Wild Target, ou comment des coups de feu par dizaines se perdent.
Mardi 23 août 2011
Ce n'est pas souvent que j'ai envie d'écrire sur un film juste après l'avoir vu. (Preuve, je suis allée au cinéma samedi pour voir cette daube de La Planète des Singes, et je n'ai absolument pas voulu en parler, même pour en dire du mal. La SEULE raison qui fait que je ne lui mets pas 3/10, c'est les effets spéciaux (mirifiques !) et la présence de Tom Felton. Mais si, vous savez, TOM FELTON. Aka le blond qui BREF. Tenez, une photo plus bas.)
(Maintenant que vous avez (que j'ai fini) de baver, on peut passer aux choses sérieuses.)
Wild Target (Petits meurtres à l'anglaise pour les Français), ou le film qui m'a fait le plus rire ces derniers temps. (Pas que j'aie vu beaucoup de films, en dehors de Transformers 3 et du marathon HP... mais ce n'est pas important.)
Je l'ai vu sans savoir de quoi il parlait. D'ailleurs, je l'ai vu en V.O. sous-titrée, et suis ravie de voir que j'ai tout compris. Mais comédie anglaise + Bill Nighy + Rupert Grint (♥) = amour infini. Sisi, je vous jure. (Rah, cette photo' animée de Tom Felton me perturbe.)
On s'attache tellement rapidement au personnage de Bill Nighy que c'en est presque ridicule. Et Emily Blunt est superbe, ainsi que la candeur de son personnage (voleuse !). J'ai cru que mon amour pour Rupert Grint allait me tuer quand je l'ai vu à l'écran, barbu, et puis dans des bottes sublimes, et puis dans un bain (a-t-il vraiment besoin de prendre autant de bains ?), et puis quand il essaie de blablabla, et LA référence à HP bon-sang-j'ai-cru-que-j'allais-mourir. Et ses répliques sont crousti-fondantes. (I am a FANGIRL, deal with it.)
OK, le scénario n'est pas parfait (trop de tirs se perdent, je vous le dis), mais c'est drôle. Vraiment. Et puis, confidence pour confidence : quand j'ai vu l'hôtel dans lequel ils ont atterri, j'ai failli crier parce que j'ai séjourné dans le même (quand je vous dis que j'ai des goûts de luxe). Donc je me suis tenue exactement au même endroit que Rupert. Gnnnn.
Si vous avez envie de rire un peu, d'entendre des accents anglais (♥), de vous détendre, je vous conseille ce film.
Oh, j'allais oublier.
(Ne bavez pas trop, ça salit.)
Random thoughts of a hot summer night.
Dimanche 21 août 2011
Je déteste ce trop-plein d'émotions qui veut sortir et qui n'y arrive pas.
Et ces coups de blues, où je me sens diminuée sans aucune véritable raison, arrivent de plus en plus souvent. Beaucoup trop souvent ces derniers temps. Et puis, comme pour enfoncer le clou, l'un des hommes de ma vie réapparaît. À chaque coup de blues. Inévitablement.
Le Destin. Cette blague.
Je déteste les nuits comme ce soir où je suis épuisée très tôt, où je voudrais arracher mon cerveau et dormir, mais je ne veux pas. J'ai tellement peur de me mettre à pleurer, ce que je ne fais jamais. J'ai insensibilisé mon être. J'aurais tant aimé, en fait. Mais il est sensible à tous, à tous sauf à Mc., et ça me tue de savoir cela, de ressentir comme un fouet cette distance que je me suis efforcée de placer dès le départ.
La peur d'être détruite. La peur d'être jugée. La peur d'être aimée. Un peu plus, un peu moins.
Au fond, je ne suis que pièces. C'est le seul ces derniers temps qui a bien voulu prêter un peu attention au puzzle que je suis. Le seul qui a accepté l'idée que des parties étaient encore manquantes ou floues.
Je déteste comment je viens de tout ramener à lui sans réfléchir. J'écris sans réfléchir, pour une fois. Sans formuler. Sans effacer.
J'aimerais être insensible à tout, à tous. Ne pas me préoccuper de mon avenir, de mes amis, de ce qui ne le sont plus. Je voudrais, l'espace d'une année, renier la personne que je suis. La grande fille ultra sensible au fond qui montre une carapace si épaisse qu'elle ne l'est plus, sensible. Je voudrais effacer mon amour pour N., définitivement. Qu'est-ce que ça m'apporte d'aimer un connard qui ne me regarde même pas ?
J'ai mal d'aimer. J'ai tellement mal, et je voudrais qu'il le comprenne, qu'il le sache, qu'il soit au courant. Je voudrais tellement lui dire, mais l'impression qu'on ne se reparlera plus jamais n'arrive pas à me quitter. Et en même temps je veux croire que les choses se sont améliorées entre nous.
Tous. J., F., M. IP, Mc., tous. Sauf N., à croire que le Destin n'est qu'une invention de ma part pour m'aider à mieux vivre son absence, son indifférence.
