But I should probably say that I'm unsure why I'm running
Running away from
The only thing I want...
Running away from
The only thing I want...
Je ne t'ai jamais détesté, même quand tu m'as fait mal au point que j'ai voulu en pleurer. Je ne t'ai jamais aimé, même quand tu m'as fait plaisir au point que j'ai voulu te prendre dans mes bras.
Mais ta tristesse se répercute sur la mienne. Parce que tu es piquant quand tu es triste, et que, tout simplement, je suis triste lorsque tu l'es.
Tu m'as blessée mercredi dernier, j'ai voulu t'en vouloir et m'en vouloir, m'en vouloir parce que je t'ai laissé prendre une place dans ma vie qui fait que tu peux m'atteindre, et t'en vouloir parce que c'est toi qui es en école de commerce, qui n'est plus en prépa'.
Et tout a disparu tout à l'heure. Quand tu m'as innocemment posé la question : J'ai été si horrible que ça mercredi ?, quelque chose qui avait ce sens. Je préfère qu'on n'en parle plus, j'ai fait comme si j'étais blessée, mais rien le fait que tu poses cette question... toute ma peur, toute ma rancœur s'est évaporée.
Tu es merveilleux, P., tu ne mérites pas ce qu'il t'arrive. Tu ne mérites pas de pleurer pour une fille, pour Elle. Alors oui, même si j'espère fortement que demain, tu me diras que ça va, que tu es finalement bien avec Elle, je ne veux pas que tu restes avec elle si ça te donne le vertige d'être trimballé en haut puis de revenir au fond du trou. Tu ne mérites pas cela.
Tu crois en moi. Et j'avais tant besoin de te voir aujourd'hui, tant besoin de t'entendre me rassurer pour demain, me redonner confiance. Parce que tu as raison, la confiance est ce qui me manque principalement. Tu dis que je suis vive, que je comprends vite, et j'ai l'impression que c'est sincère, de ta part.
Tu me donnes plus que deux heures de cours de maths par semaine. Tu me donnes de la confiance, tu me donnes de quoi croire, tu me donnes une figure à laquelle me raccrocher.
Je t'aime, vraiment je t'aime.
Merci P., oui merci beaucoup.
J'espère que tout va pour le mieux !
Gros bisous !