Why do I doubt? Why do I bother?

Lundi 28 novembre 2011


C'est un peu cela. Les doutes qui jalonnent mes merveilleuses études. L'ennui qui m'attaque lorsqu'il faut faire quelque chose.

Ma passivité avant mon concours blanc (qui s'est déroulé de lundi à vendredi dernier...) m'expose réellement les choses, les vraies.
Je suis démotivée. J'avais envie de le réussir, pour moi et pour les autres (pour leur montrer), mais je sais ce qui se passe dans ma tête : j'ai tellement peur d'échouer que je ne fais aucun effort, parce que si je n'en fais pas et que je rate, je pourrais dire que c'est parce que je n'ai rien fait, alors que si j'en fais vraiment et que je rate, je pourrais juste me dire que je suis la pire des raclures.
Et j'ai fait ça pendant deux ans, déjà, me dire que j'étais nulle, et je continue encore, parce que je dois l'être un peu au fond.

J'ai peur, j'ai terriblement peur, pourquoi la peur m'attaque-t-elle aussi durement ? C'est comme si une part de moi, une toute petite part, savait que j'allais échouer, et ce caillot suffit à arrêter la circulation de la motivation en moi. C'est terrifiant, je suis terrifiée d'être si vulnérable.

Je suis tout de même contente : j'ai eu 9 à ma dissertation de philosophie. Certes, ce n'est pas encore cela, mais je progresse vers la bonne voie, je le sens. Et j'ai beau détester la philo', en faire ne me dégoûte pas plus que cela... Sur ce, j'y retourne !

http://fc00.deviantart.net/fs7/i/2006/002/8/a/candle_by_Alorn.jpg
Let there be hope.

The show must go on.

Jeudi 17 novembre 2011

Even if it involves hiding when you're crying, lying when you're asked, faking when you're tired.

It's everything I'm doing and it's everything I can't stand any more. I had a nervous breakdown tonight. I didn't work on Monday then Tuesday. I don't really know why. It was just... I didn't feel like doing so.
The fact that I don't feel great, valuable, is killing me softly. But I want to believe, I need to believe that I'm worth something, that I can do anything. That's not going to happen, though.
My heart is breaking down in pieces.

Will I survive? I'm not sure. Because I don't know what's wrong with me. (And there's the rub, as the AE would say.)

Writing is my own paradise.

Mardi 8 novembre 2011

Je voudrais juste faire un article très rapide. J'avais recommencé à écrire des fanfictions, l'une est terminée et postée et tout ce que l'on veut.
Mais... je retourne à mon couple préféré, Harry / Draco, et je retrace leur histoire. En tenant compte, le mieux possible, de toutes les indications de l'univers formé par J. K. Rowling. Ça s'appelle Autumn Fallin', ça a juste un chapitre, mais 6 sont écrits et le 7ème est en cours, et voilà, c'est mon petit truc à moi.

Mais je n'oublie pas mes copines ! Avec certaines filles d'un certain forum, nous avons co-écrit une histoire, ici. Elle parle de Chocogrenouilles, de Maraudeurs et aucune histoire homosexuelle en vue, promis. C'est léger, drôle, parfois cliché (on sent que Peter n'est pas très aimé... !), mais c'est bon à lire. Je vous invite à nous commenter ! (Ben oui, je ne vais pas commenter une histoire que j'ai écrite, même juste en partie, quand même.)

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Ne plus jamais lui parler. Je veux.
Je le déteste. Je le déteste, je le déteste. D'être si quémandeur d'affection, une affection que je ne lui refuse pas.

Je veux être loin de lui durant quelques jours, mais pas seulement la distance physique. Une vraie distance, je veux.

J'ai tellement, tellement, mal. J'ai tellement plus mal que ce que je croyais.

Je me déteste aussi, dans cette histoire. Pour être tombée amoureuse de lui, lapsus révélateur. Comme si un échec avec N. ne m'avait rien apporté.
De me paître dans son odeur, que ce soit avec son écharpe ou une goutte de parfum sur mon poignet. How am I supposed to survive this, again?
Mais on ne commande pas ses sentiments, et putain, les miens débordent parfois. Quand je n'arrive pas à les contenir, quand je n'arrive plus à les dénier. Parfois. C'est trop difficile, je ne sais pas comment je vais finir l'année si je la continue ainsi, je ne sais pas comment je vais pouvoir ne pas l'aimer, je ne sais pas comment je vais m'en sortir. Merde, quoi. Juste un gros merde.

