Je crois que c'est la première fois que je lis un auteur russe. Je n'en sais rien. En tout cas, c'est la première fois que ça me marque autant.
Nikolaï Gogol est un auteur qui m'a aspirée. Je n'ai lu que deux de ses nouvelles, Le Manteau et Le Nez, mais j'ai adoré. Et c'est rare que j'adore au point de vouloir écrire un minuscule avis immédiatement ! ( J'ai beau avoir adoré 1984, je ne me sentais pas l'âme de donner mon avis. )

J'aime découvrir de nouvelles cultures, la vision d'un monde que je ne connais pas. Zweig est mon auteur préféré, vous le savez peut-être, je suis tombée amoureuse de ses écrits par La pitié dangereuse (ici), et j'ai continué avec ses nombreuses nouvelles, qui me donnent toutes un aspect humain très fort et une connaissance d'un ancien temps qui me plaît. Il a écrit beaucoup de nouvelles, et mon but est de toutes les lire, un jour.
Bref, je m'égare. Revenons à Gogol, auteur russe. Qui décrit donc d'une manière assez perspicace la société russe. Qui, à travers ses personnages, en vient à critiquer d'une certaine manière une société qui ne lui plaît pas forcément. Qui parvient à dévoiler et à esquisser, en quelques lignes, un personnage fort.

Il s'agit de deux nouvelles fantastiques, absurdes, où l'imagination a le droit de vagabonder. ( Hé, vous croyiez que je lisais Gogol pour le plaisir ? ;) Bon, j'avoue que c'est vrai, mais c'est quand même sur ma liste. )
Deux nouvelles, dont les personnages principaux sont (à mes yeux) le manteau dans l'une, et le nez dans l'autre. Des personnages qui n'en sont pas, mais qui focalisent l'attention des véritables personnages principaux.
Les personnages secondaires, dans tout ça ? Ils soutiennent l'absurde de la situation, la difficulté, les travers, les douleurs, ils renforcent ce sentiment un peu bancal que l'on peut éprouver en lisant ces quelques pages, ils contribuent au malaise et à l'empathie qu'on éprouve pour le personnage principal.
Et le contexte ? Oui, l'auteur a tenté de faire réaliste, et le narrateur intervient énormément. On voit qu'il cite des lieux de Saint-Pétersbourg, qu'il a probablement connus, des attitudes qui lui sont peut-être familières.

Je vous conseille de les lire parce qu'elles sont très bien écrites, elles cachent un peu plus que ce qu'elles ne semblent dire, ce sont des histoires fantastiques et simples à comprendre, et elles sont très courtes.
Je les ai lues en e-book, je dois avouer que j'aime beaucoup cette forme de lecture.
J'ai préféré Le Nez à la nouvelle Le Manteau.

Et le mot d'excuse : je ne suis pas biographe ni chercheuse dans Google, j'écris cet article sans filet, je vous invite à compléter ma très maigre réflexion et/ou à me donner vos avis !

Mots doux...

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Par Axel le Dimanche 25 juillet 2010
Quand je vois cette passion qui, à travers ces lignes, te dévorent je me dis que j'ai honte que de ne lire en fin de compte que très peu de livres dans l'année. Bon, je les retiens dans un coin.
Par Madness.of.Love le Lundi 26 juillet 2010
Je ne peux que te conseiller ces nouvelles, elles sont très courtes (environ 40 pages chacune) !
Et l'on est pas obligé de lire pour savoir bien écrire, tu en es la preuve ;) !
Par Ursula-andthe-Dude le Jeudi 5 août 2010
Un jour on tombe sur les auteurs et on tombe A-MOU-REUX positivement.
Gogol, un nom qui sonne doux à mon oreille. Bien que je n'en ai lu que de brèves lignes je connais son talent, l'ai senti aux premières pages.
Si c'est ton premier, tu dois ABSOLUMENT en lire d'autres comme Tolstoï, Tourgueniev ( il a fait une très belle nouvelle lui aussi ) et d'autres encore ( je cite pas tout parce que un je sais pas les écrire et deux je n'ai pas la science infuse malheureusement.. )
Sinon, ici, c'est bien.
Par Menscheit le Vendredi 24 décembre 2010
Oh ! :o Une admiratrice de Gogol ? Allez, je me lance et laisse un commentaire.
Je me souviens avoir beaucoup moins aimé le nez. Enfin, il m'a moins marqué disons, peut-être parce qu'imaginer un nez se baladant en ville ... ben j'imagine pas, justement. L'absurde, comme tu dis, est poussé un peu trop loin pour moi sur ce coup.
Si Gogol est ton premier auteur russe, alors j'espère qu'il y'en aura beaucoup d'autres. :) Je suis tombée dedans avec Tolstoï et son pavé "Anna Karénine". Le choc a été rude, pas forcément évident quand on ne connait rien de la société russe de lire des pages de débats politiques/économique/religieux. Si c'était à refaire, je commencerai plutôt par Pouchkine et Dostoievski. Surtout Dostoievski, je ne sais pas si tu t'es déjà penchée sur lui, mais si je ne devais te conseiller qu'un seul auteur, ce serait lui. Pas seulement parce que ces personnages bourrés de défauts, tous plus irratrapables les uns que les autres, sont tellement réalistes que l'on finit en pensant les connaître depuis des années ; mais aussi parce que c'est un auteur que l'on voit évoluer au fil de ses oeuvres.
 

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