Envie du jour.

Jeudi 20 octobre 2011

Je me vois parfaitement bien me balader le soir, lorsqu'il commence à faire frais, après avoir bossé une à deux heures, une clope à la main, et marcher durant vingt minutes.
J'ai envie de fumer. Et cette envie revient, revient. (Mais je ne dois pas. Ça sent pas bon, ça coûte cher.)

(Sinon j'ai bu hier soir.)

C'est de moins en moins facile pour moi d'écrire ici. Et je suis un peu désolée tout de même, parce que j'ai tellement de choses à "cracher" et qui ne sortent pas joliment, j'ai tellement de peine en moi (c'est plus lourd que moi), c'est atroce.
En ce moment, oui, je suis triste, c'est peut-être lié à cela. Je suis profondément triste pour quelques raisons, valables et non valables.

Je suis triste à cause de souvenirs, et ça je ne l'accepte pas, je n'assume pas cette faiblesse. Je suis triste à cause du souvenir de l'année passée, parce que c'est à ce moment-là que ma route s'est clairement détachée de celle de mes parents. Je suis triste pour des foutaises, qui ne sont plus d'actualité, qui n'ont fait "que" laisser une trace en moi (un peu grande, un peu trop). [Et puis ma maman qui vient me demander si tout va bien, ce à quoi je lui réponds juste que je suis fatiguée. En effet, je viens de faire deux nuits de dix heures, c'est vraiment génial.]
Je suis triste parce que je n'ai toujours pas confiance en moi. Parce qu'on me renvoie dans la gueule que je suis une fille qui n'a pas de fond, ce qui explicitement donne "vous êtes quand même bien conne sur mes bords ma pauv' demoiselle". Parce que je sais que changer de lycée change beaucoup de choses, mais j'ai des notes (oui, on se fiche des notes) qui baissent par rapport à mon début d'année (ça on s'en fiche moins), donc je ne progresse pas. Parce que j'ai tendance à me faire écraser par les autres. Parce que j'ai besoin d'un temps de réflexion plus long que les autres pour parvenir au même résultat.
Je crois que c'est la fatigue, bien lourde, qui aggrave tout. Je suis actuellement plutôt reposée, et j'avoue que tous ces soucis me paraissent dérisoires, légers.

Je n'assume pas mes sentiments, non plus. Je dis des choses qui ne me ressemblent pas, je me bafoue, et tout ça pour quoi ? Pour que S. ne se doute pas que je l'aime un-tout-petit-peu-plus-qu'un-ami-mais-pas-assez-pour, qu'en somme ça me plairait de. Si j'ai la force d'assumer, je parlerai de S. plus tard. Là, je ne peux pas, je viens de me rendre compte de choses désagréables, il faut que je les digère avant de pouvoir les expliquer. Et cela pourra bien prendre le temps que ça prendra, je ne suis pas pressée.

Je viens de relire mon article posté il y a pile un mois (le 16 septembre). Beaucoup de choses ont changé, beaucoup, beaucoup.
Pour N., je ne sais plus quoi dire. J'ai pensé à lui il y a quelques jours, dans ma grosse déprime du dimanche soir, alimentée par la bière que je buvais tout en bossant mon anglais, j'ai voulu savoir ce qu'il devenait, j'ai tapé son nom dans FB et ai été ravie de constater qu'il avait eu l'école qu'il voulait, j'ai tapé son nom dans Google et voir une vidéo avec sa guitare m'a déchiré le cœur ; et le lendemain, le serveur au DoMac m'a fait penser à lui. Je remarque que souvent, dans le visage des autres, je perçois une empreinte de lui, je recherche cette empreinte. Et avoir laissé une trace de rouge à lèvres sur la joue de S. m'a fait penser à N., et j'ai ri comme une demeurée, ri pour oublier à quel point tout me faisait penser à lui. (Et je n'ai pas pu l'expliquer à S. parce que c'était trop personnel.) Est-ce pour autant que c'est de l'amour ? Je ne veux pas y penser, je ne crois pas.
No quiero hablar más de S. porque no sé nada. Porque debo escondir el poco de esperanza que tengo. Porque no es posible, nunca. Porque su amistad tendrá que ser bastante.
Quant à Na., ce garçon est étouffant dans son amitié, et particulièrement lourd, incapable de voir que je ne vais pas bien et que non, ça ne me fait pas rire qu'il m'envoie de l'eau sur la figure, ça ne me fait pas rire qu'il me pousse sur S. (et je crois que j'ai beau dire que ç'aurait été pareil si ç'avait été quelqu'un d'autre, cette affirmation est fausse), ça ne me fait pas rire qu'il soit aussi gamin, ça ne me fait pas rire qu'on n'arrive pas à travailler parce qu'il est le seul de notre groupe de khôlle à ne pas être sérieux, ça ne me fait pas rire du tout. Au moins, il a cru (et avec quelque raison) que je lui faisais la gueule depuis le début de la semaine (certes il exagère, ce n'est pas à lui que je fais la gueule, c'est juste que je suis triste, mais c'est vrai que depuis quelques jours j'ai besoin d'air ; et puis quel est ce concept enfantin de "faire la gueule" ?).
Enfin, L., je refroidis la chose de manière on-ne-peut-plus-explicite.