J'aimerais avoir la force de lui demander, "je sais que tu aimes l'affection que je te montre mais pourrais-tu être plus distant ?", parce que je sais que je ne peux pas. J'ai besoin de lui dans les parages, comme j'avais eu besoin de N. à l'époque. (Comme j'ai toujours besoin de N., je crois.)

Je me sens si minable, si nulle, si mauvaise.

Mais on ne commande pas ses sentiments.

Hier encore.

Mercredi 2 novembre 2011



Cela fait des mois que je n'ai aucune nouvelle de N., tellement que je ne veux même pas compter. Que je ne l'ai pas croisé dans un quelconque couloir, que je n'ai pas entendu le son de sa voix, que je n'ai pas senti son odeur délicieuse.
Je ne savais même pas dans quelle école il avait intégré. J'ai dû chercher sur FB, un soir où j'étais un peu pompette, un dimanche soir où j'ai bu 50 cL de bière, seule dans ma chambre. (C'était très bon, d'ailleurs.) Et ce soir-là même, j'ai googlé son nom. Et je suis tombée sur une vidéo où il jouait de la guitare. On apercevait un peu son corps, pas son visage. J'ai cru que j'allais... oh, je ne sais même pas. J'ai craqué un instant, j'ai paniqué, j'ai voulu écrire à S. pour lui dire, et puis, ma raison a repris le dessus, comme toujours. Je suis trop rationnelle dans mes sentiments. Je n'ai jamais regardé la vidéo à nouveau, et je ne veux pas particulièrement.

Mais qu'est-ce que ça veut dire quand...
je vois ses traits dans un visage croisé dans la rue ?
j'associe chaque être qui lui ressemble un tout petit peu ?
des petits événements de rien du tout me font penser à lui ?

La trace de rouge à lèvres sur la joue de S., et une crise de fou rire inexplicable. Parce que je voulais cacher ma peine, la peine de son absence. J'aurais aimé lui en parler mais il n'aurait pas compris. J'aurais aimé qu'il puisse tout savoir de moi, que j'aie la force de tout lui dire. Mais il sait déjà beaucoup, ce petit être est une merveille. ♥

J'aimerais vraiment écrire à N., et pas pour le retrouver, plutôt pour clore. Ce serait un délice de pouvoir clore de manière nette, couper totalement, et sans me dire que j'aurais dû lui faire part de ceci ou cela.
Je ne sais pas si je regrette de l'avoir connu. Je ne pense pas, au moins j'ai pu aimer quelqu'un d'autre, me rendre compte que j'ai cru ne pas en être capable mais que la vie m'a montré le contraire. Beaucoup de choses tourbillonnent en moi. Je ne sais pas si je serai capable de retranscrire tout ce que j'ai ressenti pour lui, le positif comme le négatif. Parfois, je lui en ai voulu d'exister dans ma vie, d'avoir fracassé certaines de mes croyances.
Souvent, je me rends compte qu'il m'a fait grandir, qu'à son contact j'ai appris beaucoup de choses. À relativiser. À prendre sur moi, toujours. (Trop, en réalité, mais je ne peux pas changer.) À cacher ce qui n'allait pas, souvent. (Mais lui, il s'en rendait compte ; comme S. s'en rend compte actuellement.)
J'ai aussi découvert, grâce à lui, les pâtes au pesto, les calissons d'Aix, The Beatles. Nothing can beat this.

C'est un mal si je pense encore à lui, en fait. Mais ce n'est plus du tout de la même manière. Je n'ai jamais vraiment voulu que nous soyons ensemble, parce que je sais que cela n'aurait jamais été sain. Je ne suis pas une fille saine. (I am insane.) Si je pense à lui, c'est que je veux savoir s'il va bien, si l'école lui plaît, s'il a une petite amie, si tout cela.

It's alright.

[ EDIT du soir : Oh. Mes parents m'ont parlé de lui dans la voiture, parce qu'on en venait à parler de son pays d'origine. Et lire "Waldeck Rousseau" dans mon cours m'a fait penser à lui, parce qu'il m'a fait découvrir le groupe Waldeck. Am I stupid or what? ]

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