Je relisais mon dernier article et la dernière phrase qui fait sens : « Même si je fais attention, viendra forcément un soir où je serai moins stricte envers moi-même. » Je n'ai pas fait attention. Je suis loin, tellement loin d'avoir fait attention. J'ai laissé mon corps parler plutôt que ma tête. Je ne rejette pas la faute sur l'alcool (j'étais tout de même assez lucide pour me dire "putain, qu'est-ce que je suis en train de faire ?"), simplement sur mes principes qui s'affinent au fil des jours et des soirées.
On a beau dire, je suis féministe, chacun fait ce qu'il veut de son corps / ses fesses / sa personne, je trouve cela tout de même insultant quand on mime devant moi ce que j'ai fait, parce que j'étais en pleine lumière. Je m'en fiche maintenant, mais sur le moment ce n'était pas spécialement drôle. Alors que oui, j'assume complètement tout ce que j'ai fait.
Je me pose des questions sur moi-même. Je me demande si je vais aussi bien que je le dis. Tout cela parce que j'ai "validé" ma chope de mercredi. (Oui, ici on chope si on bisoute, on valide si le seske est impliqué.) Il ne m'intéresse pas. Ma fierté a été bousculée et a perdu quelques points, mais tout va bien. J'ai aimé être avec lui mais j'aurais pu aimer être avec d'autres, ce soir-là. Simplement, lui était là, lui me touchait, je le connais depuis mon arrivée. Simplement.
Je repense aussi au garçon avec lequel j'ai flirté il y a deux semaines, J.. Il m'attire plus que de raison et je ne sais pas lui montrer, je lui montre tout le contraire alors que je le veux. C'est délicat. Je lui donne ma main puis je la retire, je lui fais un câlin mais pas une bise d'au revoir, je le croise en soirée sans lui faire la bise. Cela fait deux semaines que je ne lui ai pas vraiment parlé car nous ne nous sommes pas vraiment croisés. Si seulement...
En somme, je flirte avec J. samedi, le samedi suivant je valide C. (le copain de mon cousin), le samedi suivant je valide ma chope de soirée... Qu'est-ce qui se passe ? Je suis un monstre d'instabilité.
Je crois que c'est la peur qui me guide, en partie. La peur de souffrir parce que je dévoilerais une attirance pour un garçon, comme si j'avais peur que le mec se moque de moi en disant à ses potes "oh mate-la, elle est trop moche et elle croit que je vais [insérer une activité ici]...". La peur de m'impliquer émotionnellement parce que je ne suis pas encore assez forte pour cela et que j'en ai besoin.
Mon attirance pour N. n'a pas connu d'équivalent depuis. Je crois que je cours après cet idéal, inconsciemment, j'ai envie de ressentir la même chose, j'ai envie de brûler d'amour et pas de désir, j'ai envie d'avoir quelqu'un qui compte pour moi. Je me désavoue tout le temps : une partie de moi est sapiosexuelle et l'autre s'en moque, une partie de moi ne veut pas baiser pour baiser car elle recherche "le" mec et l'autre s'en moque.
J'ai sincèrement du mal à défaire le nœud. Est-ce que je peux être ces deux personnes-là ? La personne que mes parents apprécieraient et la personne qui ressent les choses à bras-le-corps ? Est-ce que je peux être aussi antagoniste sans exploser sous la pression de l'incohérence ?
Je ne suis que contradictions, c'est ainsi que j'arrive à avancer dans la vie. C'est ainsi que je manque encore de confiance en moi. Mais je fais un effort pour m'accepter, je fais un effort pour assumer ces contradictions.
Madness of Love semble être revenue.
Madness of Love seems to be back.
Lundi 1er octobre 2012
Jeudi 27 septembre 2012
Je ne sais pas comment décrire la chose autrement. C'est un bordel pur dans ma vie sentimentale (à défaut de trouver un autre mot un peu plus adéquat). Sauf que je ne ressens rien de particulier pour ces garçons. Depuis que je suis en âge de penser et d'avoir un avis sur les choses de l'amour et du sexe, je considère qu'une personne fait ce qu'elle veut de son corps si elle a la capacité de le décider et si elle ne fait de mal à personne (que ce soit physiquement ou moralement). J'ai eu très tôt la capacité de le décider, je le regrette un peu avec le recul, mais je ne l'ai jamais regretté au point d'en souffrir. Je considère aussi que ma virginité ne voulait rien dire (il faut bien une première fois à tout, je ne sacralise pas ma première fois sexuelle) ; après tout, ne suis-je pas "vierge" pour chaque nouvelle personne avec qui je fais l'amour ?