J'ai peur. J'ai peur qu'un jour, une nouvelle guerre éclate et qu'il n'en sorte pas vivant. J'ai peur qu'il meure et que je ne l'apprenne jamais. J'ai peur qu'il meure. J'ai toujours eu cette peur irréfrénable. J'ai toujours cherché les nouvelles, fébrilement. La guerre. Une fois, pas deux. S'il vous plaît.
Merde.
Vendredi 12 août 2011
There's room to believe, out of sight, out of mind, out of reach...
Start over is no way to begin...
Start over is no way to begin...
Je viens de retrouver des mots que j'avais écrits sur lui. Et je voudrais les poster ici, les immortaliser. C'était il y a un mois, seulement un mois.
N., tu sais, tu me manques.
Ton être entier me manque, la manière dont tu réagis, ce que tu dégages en ma présence (ou sans moi). Cette complicité entre nous me manque, tes mots apaisants, tes sourires magnifiques. La maturité que je perçois (percevais) me manque, les non-dits que j'aurais aimé t'avouer, la chaleur que tu contiens. Ce que nous n'avons pas vécu, par manque de temps ou par peur, me manque.
J'aimerais avoir le courage de te dire que, l'année prochaine, j'aimerais que nous ayons une relation plus stable, moins intense, et plus durable. Que l'on se voie, que l'on soit amis. Pour de vrai.
Je ne veux pas interférer dans ta vie si tu ne veux pas de moi, mais j'ai besoin de savoir que tu ne veux pas de moi...
Ce que j'ai barré, c'est faux. Je m'en rends compte aujourd'hui, à quel point je me suis enfoncée dans le déni, comme toujours.
Je ne suis pas la reine du déni pour rien.
Jeudi 11 août 2011
What are we? Where are we heading? What's the whole point of... all of this? Is there any real motivation behind everything? Where are my feelings? What should I feel? What do I really feel? What am I waiting?
Je suis en train de tout foutre en l'air, je suis trop pleine de colère.
Je me sens écartelée entre deux sentiments, pas contradictoires en soi, mais terriblement éprouvants à ressentir.
Mc. me manque par ses gestes, son odeur, nos nuits, je suis frustrée parce que je repense à notre seske, il est vraiment adorable et son e-mail m'a fait plaisir, ça voulait dire qu'il pense à moi, même loin, même sans connexion Internet fixe. Je suis frustrée de ne pas l'aimer comme il le mériterait, de ne pas en être capable (bien qu'il ne demande strictement rien, au contraire).
Mais... N. me manque atrocement, et lui ne pense pas à moi, pas assez pour me répondre apparemment, et chaque chanson, chaque instant, chaque allusion à ce que nous avons partagé, d'une manière ou d'une autre, ça me tue intérieurement. Je suis amoureuse de lui, encore, toujours, c'est lui que j'aime.
Je ne survivrai jamais en prépa' si je suis amoureuse d'un mec qui ne me regarde même pas. (Et putain, ma dernière lettre pour lui exprime encore ce que je ressens, je n'y arriverai jamais...)
J'ai envie de tout foutre en l'air, d'envoyer valser ces deux hommes qui me bouffent le cerveau. Pour résumer, je suis amoureuse d'un mec qui ne me regarde pas, et un autre me manque et je n'arrive pas à déterminer la nature de mes sentiments pour lui. J'irai loin dans la vie, je vous le jure...
Je voudrais être indépendante. Et bien que la plupart du temps, je le croie et je le sois, c'est dans ces moments de faiblesse qu'il est difficile de se reprendre en main.
Mercredi 10 août 2011
Aujourd'hui a été une journée sublime. Je n'ai pas honte de le dire, parce que demain sera probablement pire. Il faut que j'en profite.
Ceux qui me connaissent savent la passion que j'ai pour Harry Potter. J'aime cet univers qui me fait rire, mais surtout pleurer ces derniers temps. Depuis que je suis rentrée de vacances, je m'y suis plongée. D'abord en allant voir le dernier film au cinéma (et j'ai réussi à ne pas pleurer, puisque je n'étais pas seule), puis en traînant sur un forum. Et enfin, en écrivant.
Oui, je suis une auteur(e) de fanfiction. J'écris d'autres choses aussi, mais c'est une autre histoire. La richesse de l'univers HP me permet d'écrire "entre les lignes". Les informations distillées dans ces livres sont si nombreuses que je pourrais passer ma vie à écrire des fanfictions, sans aucun doute. Creuser dans la psychologie des personnages est terriblement intéressant. (Bref, je raconte ma vie pour pas grand-chose là.)
Ce à quoi je voulais aboutir est que je me suis lancée pour rire dans une histoire, un couple auquel je n'aurais jamais pensé, mais qui comporte ses fans. Le résultat est en cours de publication, ici, et je vous invite à aller me lire, sauf si vous détestez l'univers HP.
J'ai tenté de conserver la cohérence la plus maximale possible, tout en m'octroyant ma part de liberté.
