I'll take a quiet life,
A handshake of carbon monoxide,
With no alarms and no surprises...
A handshake of carbon monoxide,
With no alarms and no surprises...
J'en ai assez de ces humeurs qui jouent aux plus malignes avec moi. Elles gagneront, alors quoi ? Ce sont toujours elles qui gagnent, ce n'est pas la première fois et ce ne sera pas la dernière...
Je suis fatiguée de lutter. Fatiguée de voir les éclaircies et les assombrissements. Fatiguée de supporter la personne que je ne suis pas réellement.
La prépa' exacerbe tout. Elle exagère nos caractères, elle éprouve nos résistances, elle évalue nos capacités à survivre.
Je suis une fille qui y arrive, qui ne se laisse pas publiquement abattre. Si je vais mal, je ne leur fais pas savoir. C'est ça, l'égoïsme auquel je suis parvenue. Un moyen de me protéger tout en recouvrant ma fierté.
Le blues du dimanche soir, il est toujours présent, il est encore puissant.
Je ne suis pas rentrée chez moi ce WE, on m'a apporté les choses dont j'avais besoin à Paris, directement. Et j'ai même vu ma famille mercredi et vendredi. Après deux mois passés à les voir tous les jours, j'ai besoin de plus.
Et puis, ce blues de la rentrée, même s'il ne m'a pas attaquée si violemment, il rampe autour de mon cœur et s'enroule. Cette année, j'ai commencé plus motivée, je compte continuer motivée.
Peu importe leur absence. S'ils avaient été présents, oui, je me serais mieux sentie. Mais d'autres personnes m'entourent. Ils ne sont pas les seuls. Ils n'ont pas été les seuls.
J'ai beau vouloir vivre ma scolarité de mon côté, en silence, seule, ne pas vouloir trop en parler (même ici, finalement), je ne suis pas contre une oreille attentive.
Oui, une note triste. Parce qu'au fond, si j'ai les yeux qui piquent, ce n'est pas forcément à cause de la fatigue.