Ressentir de l'amour, je ne sais plus vraiment ce que c'est. Je sais juste que je le reconnaîtrai dès que je le ressentirai, comme je l'ai reconnu par le passé. C'est typiquement le genre de choses qui est loin d'être théorique. Un jour, j'ai essayé de décrire ce que je ressentais pour mon professeur d'anglais, on m'a répondu "c'est de l'amour". Non, ce n'était pas de l'amour, pas comme ça.
Trop peu de mots existent en français pour parler d'amour. Je t'aime, et après ? Je ne dirai jamais le même "je t'aime" à mon frère, à mon amoureux ou à un ami. J'aimerais qu'on ait toutes ces nuances, comme des nuances de couleur, de tons. Et l'on dit que la France est le pays du romantisme...
Je pense à un épisode de Raising Hope que j'ai vu, où le père (Burt) flirte avec tout le monde. Je me dis que c'est ce que je fais tout le temps, avec ou sans conséquence(s)... Parfois, je ne suis pas fière. Souvent, ça m'est égal. C'est quand même compliqué de naviguer entre le flirt amical et le flirt-qui-veut-plus. Déjà, moi, je ne le vois jamais.
J'exagère quand je dis que c'est le bordel, un bordel pur dans ma vie sentimentale. Je m'en sors très bien, c'est simplement que c'est légèrement agité en ce moment par rapport à d'habitude. Je ne sais pas si j'aime cette situation, ne pas réellement penser à eux mais plutôt à moi, mais j'assume pleinement tout ce que j'ai fait. Simplement, je n'en parle que peu IRL. Cela reste de la sphère du privé, et je ne partage le privé qu'avec mes amis (et sur ce blog, peu fréquenté).
J'ai rencontré C. (appelons-le ainsi...) en allant à une soirée chez lui samedi (j'étais la seule fille), c'est un ami de mon cousin. J'allais dire que je ne savais plus comment ça avait commencé avec C., mais je viens d'avoir un flash de mon cousin l'apostrophant en début de soirée, en lui disant "Hey, C. a déjà commencé à draguer !". Je me souviens avoir décalé ma chaise, sans prêter plus d'attention à ce qu'il disait, mais il faut croire que mon inconscient a compris. Quelques dizaines de consommations plus tard et un tour dans le jardin (c'est très beau, chez C.), accompagnée du gentil D., je reviens dans la salle et c'est là que les choses perdent en clarté. Est-ce moi qui ai commencé, est-ce lui ? Je me souviens cependant que j'avais mes jambes sur lui (parce qu'il m'avait incitée ou parce que je l'ai voulu ?), avoir eu froid, avoir mis mon manteau en couverture et senti sa main sur mon mollet, sur mes cuisses. Je me souviens que D. m'a fait un clin d'œil et dit "on sait tous ce que tu fais...", que j'ai nié. Je me souviens qu'à la fin de la soirée, D. finit par terre, que je le borde, que je lui enlève ses chaussures, que je lui donne mon manteau en couverture. Je me souviens que le frère de C. était à terre aussi, que C. et moi le faisons marcher dans le jardin, qu'il me dit "je touche ton nichon" (hum oui). Je me souviens que la lumière du salon a été allumée par un autre de leurs copains qui a lâché "pris en flag'" et que nous avons rigolé, C. et moi. Je me souviens que ses parents sont rentrés, alcoolisés, et que je me suis cachée pour ne pas qu'ils me voient. Je me souviens que nous sommes allés dans le bureau.
Le lendemain, j'ai flippé. J'ai flippé que les garçons nous voient, j'ai flippé que mon cousin l'apprenne. J'ai honte de ce moment, j'aurais aimé lui dire que je ne pouvais physiquement pas remettre le couvert, j'aurais aimé ne pas fuir comme une malpropre et lui faire plus qu'une simple bise d'au revoir.