Et... je n'oublie pas SP (Super Pote) à qui je dis tout ; j'ai l'impression d'avoir trouvé un véritable ami, avec qui on ne parle pas seulement des cours (mais quand même), avec qui je me sens bien en dehors aussi. Il me fait vraiment rire, il rit de tout, il sait m'écouter aussi quand je parle de choses plus "sérieuses". Il me ressemble beaucoup, sur beaucoup de points. Cette personne est fantastique. Je me sens bien quand il est là. Nous avons par exemple "séché" la matinée de lundi pour aller ensemble au CROUS, et s'il n'avait pas été là, l'attente aurait eu un goût beaucoup plus amer. (Et j'aime bien aussi quand je lui paie plein de trucs, c'est comme ça que je montre mon amour pour mes potes.)

Il y a l'AE aussi, l'Alter Ego. Une merveille vivante. Son merveilleux sourire me sauve. ♥ Il est plus sérieux que moi, et on peut bien passer un WE entier sans se parler du tout, je sais que j'attends le lundi avec impatience pour qu'il me raconte, tout simplement. Il est la présence qui m'a complètement éclipsée, je sais que je peux lui parler, il ne me demandera jamais de parler pour lui dire, il ne demandera jamais à savoir, et son respect vis-à-vis de ma vie privée me touche. Et c'est naturellement qu'il a été la première personne à qui j'ai dit "je suis triste". Je me sens parfaitement bien avec lui, même si nous sommes silencieux. C'est également quelqu'un que j'admire beaucoup. Et je refuse qu'on lui fasse du mal, point. (Nous avons eu notre premier moment de flottement quand une fille lui a demandé s'il se passait quelque chose entre lui et moi, il l'a pris trop à cœur tandis que je m'en moquais, et je l'ai compris mais je n'ai pas accepté ; ça m'a vraiment fait mal.)

Je termine ma liste (haha) en parlant de Ni., je n'ai pas grand-chose à dire sur lui finalement, mais c'est quelqu'un de génial, discret comme j'aime, taquin, légèrement "blasé" (ça l'a taraudé, cette question-là !), mais toujours présent quand il faut, adorable dans sa manière d'être. C'est quelqu'un de très mature, aussi, et j'apprécie cela. (Sans oublier que son appart', à 10 minutes du lycée, nous plaît plutôt beaucoup, héhé !) Sa petite amie est dans le même groupe de TD que Chou, c'est fou comme le monde est petit, haha ! :D

Et là, je suis beaucoup plus sereine sur ma vie amicale quand même (et ma vie sentimentale, c'est pas les Feux de l'amour en vrai, du moins ça s'est calmé ; je ne parlerai pas de Mc. car je n'en ai pas envie).

Absence et vides.

Dimanche 9 octobre 2011

Juste un petit coucou très, très rapide.

En ce moment, ce n'est pas la forme.
Ma vie sentimentale / amicale se porte (parfaitement) bien, même si je n'ai toujours pas la stabilité qu'il me manque (clin d'œil mon petit Axel), je ne suis pas prête (clairement pas) à avoir une relation amoureuse de toute façon, MAIS (point positif !) je me suis débarrassée des démons que sont N. et Mc. aussi. (D'ailleurs ma petite Satine je voulais te demander en quoi je me voilais la face par rapport à N., mais je n'ai pas eu le temps / ai oublié !)
Mais côté santé et motivation, ça s'écroule. J'ai rarement été aussi mal physiquement qu'actuellement, je pense qu'un petit rhume s'est creusé en moi (refilé par des gens, SUPER, moi qui ne tombe jamais malade je suis ra-vie... et ça ne va pas aider ma légère misanthropie) mais sans causer trop trop de dégâts, juste des maux de crâne et une fatigue constante. Qui font que je ne peux pas travailler efficacement, bien sûr.

