Would he hold you when you're feeling low?
Dimanche 2 décembre 2012
Certaines journées que je passe sont chargées, et ce week-end fut l'un de ceux-là, l'un de ceux lors desquels il aurait fallu que je travaille... Bien entendu, j'arrive à la fin du week-end et je n'ai fait que le dixième des tâches que j'avais à effectuer. Parce que mon samedi, que je comptais passer dans mon coin à faire des choses personnelles, a été mangé par la liste. Je ne me plains pas, la défaite rapproche (et mes copains de liste sont juste tellement chous ♥) et ça nous permet d'écouler les stocks tout en passant un bon moment.
Mais sérieusement, passer trois heures à faire la cuisine alors que je me suis réveillée après midi, c'est difficile quand même... Mais les quiches sont vivement accueillies, et le (bon) gâteau au chocolat aussi ! (Et je n'y ai pas mis le beurre que je voulais mettre, comme quoi un gâteau sans beurre c'est bon quand même.)
Après, direction un bar pour rencontrer encore une fois les quelques gens de l'association que je veux faire. C'est rigolo, je retombe sur V., ce 2A, et il sent toujours aussi bon (ses chewing-gums, je suppose). Il est adorable chou, il dégage quelque aura pénétrante et perturbante, je ne m'en remettrai pas. Je suis bien contente qu'il s'en aille à la fin du mois, je n'aurais pas supporté de rester dans ses parages en sachant pertinemment que je ne le chopperais jamais. (C'est difficile la vie, je sais.) Quelque part, j'espère rencontrer une autre personne comme lui. Quelqu'un qui pourrait me demander, sans se démonter, "Tu es coincée ?", quelqu'un qui pourrait me souffler sur le visage, sans se démonter, quelqu'un qui pourrait m'écouter parler sans m'arrêter. Quelqu'un qui serait aussi un peu plus intéressé par moi, si possible.
Je ne me sens pas si bien que cela. Le message de Cl. ne m'a pas mise en joie, j'ai tellement à penser que je n'arrive plus à me réjouir de son arrivée alors que je l'attends. Je commence à craindre que cela se passe mal alors qu'il n'y a strictement aucune raison. J'ai tellement peu de temps et trop de choses à faire... Si seulement je pouvais marcher correctement, déjà, sans avoir mal, sans me sentir fatiguée à chaque pas de plus.
Allez, j'arrête de me plaindre. J'aime quand même ma vie, en ce moment. ♥
Samedi 1er décembre 2012
Cela fait bien longtemps que je n'ai pas posé de mots par ici. Ma vie a un peu changé, mes sentiments aussi, ma tête ne sait plus tellement quoi faire et mon cœur n'arrête pas de me lancer de mauvais signaux. Tout va bien...
J'ai subi une luxation de la rotule devant bien un millier de personnes, et long story short, je suis en attelle et je ne peux toujours pas plier la jambe. Mais ça, ce n'est pas grave, je me déplace juste beaucoup moins facilement, rien de dramatique.
Ce dont je voudrais vous parler, c'est, comme d'habitude, ma vie sentimentale. J'aime tellement ce blog pour cela, parce qu'il y consigne tous les grands événements. Hier, alors que je voulais écrire, j'ai relu les articles que j'avais écrits sur N. et j'ai tellement eu envie de lui envoyer ces mots. Mais je n'ai toujours pas eu le courage de l'ajouter sur Facebook, alors imaginez, lui écrire ceci...
Je vous ai parlé de J., un garçon avec qui j'avais flirté en début d'année. Main dans la main, nous avions marché, et quand je repense à ce moment si doux où il m'a serré la main, je fonds de niaiserie. (Oui, bon.) J'ai été sous son charme immédiatement. Je le veux encore, pour dire la vérité. Je veux encore qu'il me prenne la main et qu'il me guide dans la ville, la nuit. Je veux encore aller dans son appartement et m'allonger sur son lit, sans arrière-pensées (ou presque). J. est donc un potentiel gros crush. Or, J. s'est laissé pousser la barbe. Or, J. est devenu mon +2 (si on peut dire ça comme ça...) dans l'association que je fais. J. a donc gagné en sexytude puissance 1 000. (Oui, je suis sapiosexuelle concernant J., mais je sais aussi reconnaître les belles choses de la vie.)
