J'y suis allée avec quelques copines Pottines. J'en retrouve une à la gare de Lyon, nous nous rendons directement à Opéra, prenons un chocolat chaud à Starbucks (♥) et marchons un peu dans la rue (je m'extasie devant des jouets, haha), puis nous en retrouvons une autre, et attendons en discutant au niveau des barrières. Quelques minutes plus tard (le temps passe lentement quand il fait froid, genre beaucoup (j'ai regretté de ne pas avoir mis deux paires de chaussettes, l'une par-dessus l'autre)), la dernière nous rejoint. Il est presque 20 heures lorsque nous nous décidons à ne plus attendre dans le froid au niveau du tapis rouge, et entrons dans la salle (où il fait chaud et où je retrouve la sensation de mes pieds). Nous dévorons un immense paquet de pop corn en couinant un peu quand il arrive (rectification : nous avons toutes crié... même moi, oui, j'ai fangirlé, désolée je suis de ce genre-là).
Après avoir remonté toute l'allée / le tapis noir (il est vraiment trop chou ♥), il arrive et GNNNNNNNN il est trop beau, il est trop charmant, il est trop mignon, il est trop chouuuuu ! ! ! ! (Oui je me calme, pardon.) Je tiens à préciser que je ne pensais pas qu'il me ferait un effet pareil, j'ai gloussé comme une c*nne. Sinon, il est quand même petit, mais je ne suis pas grande du tout alors je m'en moque ! Il nous fait un petit discours où nous apprenons entre autres qu'il faut aller voir le film à la Saint-Valentin pour pouvoir se réfugier dans les bras de l'amoureux, qu'il est un homme dans ce film et plus un garçon, qu'il n'aime pas les cafards, qu'il était heureux que les fans de Harry Potter le suivaient car il avait peur de ne pas être suivi en fait.
Et bam, le film commence.
Le film était génial. Je trouve. Cela n'engage que moi. Je lui ai même mis 8/10 sur SensCritique.
Je vais essayer de ne rien dévoiler de l'intrigue, mais comme vous avez pu le deviner, c'est un film d'horreur (un peu). Pour ma part, je suis restée quelque peu impassible (extérieurement) devant la plupart des scènes, même celles qui déclenchaient un frisson en moi. Je me suis pourtant souvent surprise à avoir le cœur légèrement soulevé, par empathie avec le personnage principal (Arthur Kipps, joué par Daniel Radcliffe). Et j'ai également beaucoup apprécié la présence et le jeu de Ciarán Hinds, qui joue aussi Aberforth Dumbledore dans HP...
Si Daniel est la principale raison qui fait que je suis allée à l'AP, pour voir comment il se débrouillait dans un autre rôle (oui, je sais, ce n'est pas le seul qu'il a tenu... mais je n'avais pas l'argent pour aller voir Equus (bien que j'aurais aimé je crois) ni How to succeed à Broadway...), et je dois avouer que je suis agréablement surprise. Il tranche totalement, c'est probablement son costume et son rôle (ce qui est normal aussi), et il sonne juste dans son rôle. Ni trop, ni trop peu. Le syndrome du héros, j'ai failli le crier aussi, et une de ses répliques m'a carrément fait sourire. Mais il est bon, et je le suivrai dans ses autres projets !
Quant à la réalisation, j'ai aimé. Cette manière de faire deviner les choses par avance est plaisante, et même quand on s'attend à ce qui va se passer, on peut être étonné. La lumière est bien gérée je trouve (c'est sombre, mais pas trop, pas comme dans HP où parfois je me tuais les yeux... désolée mauvaise comparaison), les plans sont suggestifs, et les quelques rares surprises font mouche.
C'est une adaptation de livre. Et j'aime énormément la fin, d'amour (♥), nous avons tous applaudi ! Elle est belle et surprenante, moi je l'ai énormément appréciée.
Pour la première avant-première d'un film de ma vie, j'ai bien choisi, je suis vraiment contente.
I love his tie. ♥
Bon, et, histoire de ne pas faire un suspens minable, c'est aussi ce jour-là que j'ai dormi dans le même lit que SP, parce que je suis arrivée une minute trop tard à l'internat, et qu'il a été adorable. Nous avons ensuite séché les deux premières heures du lendemain, je crois que personne ne sait que nous avons dormi ensemble (en toute chasteté hein, c'est mon Super Pote). Mais c'était cool de pouvoir me confier à lui (encore) sur ce qui ne va pas dans la prépa' (tout, quoi). Il me fait du bien, quand nous nous parlons. Et je suis jalouse quand il traîne avec d'autres filles. Mais cela fera l'objet d'un autre chapitre. Ou pas, finalement, y'a pas grand-chose à en tirer / analyser.