Mais je ne regrette rien. Je ne regrette pas d'avoir vécu.
Je regrette juste un peu la gueule de bois carabinée du lendemain.
Quelques jours plus tard, mercredi, soirée. J'y vais un peu à reculons, mais comme à chaque fois, dès que j'y suis ça va mieux. Je connais de plus en plus de personnes, je croise des visages à qui je fais la bise, je bois un peu (un whisky-coca, un vodka-Tonic, un vodka-orange), je danse un peu avec des gens que j'aime bien et avec d'autres, je recroise les mêmes personnes, je rencontre de nouvelles personnes, je flirte avec un 2A que j'ai déjà rencontré, je résiste à l'envie de l'embrasser (soyons un peu chastes tout de même). Je recroise un mec qui veut un shot, sachant que si tu embrasses quelqu'un, tu en as un. C'est un pote, nous sommes liés par des expériences mystiques que je n'ai pas le droit de dévoiler (cela implique une relation fusionnelle avec l'alcool). Alors, dans ses bras, je vais au bureau des shots, on nous demande de nous choper, je le fais (ce n'est qu'un baiser après tout), nous buvons et je le quitte. Et je retrouve le 2A à qui je fais un câlin et qui me dit que nous ne nous connaissons pas mais que notre relation mérite approfondissement. Je ne sais pas ce que j'aurais fait si j'étais restée plus longtemps. Je suis contente de ne pas avoir eu à rester plus longtemps.
Quand j'y repense, là, le lendemain, je me dis que ce garçon a des airs de N., juste des airs. Ce ne sont que des airs, ce n'est pas grave.
J'avais entendu pas mal d'échos sur les écoles de commerce, comme quoi c'était glande + alcool. Je trouve pourtant que je travaille pas mal, mais je cautionne le côté "alcool". Quant à la débauche sous-entendue, j'essaie de ne pas trop en faire dans le cadre de l'école, pour l'instant. Les caméras tournent, c'est risqué. Mais après tout, quand on a envie on a envie... je ne peux pas dire. Même si je fais attention, viendra forcément un soir où je serai moins stricte envers moi-même.
Sinon, je vais bien, je vous jure. Je ne passe plus trop par ici, je ne dégage pas le temps, ma flemme est trop forte.
Series and books, nothing better.
Samedi 25 août 2012
Mes addictions sérielles vont et viennent. En général, elles partent lorsque j'ai fini la série... ou lorsqu'elle devient trop tordue et insupportable pour mon petit cœur fragile. J'ai par exemple arrêté Breaking Bad alors que j'avais vaillamment repris. Je ne sais pas, cette série n'est pas pour moi, pas dans mon état d'esprit actuel. Trop de longueurs.
J'ai terminé plusieurs séries. Modern Family, du tonnerre. Raising Hope, encore mieux (à mes yeux). Sherlock, intéressant (mais les livres sont mieux (pardon)). New Girl, rafraîchissant (génial, quoi !). J'ai foncé (mais pas encore atterri) dans Dexter, je ne comprends pas pourquoi j'ai arrêté tellement cette série est tout ce que j'aime, le suspense, les frissons, la chair de poule. J'aime ressentir. J'ai avancé (lentement) dans Doctor Who. Je ne sais pas, j'ai un blocage avec Rose (un énooorme), et je sais qu'elle arrive dans les épisodes que je vais regarder. Et Ten... oui, j'avoue, j'ai un peu de mal avec lui, je ne suis pas "amoureuse" même si je l'aime énooormément. Il n'y a pas ce truc qui fait que.
