notre relation amicale qui me manque). En tout cas, comme je n'ai pas rencontré la personne qui me donne envie d'arrêter de batifoler, je continue dans ma lancée. Je flirte en toute innocence.
Et je lui dis à quel point je n'aime pas me sentir jugée, quand je parle de Mc. je passe pour une salope... Et je lui demande de ne pas parler de mon "copain", de rester discret. Ce n'est pas que je n'assume pas, c'est que je préfère garder ma relation pour moi. Les autres... ce serait difficile. Déjà que certaines copines me disent que je vais me brûler les ailes, que les filles sont incapables de séparer amour et sexe... (Pour l'instant, je dois avouer que je me débrouille pas trop mal, qu'il ne me manque pas spécialement, que je me fais une pile de bons souvenirs.) Peut-être que B. accepte parce que... ?
Et la main chaude de B. sur ma cuisse (en partant) me fait terriblement penser à celle de Mc. lors de notre premier rendez-vous officiel... Sauf qu'il a plus ou moins l'habitude quand même, le B. !
J'aime, j'aime, j'adore parler de sexe avec des mecs, c'est toujours très agréable. Je me sens libre de parler de tout, sans censure, sans entendre "Mais c'est dégueulasse !", rien n'est dégueulasse dans le sexe, tout est naturel. C'est ce qui en fait un domaine inépuisable, au fond.
(J'aime faire l'amour.)