Cela fait à peu près depuis une semaine que je dors relativement mal. Les seules nuits que je fais de plus de 6 heures sont celles où je prends un somnifère parce que je n'en peux plus après deux ou trois nuits à me réveiller en plein milieu de la nuit et avec la lourde chape du cauchemar dont je me souviens vaguement (souvent en rapport avec les cours). Et Frérot qui me demande souvent combien de temps j'ai dormi, il est adorable comme tout <3.
Vous l'aurez peut-être deviné mais l'Euphytose, sur mon sommeil, c'est de la daube pure et simple (j'aurais pu avaler du sucre que l'effet n'aurait pas été différent). J'ai arrêté le café il y a longtemps (au moins six mois), quant au thé j'en bois à longueur de temps (mais vraiment, au moins un litre par jour) DONC ça ne devrait rien me faire. Je sais que c'est le stress. C'est juste que je ne sais pas comment régler le problème.

Sinon, hier c'était mon deuxième jour de révisions et je n'ai toujours rien fait, heureusement que mon planning devrait me permettre de faire ce que je devais faire en trois jours en une journée, il s'agit principalement de retrouver / ranger des trucs, et planifier (oui je planifie que je dois planifier, c'est génial).

Désolée de ne pas écrire plus, je ne vois pas tellement quoi écrire de toute façon.
We sold our clothes to the state,
I don't mind, I don't mind,
I made a lot of mistakes,
In my mind, in my mind...



Ce week-end est probablement l'un des pires que j'aie passés. Je sais que je ne suis pas à plaindre cependant, même si je me plains d'avoir mal tout le temps. Pour une fois, j'avais la motivation, envie de faire un planning et de le respecter, mais j'ai trop mal pour le faire. Je vois mon dentiste demain, ma dent de sagesse a intérêt à s'arranger d'ici les concours vu comment j'ai mal. J'ai évalué ma douleur à un 7/10, parce qu'elle est continue et pulsatrice, cette fourbe. Aucun médicament n'arrange cela, pas même celui prescrit par le médecin.
Je fais une réaction épidermique, peut-être allergique, à quelque chose mais je ne sais pas du tout ce que ça peut être. J'ai pris un premier médicament censé avoir comme effet primaire (ou secondaire inévitable, cela dépend comment on le voit...) de faire dormir ; non seulement je n'ai pas ressenti la moindre envie de dormir, il n'a pas non plus arrangé mes démangeaisons. Le second a beaucoup mieux fonctionné, il m'a fait dormir comme une masse après le dîner à 19h45 (parce que la moindre des choses était que j'assiste au dîner, mais il a commencé à faire effet bien avant), mais mes plaques se sont multipliées. C'est ma dent qui m'a réveillée à 1h40 (j'avais tellement mal), j'ai un tout petit peu moins mal là (il est trois heures du mat') (j'ai pris le médoc' du médecin pour la douleur, + mon médicament pour calmer mes plaques rouges).
C'est pas bizarre que j'aie eu envie d'en parler partout ?

D'ailleurs, le sommeil commence à venir, il faut que je finisse de tapoter cet article.

Dans un mois pile (le 18 avril), les concours commencent. Je suis un peu stressée, il faut absolument que j'aie fini mes fiches de géopo' et de maths d'ici là. Les maths c'est bon, il me reste juste les stats et un peu de méthode. Mais pour la géopo', il me reste un quart du programme. Cela devrait le faire, bien entendu, mais il faut pour cela que mon corps arrête d'être un petit coquin. Je sais, j'ai beaucoup tiré sur lui, mais encore deux mois mon petit. En plus, en ce moment, je dors bien. Enfin j'essaie.
Je ne sais pas si je suis confiante, je le suis concernant les langues, c'est mon point fort et le concours blanc m'a rassurée sur ce point, mais les maths m'échappent encore un peu, et pour les autres matières je ne sais vraiment pas.
J'ai un peu peur et je suis préoccupée, bien sûr, mais cela ne va pas m'empêcher de faire tout ce que je peux pour être au point. Je ne crois pas.

Écrire sur CreaWriter, c'est comme écrire dans un cocon, avec le feu qui crépite tout à côté, et de la musique douce provenant de ma playlist perso'. C'est agréable. J'aimerais ne pas être trop fatiguée, afin de pouvoir avancer dans mes écrits personnels, de continuer le MadZWriMo, mais je suis au bout, là.

http://madness.of.love.cowblog.fr/images/Images/thecolorfulquietbypinkpromised4t0g2m.jpg

Brouillon de vie.