Et vous ai-je parlé de Awake ? The Syndicate ? Deux séries qui semblent "terminées" (même si la dernière est reconduite, ce ne sera probablement pas les mêmes acteurs). La première met en scène un détective, Michael Britten (joué par LUCIUS MALFOY, hum pardon, Jason Isaacs), qui, après un accident de voiture, se retrouve dans une situation étrange : dans un monde son fils est vivant et sa femme morte, dans l'autre c'est le contraire. À partir de là, les fils s'emmêlent et c'est une série qui m'a pas mal fait gamberger. Dommage qu'elle n'ait pas été reconduite, la fin de la saison s'en fait bien sentir ! La seconde suit la vie de 5 membres d'un syndicat (d'après ce que j'ai compris) qui gagnent au loto. Et dedans... Matthew McNulty (a.k.a. bégé de l'extrême) et Neville Londubat, hum pardon Matthew Lewis (bad ass mother fucker). J'ai adoré la série ! Les accents anglais sont priceless (je vous promets), les sous-titres bienvenus (mais un jour, mon oreille se fera parfaitement à l'anglais des banlieues du Nord).
J'ai repris Grey's Anatomy à l'instant (même si la série était sur ma liste BetaSeries depuis quelque temps) (trois épisodes en une soirée, bravo). Si je ne me souviens pas exactement pourquoi j'ai arrêté à la fin de la saison 7 (si ce n'est un vague "What the heck"...), je me souviens des sentiments étranges que la série me procure, ces larmes de compassion -- ces torrents, devrais-je dire. Mais j'ai été immunisée par trois longues années d'études, et changée par la force des choses : je me sens parfois triste, mais surtout, je rigole à voix haute devant une série.
Je rigole à voix haute devant une série, parce que j'assume (et rire c'est bon pour la santé). J'avais toujours tout intériorisé (je me souviens des e-mails destinés à A. où je contais, en substance, que je m'en voulais de ne pas être un robot) en extériorisant un maximum les "fausses émotions", c'est-à-dire que je faisais beaucoup de câlins, j'étais tactile et sans-gêne, j'ai prononcé des paroles réconfortantes, amicales, amoureuses, sans les penser ni les vouloir réellement. Et j'ai fini par faire le contraire, j'extériorise quand j'en ai envie, je suis devenue légèrement froide vis-à-vis des gens que j'appréciais (et encore plus vis-à-vis de ceux que je n'apprécie pas), j'ai d'ailleurs appris à accepter qu'il y avait et aurait toujours des personnes que je n'aime pas, je tente de ne pas regretter mes actions ou mes paroles.
J'ai mis du temps à véritablement prendre conscience que la vie, c'était ce qu'elle était, et qu'il était incohérent de vouloir ne rien ressentir en tant qu'être humain. C'est peut-être étrange compte tenu de la teneur de ce blog... Mais c'était en partie pour cela que mon blog existait. Écrire les choses que je ne pouvais dire.
J'aurais tendance à croire que je me suis endurcie, mais c'est beaucoup plus complexe que cela, et plus que les mots que j'ai écrits juste plus haut. Je ne suis pas "terminée", je ne suis que paradoxes indéterminés.
Mais ceci est une parenthèse non appréciable.
J'ai un peu lu. SensCritique témoigne de mes maigres lectures. Sherlock, principalement, et quelques bandes dessinées car c'est un genre que je n'ai pratiquement jamais rencontré. Un peu de littérature russe, j'ai eu une période comme ça (et j'ai adoré). Harry Potter, bien sûr, mon premier marathon en anglais (et premier marathon tout court), je suis coincée dans The Order of the Phoenix parce que je n'ai pas le courage de continuer. J'ai emprunté des œuvres d'Agatha Christie parce que je ne les ai jamais lues.
Il n'est jamais trop tard pour combler les trous de mon inculture. J'ai toujours adoré lire, mais il faut croire que je n'ai que rarement lu des "classiques", si l'on peut parler ainsi. J'ai lu beaucoup de contemporains, ou de lectures obligatoires, j'ai beaucoup lu tout court, mais dans ma bibliothèque trônent Aristote, Nietzsche, Sartre, que je n'ai jamais eu le temps ni l'envie de lire. Des lectures que je qualifierais d'obligatoires, tout simplement parce qu'elles ne m'attirent pas et qu'elles m'ont été conseillées dans le cadre de la prépa'. Je n'ai jamais lu l'œuvre complète de Shakespeare, je n'ai jamais lu Zola en entier, je n'ai jamais lu Hugo dans ses longues œuvres, ce sont des objectifs que j'aimerais barrer de ma liste un jour.