Je ne vous ai jamais parlé de (pourquoi ils ont tous les mêmes initiales b*rdel) Cl., un garçon qui était dans ma classe en prépa', l'année dernière. Je crois que c'est l'une des premières personnes à qui j'ai parlé de la classe. Je me souviens aussi être arrivée en me disant "cette année, tu merdes pas, tu t'arranges pour ne pas flasher sur un des mecs de la classe". Raté, au passage (merci S. et ces sublimes jambes et cette odeur parfaite). La fin de l'année est arrivée, et la détente avec, et les sorties avec les copains. La rentrée est arrivée, et le rythme effréné avec, et les nouvelles rencontres. Mais au fond du fond, Cl. m'intéressait déjà avant les concours. Je suis juste sage, parfois, et je ne dis rien, je n'alimente rien. C'était "juste" un intérêt, quelque chose de minable, sans commune mesure avec ce que je ressentais pour S. au début. Et je sais très bien que ça ne servirait à rien de vouloir quelque chose, pas à ce moment, et encore moins après. Cl. me stimule intellectuellement. Quelque chose d'inexplicable se remue en moi quand je pense à lui. Cl. est donc un potentiel gros crush.
Cl. vient me rendre visite mercredi. En bonne hôte, j'envoie un message à deux compagnons, amis de J., pour leur demander s'ils veulent se joindre à une before chez moi avant la grosse soirée, le tout pour ne pas mettre Cl. mal à l'aise dès son arrivée. Les deux me taquinent et me disent "j'invite J. !", merci c'est gentil, j'apprécierais réellement qu'il vienne, mais... j'ai quand même choppé un autre garçon devant J. alors que c'est lui qui m'intéressait. Je n'ai pas envie de choisir entre mes deux potentiels gros crushs. Et surtout, je n'ai pas envie de chopper à nouveau un garçon devant J., j'ai quand même théoriquement tout 2013 pour tenter une approche auprès de ce garçon...
J'ai intérêt à la jouer un peu "ninja" avec Cl., si j'ai envie de lui faire comprendre qu'il m'intéresse.
Oui, je pense que Cl. est intéressé par moi. Moi, je ne fais pas 6 heures de trajet aller-retour en 24 heures (ou 48...) juste pour aller voir une pote, en tout bien tout honneur. Mais c'est moi, après tout. Cl. sait que je suis une débauchée.
Cet article est un pur racontage de vie décousu. Pour résumer, j'ai deux potentiels gros crushs, et je les verrai peut-être à la même "petite" soirée chez moi. Et ça me fait marrer.
How I love the fact I've been writing for years.
Vendredi 2 novembre 2012
J'ai relu les articles d'une certaine catégorie sur mon blog, car je voulais relire ce que je disais sur ZYX, my strawberry pie. S'il y a bien une chose dont je me souviens toujours, c'est son amour pour les tartes à la fraise, je ne sais pas pourquoi cela en particulier.
Et j'ai relu que son odeur me rendait folle. Et j'ai réécrit, aujourd'hui, que c'était encore le cas.
Je ne peux pas tomber amoureuse d'un garçon dont je n'aime pas l'odeur. Je ne peux même pas traîner avec un garçon dont je n'aime pas l'odeur. Parenthèse fermée.
Ce que je voulais vraiment dire, c'est que j'aime parfois la personne que j'étais avant, malgré ses indécisions fortes en matière de sentiments (ce que j'ai fait avec l'Anglais, par exemple, reste flou dans mon cœur, je ne m'en souviens pas du tout). J'aime lire ce que j'ai écrit dans cet article.
Je suis persuadée qu'il y a des personnes qui nous donneront toujours un coup au cœur lorsqu'on verra leur prénom écrit, lorsqu'on entendra parler d'eux, et encore plus lorsqu'on les revoit. Quoi qu'il arrive, que l'on soit à l'autre bout de la Terre ou dans les bras d'un autre. Et ce sont les mêmes personnes qui surgissent de manière inappropriée dans nos pensées, à des moments inattendus.
Ces personnes-là ont été liées à nous, à une partie de notre vie, à une partie de notre être, elles ont envahi nos cœurs d'une manière si incroyable. Ces personnes, ce sont nos premiers amours, nos véritables chagrins, nos déceptions immensément insurmontables, nos compagnons d'armes, nos amants cachés, que sais-je. Elles sont différentes pour chacun d'entre nous, mais elles sont là, et elles seront là toute notre vie.
[...]
Je sais ce que c'est. Mais je ne veux pas oublier. Parfois, j'y pense, je me dis que ce serait tellement simple de ne pas y penser, que je serai comme un nouveau-né.
Ressentir ce sursaut du cœur, ça me rend vivante, ça me permet de voir que j'ai vécu, et qu'il n'y a pas de raison pour que ça ne recommence pas.