Mon premier petit (grand !) bonheur de la journée provient de la publication de l'histoire bien sûr (c'est toujours très satisfaisant de voir un projet aboutir), et de la première review (commentaire) qu'on m'a offerte. J'ai été terriblement touchée, et cela m'a surprise de voir qu'une personne qui aimait ce couple trouve mon histoire intéressante.
Toujours sur le même thème, je suis sur le point de postuler pour entrer dans une équipe de traduction. Ceux qui me connaissent savent à quel point j'aime sincèrement l'anglais, et si j'avais pu je me serais lancée dans des études de traduction (mais mon accent anglais est pourri). L'idée m'émoustille sincèrement, et je vous ferais part de l'avancée de ce projet. (Pour l'instant, je peaufine les traductions qu'on m'a demandées de faire pour le test. En effet, j'ai déjà passé la première étape l'année passée, mais n'ai jamais pris le temps d'effectuer les corrections qu'on m'avait demandé.)
Retrouver ce forum et l'équipe, les mêmes personnes, ça me fait du bien. J'ai l'impression de rattraper le temps perdu.
Vous qui m'avez suivie, vous qui me lisez aujourd'hui, avez dû comprendre à quel point l'écriture me manquait. L'une des choses que je regrette le plus de mes deux années de prépa' (et de la troisième qui va arriver) est l'écriture. J'ai tenté de faire vivre l'écriture par le biais de ce blog, par des articles plus relevés que d'autres, par des lettres surtout. Alors, retrouver une toute petite part de cette étincelle, même si c'est pour me fondre dans l'univers qu'une autre personne a créé, cela m'emplit de joie.
Harry Potter a apporté à ma vie beaucoup plus que je n'apporterai jamais aux autres.
(Je ferai d'ailleurs partie de l'aventure Pottermore, et je suis impatiente de découvrir tout cela, vraiment.)
(Pour les autres bonheurs, citons des échanges e-mailesques, et des nouvelles de Mc., et un rendez-vous demain avec Chou.)
Ceux qui me connaissent savent la passion que j'ai pour Harry Potter. J'aime cet univers qui me fait rire, mais surtout pleurer ces derniers temps. Depuis que je suis rentrée de vacances, je m'y suis plongée. D'abord en allant voir le dernier film au cinéma (et j'ai réussi à ne pas pleurer, puisque je n'étais pas seule), puis en traînant sur un forum. Et enfin, en écrivant.
Oui, je suis une auteur(e) de fanfiction. J'écris d'autres choses aussi, mais c'est une autre histoire. La richesse de l'univers HP me permet d'écrire "entre les lignes". Les informations distillées dans ces livres sont si nombreuses que je pourrais passer ma vie à écrire des fanfictions, sans aucun doute. Creuser dans la psychologie des personnages est terriblement intéressant. (Bref, je raconte ma vie pour pas grand-chose là.)
Ce à quoi je voulais aboutir est que je me suis lancée pour rire dans une histoire, un couple auquel je n'aurais jamais pensé, mais qui comporte ses fans. Le résultat est en cours de publication, ici, et je vous invite à aller me lire, sauf si vous détestez l'univers HP.
J'ai tenté de conserver la cohérence la plus maximale possible, tout en m'octroyant ma part de liberté.
Mon premier petit (grand !) bonheur de la journée provient de la publication de l'histoire bien sûr (c'est toujours très satisfaisant de voir un projet aboutir), et de la première review (commentaire) qu'on m'a offerte. J'ai été terriblement touchée, et cela m'a surprise de voir qu'une personne qui aimait ce couple trouve mon histoire intéressante.
Toujours sur le même thème, je suis sur le point de postuler pour entrer dans une équipe de traduction. Ceux qui me connaissent savent à quel point j'aime sincèrement l'anglais, et si j'avais pu je me serais lancée dans des études de traduction (mais mon accent anglais est pourri). L'idée m'émoustille sincèrement, et je vous ferais part de l'avancée de ce projet. (Pour l'instant, je peaufine les traductions qu'on m'a demandées de faire pour le test. En effet, j'ai déjà passé la première étape l'année passée, mais n'ai jamais pris le temps d'effectuer les corrections qu'on m'avait demandé.)
Retrouver ce forum et l'équipe, les mêmes personnes, ça me fait du bien. J'ai l'impression de rattraper le temps perdu.
Vous qui m'avez suivie, vous qui me lisez aujourd'hui, avez dû comprendre à quel point l'écriture me manquait. L'une des choses que je regrette le plus de mes deux années de prépa' (et de la troisième qui va arriver) est l'écriture. J'ai tenté de faire vivre l'écriture par le biais de ce blog, par des articles plus relevés que d'autres, par des lettres surtout. Alors, retrouver une toute petite part de cette étincelle, même si c'est pour me fondre dans l'univers qu'une autre personne a créé, cela m'emplit de joie.
Harry Potter a apporté à ma vie beaucoup plus que je n'apporterai jamais aux autres.
(Je ferai d'ailleurs partie de l'aventure Pottermore, et je suis impatiente de découvrir tout cela, vraiment.)
(Pour les autres bonheurs, citons des échanges e-mailesques, et des nouvelles de Mc., et un rendez-vous demain avec Chou.)
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