Je ne sais pas ce qui me prend d'écrire autant alors que j'ai un blocage sur Internet, que je compte supprimer mon ancien Tumblr et effacer mon actuel, que j'ai longtemps été incapable d'écrire pour ma fanfiction qui attend depuis trop longtemps.
J'ai brisé le silence de ma fanfiction, et je vais mieux, elle a avancé de quelques pages et le dernier chapitre est presque prêt pour une relecture.
Oh, sinon, j'ai un peu joué aux Sims, mais juste un peu, promis.
Je vais sincèrement mieux, j'espère que mon blog me suivra.
I'm not sad but I'm not happy.
Lundi 6 août 2012
Cela fait longtemps que je ne suis pas passée ici. Manque d'envie et de temps. C'est difficile de se mettre à écrire quand l'envie manque, cette inspiration profonde, ce "truc". J'ai l'impression d'avoir été asséchée de toute substance vitale et pensante. Je ne suis plus vraiment "moi", je ne vis que pour m'abreuver de séries et de bêtises de ce genre. De temps en temps, je sors ma carcasse de chez moi, pour faire des courses, pour voir des potes, mais il arrive que je passe des journées entières à regarder des séries. C'est comme ça depuis un peu moins d'un mois, et j'aime ma vie ainsi.
Il s'est passé tellement de choses significatives dans ma vie, en même temps vu le temps de mon silence...
J'ai intégré l'école de commerce de Nantes. L'une de celles que je voulais, en repiquant mon année. J'ai eu du mal à me rendre compte, mais là je commence à chercher des appartements, j'ai un rendez-vous dans une banque, j'ai choisi les sacs à main et les chaussures que je voulais emporter, j'ai acheté un meuble... ça devient vrai, réel, tangible. Je vais quitter ma région et migrer loin de mes parents. Je vais devoir faire mon lit TOUS les matins. Je vais devoir être responsable de ma santé, de mon corps et tout ce qui s'ensuit. Je vais devoir me faire à manger toute seule, alors que je ne sais toujours pas faire cuire des pâtes (mais je suis opérationnelle pour les steaks, les salades, les plats surgelés, les omelettes).
Mais à côté de cela, tous les avantages. Manger quand j'ai faim. N'avoir personne pour me surveiller. Pouvoir écrire ce que je veux quand je veux. M'habiller ou pas lorsque les WE arrivent. Aller voir mes copains sans que personne ne me l'interdise. Inviter des copains sans que personne ne me l'interdise. Ce genre de choses, quoi.
Hier, j'ai fait une petite soirée (8 personnes), chez un bon pote (♥). J'ai revu SP, j'ai revu S., et c'est dingue comme je sens qu'ils vont me manquer. J'ai un trou dans le cœur à penser à S., mon petit. J'ai un vide dans le cœur depuis longtemps, et S. a été dedans dès l'instant où j'ai posé les yeux sur lui. C'est compliqué dans mon cœur en vrai de vrai, et dans ma tête encore plus. Je ne sais même pas par où commencer, par où terminer, s'il y a un début, si la fin existe, c'est un méli-mélo de sentiments, de croyances, d'espoirs, jamais vraiment éteints. Et puis, est-ce qu'on éteint le feu comme ça ? Ou les débuts, ou tout ce que vous voulez, un truc qui ressemble à ça sans vraiment l'être, le désir, les tripes, tout quoi. On n'oublie pas. LE BORDEL.
[...]Il ne se passe pas grand-chose dans ma vie.
Mercredi 6 juin 2012
J'ai aperçu L. récemment, il descendait du wagon alors que j'y montais. Je dois avouer que cela m'a fait un choc de le revoir, alors que j'allais à mon cours qui commençait à midi, alors que j'avais parlé de lui un peu plus tôt dans la journée (vers 1 ou 2 heures du matin). D'ailleurs ça m'a tellement fait un choc que j'ai cru que j'allais pleurer, de fatigue, d'amertume et de lassitude. Et là, à y repenser, je suis prise de vertiges. Pour dire vrai, je ne pensais pas qu'il m'avait autant marquée.
