Well, a long time ago
That night we had,
Was my only claim to fame
Yeah, we were only friends
And girl you took away from us our happy end...
That night we had,
Was my only claim to fame
Yeah, we were only friends
And girl you took away from us our happy end...
Les trois jours, c'est fini. Je ne sais pas comment je tiendrai encore 6 jours à raison de 7 ou 8 heures par jour, puis 2 à 4 heures d'épreuves par jour. Cela me paraît insurmontable, irréel.
Les trois jours, c'est fini. Tous les matins, se réveiller à 6h15, partir à 6h45, arriver à l'arrêt de bus à 6h55 pour récupérer un ami, que K. a donc rencontré, puis 20 minutes de bus, et arrivés là-bas, voir ce presque millier de gens, entendre leurs discussions angoissées, leurs réussites à la fin des épreuves. Revoir mes amis, la plupart, enfin, ressentir une joie qui ne devrait prendre place.
Flippant, c'était éreintant.
Mais le vendredi, le dernier jour... mis à part le fait que j'eus 5 heures de sommeil, ce fut une excellente journée. Anglais + Contraction, je crois que je n'ai jamais aussi bien écrit de ma vie pour le résumé... Haha! J'exagère, certes, mais je suis contente de mon résumé, ce qui est rare en réalité.
Mais après... direction l'un des plus beaux parcs de Paris (ou presque), le Parc Floral. En ce moment, nos amis les matheux y passent leurs concours, je vais donc récupérer un copain à 16 heures (il ne passe pas la dernière épreuve, lui).
Et parmi les 5 000 candidats (au bas mot, je n'exagère pas), je tombe sur N., ce qui me surprend. Le destin fait encore des siennes, je vous le jure... Je ne sais pas quoi en penser. Je veux dire, j'ai l'impression que quand il a voulu s'éloigner (c'était il y a un mois, hein), c'était il y a des siècles... Faut-il que j'aie l'impression d'attendre encore des siècles (en réalité, un mois) avant de le revoir ? Vais-je le revoir, par ailleurs ? Je ne ressens rien, j'ai une désagréable sensation de vide. Mais quand je me mets à penser à nous, oui, bien sûr que je nous vois ensemble. Comme si c'était naturel, vous savez. Alors qu'en réalité, rien n'est moins naturel qu'un couple...
Et puis, tout à l'heure, vers 14 heures, je suis dans la cuisine, et surprise ! N. passe là... Le Destin, on a dit. Comment cinq minutes de conversation par hasard pourraient-elles me suffire alors que j'aurais des tonnes et des tonnes de mots à lui dire ? Je me languis de nos heures de blabla sans queue ni tête, des mots dits sans réfléchir, de son odeur que j'ai sentie à pleins poumons lorsqu'il a ouvert la porte de la cuisine...
(Je suis en train de pleurer, merde.)
Il ne me manque pas quand je ne le vois pas, c'est la vérité. Mais je suis brisée, présentement.
De le voir, lui, si beau, à portée de moi mais si loin, de le sentir.
Le pire, je crois, c'est ce que je m'impose, cette distance qu'il a choisie et que je respecte. J'ai tellement mal quand je pense à Lui, j'ai tellement envie de me réfugier dans son odeur, j'ai tellement peu d'espoir en ce qui concerne "notre" avenir.
Je voudrais savoir, en vérité. Si je savais que dans un mois, nous serions ensemble, je ne me sentirais pas aussi mal.
Je m'en veux de lui en vouloir.
Je m'en veux de l'aimer, profondément et sincèrement, contre vents et marées.
Je l'aime, je l'ai aimé depuis la première seconde je crois. Je l'ai aimé d'abord amicalement, j'ai immédiatement su qu'il serait un de ceux-là. Et puis, la deuxième fois, je me sentais tomber, je sentais que je m'attachais. Et puis, je suis tombée amoureuse, comme ça, de Lui, de tout.
Je l'aime, je l'aime mentalement et physiquement. Et à vrai dire, cela faisait longtemps que mentalement, je n'étais pas tombée amoureuse.
J'ai l'impression que c'est la première fois que je tombe amoureuse. J'ai l'impression que tout ce que je ressens pour N. efface tout ce que j'ai jamais ressenti pour M. IP, j'ai l'impression que je suis une sal*pe quand je dis que je n'ai jamais vraiment trouvé M. IP beau, alors que N., c'est tout autre chose, je l'ai trouvé magnifique dès la première fois, j'ai été subjuguée et comme toujours quand je suis subjuguée, je me suis cachée derrière mes faux-semblants d'amis.
(Et je pleure encore.)
Je pense à toi, ça va bien se passer, j'en suis sure. Tu le mérites !
Je t'embrasse !