Ces personnes, aujourd'hui, comprennent ZYX, M. IP, N., Mc., et je pense parfois à eux avec tendresse. Je les ai aimées, différemment, elles ont compté pour moi, différemment, et je les apprécie encore. Pas de la même manière, jamais, l'eau qui coule n'est jamais deux fois la même, mais je les apprécie.
Et j'ai l'espoir de revivre ces histoires, une fois, deux fois, plus que cela. J'ai l'espoir de transformer ce que je vis, les débauches que j'aime, et de prendre le temps de découvrir les personnes qui m'entourent.
Vendredi 2 novembre 2012
Je viens de sortir avec ma bande de potes du lycée. C'est fou comme les voir m'a fait du bien. Et dans le lot, ZYX était là. Et il m'a inspirée ces mots, comme ça.
Je n'ai pas du tout les mêmes sentiments pour toi qu'il y a cinq ans. Des restes sont encore ancrés, je crois que j'étais vraiment amoureuse de toi. Je ne sais pas, je me suis réveillée un matin en sachant que j'étais amoureuse, et j'ai passé plus d'un an à essayer de t'oublier, d'abord en t'ignorant petit à petit, et ça a fonctionné. Je me suis réveillée un matin en sentant que je n'étais plus amoureuse.
Mais crois-tu que je puisse ne pas attendre chacune de nos rencontres avec impatience ? Crois-tu que je puisse ne pas rester à côté de toi à chaque fois ? J'ai eu envie, ce soir, de te le dire. « J'étais amoureuse de toi, au lycée. Mais j'ai changé depuis, tu as changé, et je t'aime toujours bien. Et tu sens toujours aussi bon, c'est incroyable. »
Oh, tu sens toujours aussi bon, et c'est ce qui m'a fait basculer la première fois. Et c'est ce qui m'a permis de tenir ce soir, ton odeur si forte et si agréable. J'aurais aimé trouver le courage de te le dire, mais à quoi bon ? Je ne vis plus ici, je construis une vie ailleurs. J'aurais voulu t'embrasser, comme je m'étais promis à la fin du lycée, pour te dire "adieu".
Mais je ne te dis pas "adieu". Nous sommes toujours amis, après tout ce temps. Et j'ai toujours ces sentiments d'amour amical. Je t'aime tellement, si tu savais. Je t'aime quand je relis ce qui me plaisait chez toi : ton sourire, ta posture, ta discrétion, ton élégance. Ton odeur. Je t'aime quand je te regarde dans les yeux et que j'y vois le jeune homme que tu es devenu. Je t'aime et je pourrais te le répéter longtemps, sans que je sache si tu peux comprendre.
Étrangement, l'idée de te faire l'amour m'a effleurée sans rester longtemps. Je nous vois plus allongés l'un contre l'autre, discutant des heures et des heures. Tu fais partie de ceux qui m'ont éveillée sexuellement, qui ont éveillé ce désir en moi. Bien sûr, tu as provoqué des émois sentimentaux, j'avais l'impression que le monde s'ouvrait à moi lorsque tu étais gentil, mais tu l'es avec tout le monde je le sais bien.
Là, j'essaie de nous imaginer en train de faire l'amour tous les deux. Cela ne m'est pas aussi naturel qu'avec d'autres garçons. I can't picture you, my love. I can't. Te faire l'amour, c'est une idée abstraite, une IDÉE, pas une image. M'allonger cinq minutes à côté de toi et te respirer, c'est naturel. C'est une image concrète, c'est la paix et la sérénité.
Oh, comme j'étais amoureuse de toi.
Lundi 29 octobre 2012
Ce n'est pas tant ma vie sociale, mais aussi ma manière de prendre les événements en main. Je m'envoie beaucoup de fleurs d'un coup, mais peut-être qu'un jour ce ne sera pas aussi cool, que je serai à nouveau perdue, alors je relirai mon blog de fond en comble, et je me rendrai compte du chemin que j'ai parcouru.
Je me sens fière de moi. Je me sens surpuissante. J'ai l'impression d'être protégée, l'impression que rien ne peut arriver à mon petit cœur pas fragile, l'impression que je contrôle un peu ce que je ressens en ce moment. Peut-être parce que je ne tombe pas sur des garçons qui me plaisent un peu trop.
L'école me plaît tellement. Je ne sais pas ce que j'ai fait dans une autre vie pour mériter quelque chose de ce genre, de ressentir ce genre de choses vis-à-vis de mes études, d'aimer aller en cours alors qu'on ne fait rien de très intellectuel ou littéraire. Je prends les choses comme elles viennent donc cela me réjouit.