Mon Tumblr est devenu mon obsession. Peut-être pas jusque là, mais j'aime bien y poster régulièrement. C'est un peu quelque chose de moins travaillé, mais je pense qu'en y jettant un coup d'œil on voit à peu près bien qui je suis, haha ! (Je veux dire, ce que j'aime, et ce genre de choses.) Et j'ai appris à faire des gifs à partir de vidéos, alors je fais quelques essais. Cela me prend énormément de temps, mais cela l'occupe aussi !
Mon visionnage de Doctor Who se passe bien, j'aime bien faire des gifs de cette série et du Docteur (Ten), j'ai commencé la saison 3 récemment. Cette série, c'est de l'amour en barres ! J'ai hâte de passer à Eleven pour pouvoir laisser libre cours à mon amour pour lui, une seconde fois.
En parlant de séries, j'ai regardé sur BetaSeries et j'en ai quinze à regarder, mais je ne les ai pas toutes mises, en tout cela me reviendrait à une vingtaine (un peu plus peut-être) de séries à regarder, je n'y arriverai jamais. Je suis la fille capable de regarder un film en une semaine, et de visionner un épisode de série (soit 40 minutes, à peu près) en deux fois. En somme, je n'aime pas spécialement cela. Et je m'inflige cette peine des séries, je suis irrécupérable ! Pour autant, j'aime les séries. Je suis maso mais tout de même, ne dépassons pas les limites du possible qui n'ont jamais été définies.
En ce moment, c'est RG, Roland Garros. Le match de Djokovic contre Tsonga tout à l'heure m'a arraché des battements de cœur frénétiques, des cris de douleur par dizaines, des SMS complètement affolés à ma pote qui soutient aussi Djoko, mais il l'a fait, il passe en demi ! Je me sentais quelque peu coupable de soutenir Djokovic tout de même, surtout quand j'ai vu les restes de larmes sur le visage de Jo-Wilfried. Cela m'a réellement fait de la peine... (Dès qu'il y a un gagnant, je ne peux pas m'empêcher de penser à la peine du perdant, je ne sais pas pourquoi.)
Je reviens en cours pour deux heures par-ci par-là, non seulement c'est épuisant mais c'est vraiment chiant. Il faut ce qu'il faut, cependant, alors je cesse de me plaindre, surtout que je vis la belle vie chez mes parents. Et que je tente de caser des sorties quand je reviens à Paris, histoire de rentabiliser les deux heures de trajet AR.
Côté santé, je récupère lentement, avec des rechutes dans mon sommeil de temps en temps. Je suis apparemment plus épanouie, toute souriante et joyeuse, parce que je ne ressens plus la pression. Mon régime n'a aucun effet, c'est plutôt énervant si l'on considère que cela fait trois semaines que je le mène, je n'ai pas perdu le moindre gramme (enfin si, hier, mais la balance me dit aujourd'hui qu'il est revenu), je fais du stepper (cardio / fitness ? je ne sais pas dans quelle catégorie le ranger) pendant 30/40/45/60 minutes selon les jours, 1/2/3 série(s) d'abdos et de squats tous les jours, et je suis toujours la même. Je crois que je vais devoir entamer une grève de la faim, je ne vois pas comment je vais pouvoir perdre ces 10 kilos en trop autrement, haha ! :D
Je comptais arrêter ce blog après ce post, mais je me rends compte que j'en ai quand même besoin, même si c'est de manière beaucoup moins constante. C'est un peu le souvenir de mes années lycée / prépa', l'image de toutes les difficultés que j'ai rencontrées et de toutes les joies que j'ai ressenties, le cliché de mes rencontres décisives. De temps en temps, je le relis et je ressens tout cela et je me rends compte que je ne suis pas morte à l'intérieur mais en même temps j'en doute. Mon émotivité m'a légèrement quitté et j'ai l'impression que c'est dans cet état que je suis vraiment "moi". J'aime cet état... pas d'insensibilité extrême, je reste humaine, mais de semblant de détachement.
J'ai été le genre de filles à pleurer devant une "rom com", je ne le suis plus. Et ça, c'est une avancée plutôt positive.
Les oraux arrivent, et je tente de me préparer un profil solide. C'est un peu difficile de parler de soi, parfois.
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