Lundi 12 mars 2012

C'est la guerre dans mes ovaires. (Je sais que c'est pas ça, mais ça rimait, je trouvais ça rigolo.)
Je déconne pas, les Spasfon ne me font aucun effet, même pas les Codoliprane, je me bâfre dans ma souffrance. J'avais oublié à quel point c'était douloureux, en fait, le premier jour. Je sais que j'ai vécu pire et que ce sera pire dans le futur, certes, mais cela n'enlève rien à la douleur physique actuelle.
Mais j'en ai marre d'avoir des migraines, des maux à cause de ma possible dent de sagesse (oui, je vais la faire retirer, il le faut) et un utérus qui n'en fait qu'à sa tête.
Plusieurs fois par mois, je regrette d'être une fille. Aujourd'hui est l'un de ces moments.

Hier, j'ai regardé The Voice (oui, j'ai des activités "légères" de temps en temps, ça vide bien le cerveau, et j'ai toujours beaucoup aimé ce qui était en rapport avec la musique). Frérot est le plus mieux des garçons de la Terre ♥. Et il est drôle, et il me manque déjà.

J'oscille sans arrêt entre "j'ai envie d'arrêter" et "je suis motivée pour continuer". Des relents de dépression m'envahissent, jusqu'à parfois me donner cette envie de me finir, et puis ça repart, comme c'est venu. Et ma colère est si grande que je ne peux vraiment la contenir. Et puis j'ai accepté l'idée d'avoir fait une dépression.
Et merde, finalement. Je déteste ce que la prépa' me fait. Sur ma santé physique et mentale. J'étais "bien", avant.

J'ai continué à écrire. À consigner tous ces petits mots sur mon ordinateur, dans des fichiers Word. J'ai continué à imaginer plein de petits scénarios qui ne mériteraient que d'être approfondis, plus tard.

Et cet article est plus brouillon que moi. Je voulais quelque chose de plus ciblé, mais il faut croire que je ne suis pas une fille carrée.

Who said holidays?

Vendredi 2 mars 2012

And what ever comes through the door
I'll see it face to face
All by your place...



Il semblerait que j'aie été assez silencieuse ces derniers temps. Je n'ai pas d'excuse ni d'explication à donner (et aucun compte à rendre, bien sûr, mais je me sens toujours légèrement bizarre quand je ne poste pas pendant super longtemps). C'est ultra difficile pour moi de trouver une raison d'écrire ici, parce que tout est devenu complètement hors de contrôle ; le temps et moi n'avons jamais été vraiment amis, parce que le temps s'accommode mal de la déprime, n'est-ce pas ? Et si je ne suis pas constamment déprimée, je ne sais pas ce que je suis.

Rien ne va vraiment, rien n'a jamais vraiment été au fond, parce que ma vraie nature fait surface, parce que c'est horrible de faire une troisième année en tout état de cause, horrible de savoir qu'on n'est pas si bonne que cela malgré tout, horrible de savoir qu'en ce moment je déteste épidermiquement le travail de la manière dont on le fait en prépa'. J'aimerais retourner en 2009, au moment de mon bac', tout était tellement plus simple. Bosser deux ou trois heures par semaine ce que j'aimais profondément, me sentir à l'aise dans toutes les matières, pouvoir travailler n'importe où et n'importe comment.
C'était tellement plus simple, je n'avais pas cette haine profonde et cet intérêt réel pour la philosophie, ni ce dégoût mêlé d'agacement pour les maths (j'ai aimé les maths, certes, mais c'était plutôt le fait d'être habituée à sa présence), ce dédain pour la géopolitique (je hais je hais je hais), ce découragement face aux langues.

Je n'avais pas des crises de bouffe à tout va et pour rien, envie de ne manger que du sucré, je n'avais pas envie de vomir à chaque fois que je mange trop, je n'avais pas ces prises de poids indécentes, cette non-volonté de faire du sport (je déconne pas, ça fait trois mois que je n'ai pas bougé et je m'en porte bien), et ce désintérêt profond pour la vie aussi.
Mes amis ? Est-ce que je peux leur dire que je ne vais pas bien alors qu'on a d'autres chats à fouetter ?

P*tain, tout se termine mi-mai, j'ai tellement hâte que vous ne pouvez pas savoir. (Et j'ai l'impression que chaque période de vacances me donne cette impression d'en sortir encore plus déprimée qu'avant.) Enfin, "tout", j'exagère, mais le pire sera passé, je le sais parce que le pire c'est les écrits.
Et j'aimerais bien régler mes problèmes de santé avant, parce que je ne peux pas.

D'ailleurs, je compte sécher la dernière semaine de cours, pour avoir plus de temps pour réviser / me reposer. Aller en cours c'est une torture, aucun cours ne me plaît sauf les cours de langues, je m'ennuie partout, même quand j'écoute.
En fait, je suis l'ennui personnifié en ce moment, et quiconque s'ennuie constamment ne peut se reposer correctement (la nuit).

http://madness.of.love.cowblog.fr/images/Images/sleepbycatch22d2zinl8.jpg

My heart rarely beats so fast...

