C'est un peu cela. Les doutes qui jalonnent mes merveilleuses études. L'ennui qui m'attaque lorsqu'il faut faire quelque chose.
Ma passivité avant mon concours blanc (qui s'est déroulé de lundi à vendredi dernier...) m'expose réellement les choses, les vraies.
Je suis démotivée. J'avais envie de le réussir, pour moi et pour les autres (pour leur montrer), mais je sais ce qui se passe dans ma tête : j'ai tellement peur d'échouer que je ne fais aucun effort, parce que si je n'en fais pas et que je rate, je pourrais dire que c'est parce que je n'ai rien fait, alors que si j'en fais vraiment et que je rate, je pourrais juste me dire que je suis la pire des raclures.
Et j'ai fait ça pendant deux ans, déjà, me dire que j'étais nulle, et je continue encore, parce que je dois l'être un peu au fond.
J'ai peur, j'ai terriblement peur, pourquoi la peur m'attaque-t-elle aussi durement ? C'est comme si une part de moi, une toute petite part, savait que j'allais échouer, et ce caillot suffit à arrêter la circulation de la motivation en moi. C'est terrifiant, je suis terrifiée d'être si vulnérable.
Je suis tout de même contente : j'ai eu 9 à ma dissertation de philosophie. Certes, ce n'est pas encore cela, mais je progresse vers la bonne voie, je le sens. Et j'ai beau détester la philo', en faire ne me dégoûte pas plus que cela... Sur ce, j'y retourne !
Let there be hope.