J'aime ma vie associative. J'aime être dans l'attente des campagnes, j'aime participer aux événements des associations que je veux faire, j'aime l'idée que je vais partir au Pérou pour l'été en mission humanitaire. J'aime discuter avec un tas de 2A (je crois qu'en fait, je connais autant de 2A que de 1A, voire plus de 2A... parce que je ne connais pas tant de 1A que cela), j'aime sortir tous les soirs cette semaine pour des sorties intéressantes.
Lundi, j'étais à la soirée de la mission humanitaire, j'ai pu rencontrer vraiment les gens, discuter avec eux dans un appart' donc pas trop de bruit externe, retenir leurs prénoms en plus de leurs visages, parler de So Foot (aka l'un des meilleurs magazines du marché (et je ne suis pas fan de foot)), perfection. Mardi, j'ai joué ma groupie puis je suis allée à la patinoire et, si au début c'était un peu délicat, rapport au fait que je ne voyais pas qui était qui et que j'avais besoin de parler à ma copine, la suite fut bien plus plaisante. J'ai discuté avec des internationaux, c'était cool.
Mercredi... soiréééée, before parfaitement cool avec des gens que je connais déjà, et pas mal que je ne connais pas. Ma target principale étant prise, je finis par danser comme une folle et m'amuser avec un paquet de gens, je discute avec un joli garçon (que je ne veux pas chopper (maintenant) même si je le trouve très attirant) des associations et je me rappelle, quand il me tend une très légère perche (rien de bien méchant, le flirt usuel que je fais), que je lui ai dit lundi que c'était moi qui choppais mes targets, en soirée. J'ai rigolé dans ma tête, puisque je n'ai pas touché à ce garçon, pas vraiment. Il me plaît mais ma tête avait décidé qu'elle ne toucherait personne d'autre que l'une de mes deux targets... tête, tu n'en fais qu'à ta tête. Avec un peu de recul, je me demande si je n'avais juste pas peur qu'il me juge et que les autres me jugent, parce qu'il m'intéresse pour lui et non pour ses assos et que ce n'est pas l'impression que cela donne. Et j'ai aussi peur qu'il ne me parle plus... Comme l'a fait mon dernier coup de cœur.
Enfin, je suis contente que mes envies et mes actes soient cohérents, je suis contente qu'un garçon me plaise "pour de vrai" et pas juste parce que je suis frustrée par un autre garçon. Enfin, ce n'est pas le premier qui me plaît pour de vrai, mais c'est agréable de voir que je ne suis pas que débauche. Et ce n'est pas non plus "pour de vrai" puisque je le trouve "juste" très attirant. Je lui ai promis de le bourrer au moment des campagnes... Je sais que je n'y arriverai pas, je le sais, mais rien que l'idée d'essayer (et d'en avoir parlé à ma pote) me fait rire.
Concernant A. (or whatever his name is), j'ai été un peu surprise de voir que d'autres que mes potes savent ce que j'ai fait avec lui. La chose est réglée entre nous deux, il est occupé je ne suis pas attachée (d'ailleurs je me demande s'il n'avait pas peur que je m'attache... il me connaît assez peu), il ne m'en veut pas, point. Je pense qu'il ne voudrait pas que cela se sache, donc ça m'a vraiment mis un coup au cœur de le savoir, cela ne lui plairait pas. Ma pote me dit que je réagis trop bien, parce que je cherche encore à le ménager. En fait, dans ce cas-là, je pense sincèrement que ce n'est pas parce qu'il est un petit con que je dois forcément réagir pareil, je n'ai pas envie de me venger de quoi que ce soit puisque ce n'était pas grave, et si je peux le protéger d'influences extérieures alors je le ferai. Si je peux éviter qu'il se prenne dans la gueule un tas de remarques (parce que ç'a beau être en grande partie de sa faute, j'ai une responsabilité également) alors je le ferai. Je n'ai jamais eu envie de me mettre en couple avec lui, même s'il me plaît intellectuellement. C'est la frontière fine entre l'attirance physique, l'attirance intellectuelle et l'amour. On dit souvent que l'attirance physique couplée à l'intellectuelle lance sur le chemin de l'amour, et je sais que j'en suis tellement loin. Pas lui, pas maintenant. Je suis polluée.
Even if I like him.
Je viens de rentrer chez moi, mes parents. Et il n'y a pas à dire, même si j'appréhendais (avec raison...), ça me fait du bien. Et retrouver Paris, c'est énorme. J'aime ma nouvelle ville, mais Paris restera ma ville favorite. ♥
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