Dimanche 19 février 2012

... unless I have to talk in front of my classmates, or during sports.

Do you see how much of a effect you have on me? After one full year. After seven full months we didn't speak to each other, we didn't see each other.
I thought I was free. I thought I wasn't in love any more. I thought. How tough is life?

I'm drinking a Twinings tea, and remember what you said. "Le thé Lipton, ce n'est pas du thé, prends du Twinings." The exact same one you offered me. The exact same one you drank with milk. I took a sip, I remember, and still don't understand how you can like it. I've forgotten, and it suddenly hit me. How funny is the human brain?
We have dozens of souvenirs we shared.

You are my demon and my love
You are everything that lured me away from my books
You are the one I believed in
You are what I dreaded the most
You were everything to me
And you still mean a lot

Il me manque.
(Et je suis désolée de le confesser, encore.)
Voir une photo' de lui en uniforme m'a mis la tête à l'envers. Et enclenché mon cœur sur rythme rapide. Surprenant, mais pas tant que cela. C'est N., après tout. L'unique, le seul.
Parfois, je me demande si c'est notre relation ou lui qui me manque. Même si je sais que nous n'étions pas du tout faits l'un pour l'autre, qu'essayer nous aurait détruits. Ce n'est pas parce que ma raison sait que mon cœur se tait.
C'est lui qui me manque.

Cela fait un an que nous nous sommes rencontrés, plus ou moins, plutôt plus. J'ai passé mes deux semaines de février à penser à lui. À croire que ce n'était qu'une amitié (et à le publier ici...) tandis que je savais la vérité, j'étais tombée amoureuse, comme ça, aussi vite.
Le temps a passé, je peux le dire maintenant.

Je l'ai tant aimé, tant voulu, tant regretté. Et aujourd'hui. Qu'en est-il aujourd'hui ?

Je n'ai plus le temps de l'écrire.

Il fut un temps où je devenais presque folle en le "percevant" physiquement à travers beaucoup de personnes que je croisais dans la rue, à travers des petits événements insignifiants qui me faisaient inévitablement penser à lui, à travers ce que nous avions partagé. Et au fil du temps, cette sensation s'est étiolée, et il s'est détaché de ce qui se passait dans ma vie (pas de tout, pas encore). Certes, la musique que j'écoute me relie encore à lui, notamment lorsque mon lecteur me passe Waldeck, quelques chansons des Beatles aussi.
J'ai grandi grâce à lui. Et aujourd'hui, où en suis-je ?
J'ai "rencontré" un garçon qui lui ressemble. Pas physiquement, mais pour le reste. Nietzsche. Littérature. Guitare. Chansons (Imagine). The Beatles (I want you VS. You've got to hide your love away). Et... je n'ai pas cette petite étincelle pour ce garçon-là. Ou si, un peu, dès le premier jour, mais ce n'était rien de spécial, juste un petit "oh, ce serait cool qu'on soit potes tiens". Je n'en sais rien, finalement.
Je viens de "passer" ma soirée avec ce garçon (virtuellement), et j'ai eu un écho de N., de nos folles nuits. Mais je n'ai pas mal au point de pleurer, comme j'avais eu mal avant.
Je crois que j'ai assimilé et me suis approprié mon amour, en le rendant de fait moins lourd et contraignant. Moins passionné. Moins amoureux. Je suis tellement plus sereine vis-à-vis de lui que je me demande si c'est vrai. Si je l'ai aimé plus que tout, un jour. Si je l'ai voulu plus que tout, un jour. Si je l'ai détesté plus que tout, un jour.
C'est étrange de ne pas savoir si je l'aime ou ne l'aime pas, alors que cela fait bien sept mois que je ne l'ai ni vu, ni senti, ni entendu. C'est étrange. C'est agréable ce soir.

La vérité, c'est que je veux le revoir, mais pas maintenant. Je veux le revoir, et je veux qu'il soit célibataire, et je veux lui dire que je l'ai aimé. Tout ça. J'ai besoin, au fond, qu'il sache que ce que nous avons partagé, ce n'était pas du vent ou juste de l'amitié, pour moi, même si j'ai mis beaucoup de temps à me rendre compte que cela dépassait l'amitié.
Et ça me tue de savoir que nous ne sommes pas faits pour être ensemble et qu'une relation plus aboutie nous aurait "tué", nous en tant qu'amis, nous en tant qu'unité.

http://madness.of.love.cowblog.fr/images/Images/sunshinebyfloreskruused3altnu.jpg

<< After | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | Before >>

Créer un podcast