Je suis blasée, aussi. J'en ai marre des cours complètement inutiles, marre de gâcher mon temps avec des profs incompétents / qui nous surchargent de travail inutile. Ça m'énerve profondément, je veux mes concours, mais ne pas suivre les cours c'est du suicide auprès des profs, donc je ne sais vraiment pas quoi faire en réalité. J'ai un peu envie de pleurer à chaque fois que j'y repense. Les gens dans la classe sont très heureux de leurs profs de langues, s'ils veulent ça ne me dérange pas, mais moi ils me sortent par les trous d'yeux, je n'en peux plus du boulot qu'ils nous infligent (et pourtant, dans mon ancienne prépa', j'en avais pour une matinée entière à faire tout ce qu'ils demandaient), là c'est beaucoup trop pour mon cerveau fatigué. Le prof' d'histoire et le prof' de philo', qui ont été remplacés cette année, sont deux grosses blagues ambulantes. Je n'ai d'amour que pour le cours du prof' de maths (et là encore, je suis fatiguée alors je suis peu...) et celui du prof' de français (ce qui me surprend mais soit).

J'essaierai de repasser donner plus de nouvelles, mais j'ai du mal à tout joindre en ce moment, tout va trop vite autour de moi.

Note pour plus tard.

Mardi 20 septembre 2011

Vous parler des mecs de ma vie, car des choses ont changé en surface. Des prénoms ont été trouvés, des absences se sont fait remarquer, un Alter Ego s'est montré, une main sur une taille, une proximité tactile sans aucune conséquence, une légère crainte aussi (vis-à-vis de mon passé avec N., je ne peux pas être sereine actuellement). Je ne sais pas.
J'ai donc tout ça dont je dois vous parler, en somme, mais ça attendra plus tard, je voulais juste le dire.

Et puis, aussi... vous pouvez me lire sur ce blog, au cas où vous voudriez un peu plus de moi haha.

Heart broken. Heartless?

Mercredi 14 septembre 2011

Non, je ne me sen(tai)s pas bien. Peut-être que j'attendais trop de cette rentrée, j'attendais de moi des choses que je ne peux décemment pas avoir, surtout pas après trois ou quatre mois sans aucune rigueur. J'ai perdu tellement de rigueur, en anglais, en espagnol, ça me surprend et ça m'énerve beaucoup plus qu'autre chose. Il faut que j'apprenne à me concentrer, et ça, c'est pas facile non plus.

Mais, quand même, j'aime ce lycée, ce serait con de dire le contraire. J'aime ce lycée parce que je n'ai pas l'impression que ce sera plus facile qu'à LLG où j'ai pris mes marques en deuxième année. Ici, vraiment, je sens que ce sera corsé. Pas plus mal pour quelqu'un de dissipé comme moi... Et il va aussi falloir du temps avant que l'aura LLG se disperse un peu. J'aimerais que S. comprenne que non, ce n'est pas facile d'être ici, que oui, je suis mauvaise et je le dis, parce que je l'assume à moitié. Il verra bien de toute façon. (Malheureusement.)

J'ai un groupe de khôlle qui a l'air plutôt sympa. J'aime bien le premier (et j'avoue que j'aurais voulu rester juste avec lui...), il est drôle et seine-et-marnais (héhé), mais le deuxième mec a l'air sympa aussi (très esprit prépa', mais il ne faut pas se mentir, je suis en deuxième deuxième année... j'ai une part de ce qu'on appelle péjorativement l'esprit prépa' en moi, pas beaucoup parce que ce n'est pas dans ma nature, mais quand même). Et le premier... est quand même un ami de S. (si ce n'est le meilleur ami).

Je suis plus forte qu'avant. Il faut que ça me serve. Je sais que je dois guetter la déprime (pas la dépression, je ne juge pas mon état assez intense pour être qualifié ainsi). La chose qui me fait le plus peur, ce sont mes émotions négatives. Hier soir, j'ai cru que j'allais sombrer dans les pleurs et l'apitoiement, mais quelque part, je remercie ma raison de s'être réveillée, et de m'avoir donné le courage de me mettre dans le boulot, ça m'a fait énormément de bien d'achever ce que je laissais traîner depuis lundi. Vraiment beaucoup de bien. Et c'est aussi peut-être le café.

Ce matin (de mercredi), je commence à 11 heures. Je suis censée avancer le DM de maths (il est 8h40), je me suis réveillée à 7 heures, mais j'ai préféré avancer dans ma fanfiction (ma nouvelle, oui ; j'ai fini le monstre que j'ai offert en cadeau d'anniv' à une amie !).
Et j'écoute de la musique un peu triste. Et j'ai un trop-plein d'émotions en moi, de l'optimisme.

Oui, je change d'humeur comme de culotte, mais que voulez-vous...

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