And what ever comes through the door
I'll see it face to face
All by your place...
I'll see it face to face
All by your place...
Il semblerait que j'aie été assez silencieuse ces derniers temps. Je n'ai pas d'excuse ni d'explication à donner (et aucun compte à rendre, bien sûr, mais je me sens toujours légèrement bizarre quand je ne poste pas pendant super longtemps). C'est ultra difficile pour moi de trouver une raison d'écrire ici, parce que tout est devenu complètement hors de contrôle ; le temps et moi n'avons jamais été vraiment amis, parce que le temps s'accommode mal de la déprime, n'est-ce pas ? Et si je ne suis pas constamment déprimée, je ne sais pas ce que je suis.
Rien ne va vraiment, rien n'a jamais vraiment été au fond, parce que ma vraie nature fait surface, parce que c'est horrible de faire une troisième année en tout état de cause, horrible de savoir qu'on n'est pas si bonne que cela malgré tout, horrible de savoir qu'en ce moment je déteste épidermiquement le travail de la manière dont on le fait en prépa'. J'aimerais retourner en 2009, au moment de mon bac', tout était tellement plus simple. Bosser deux ou trois heures par semaine ce que j'aimais profondément, me sentir à l'aise dans toutes les matières, pouvoir travailler n'importe où et n'importe comment.
C'était tellement plus simple, je n'avais pas cette haine profonde et cet intérêt réel pour la philosophie, ni ce dégoût mêlé d'agacement pour les maths (j'ai aimé les maths, certes, mais c'était plutôt le fait d'être habituée à sa présence), ce dédain pour la géopolitique (je hais je hais je hais), ce découragement face aux langues.
Je n'avais pas des crises de bouffe à tout va et pour rien, envie de ne manger que du sucré, je n'avais pas envie de vomir à chaque fois que je mange trop, je n'avais pas ces prises de poids indécentes, cette non-volonté de faire du sport (je déconne pas, ça fait trois mois que je n'ai pas bougé et je m'en porte bien), et ce désintérêt profond pour la vie aussi.
Mes amis ? Est-ce que je peux leur dire que je ne vais pas bien alors qu'on a d'autres chats à fouetter ?
P*tain, tout se termine mi-mai, j'ai tellement hâte que vous ne pouvez pas savoir. (Et j'ai l'impression que chaque période de vacances me donne cette impression d'en sortir encore plus déprimée qu'avant.) Enfin, "tout", j'exagère, mais le pire sera passé, je le sais parce que le pire c'est les écrits.
Et j'aimerais bien régler mes problèmes de santé avant, parce que je ne peux pas.
D'ailleurs, je compte sécher la dernière semaine de cours, pour avoir plus de temps pour réviser / me reposer. Aller en cours c'est une torture, aucun cours ne me plaît sauf les cours de langues, je m'ennuie partout, même quand j'écoute.
En fait, je suis l'ennui personnifié en ce moment, et quiconque s'ennuie constamment ne peut se reposer correctement (la nuit).
Quant à ta vraie nature, profite en, laisse la éclater au grand jour, n'ait pas honte d'elle parce que c'est ce qu'elle fait de toi ce que tu es et ce serait dommage de s'en priver !