We should be making a memory whenever we're together...


J'ai cette impression générale de n'avoir fait que le strict minimum ce trimestre, voire moins, notamment avant la semaine des épreuves.
Mais je m'en fiche. Le bac blanc n'était qu'une formalité peu importante, à mes yeux. Je n'étais psychologiquement pas prête...

Je suis fière de ce que j'ai fait. Comment dirais-je, très fière. J'ai réussi à ne pas trop me laisser aller et à me maintenir au-dessus de 16, à rester première de la classe, ce deuxième trimestre, le dernier de mes efforts, malgré mon énorme bourde au bac blanc. Un 7 coefficient 9 n'est pas censé pardonner...

D'ailleurs, ça n'a pas pardonné. J'ai manqué mon but, la mention TB.
Mais bizarrement, cela ne me fait pas mal.

Je me casse la tête à me dire que oui, j'aurai ma prépa. J'aurai cette ECS tant désirée, et tant redoutée. Je voudrais qu'Il soit avec moi, mon pilier. C'est impossible, d'après lui j'aurai ma première école. Alors qu'au fond, je voudrais la troisième de ma liste.
Je ne peux pas choisir entre le bonheur de mes parents et ma santé mentale. Ou plutôt si, j'ai choisi la première option.

Là, c'est le bac. Dans quoi... Trois mois ?
Avec la musique et le latin, avant...
Et un petit exam' de passage de cycle en harpe, histoire de mettre la pression...
J'ai vraiment besoin de décompresser.
Could you have made a move ?
No, it's too late...



Je crois que j'ai fait le deuil de ma relation avec M. IP. Ce n'est pas une certitude, c'est une volonté.

Et cela m'a permis de me focaliser sur d'autres problèmes, qui existaient auparavant, mais auxquels je n'ai toujours accordé qu'une importance relative et faible. Pas exactement. En fait, ces autres problèmes,  je ne les considérais pas comme des problèmes.
Mais maintenant que j'ai appris des choses (sur moi-même, notamment), je considère ça comme des problèmes.

L'Anglais s'est toujours montré étrange avec moi, voulant parfois me fuir et parfois me rentrer dedans (figurativement... ou pas). Alors, maintenant, je me demande s'il n'est pas intéressé par moi, parce que je pense qu'il croit que moi, je l'aime... ce qui n'est pas à proprement parler vrai, puisque je suis plutôt persuadée de ne rien ressentir.

Et puis, mon Chou, ma lumière. Je le sens de plus en plus présent. Et ça m'aide à me considérer. Parce qu'il me prend dans ses bras, me laisse l'embrasser. Parce que quand je lui demande « Tu m'aimes ? », il me répond « oui ». Parce que je fais des bêtises avec lui, contre lui, à cause de lui. Parce que je l'embrasse sur le nez. Parce qu'il me souffle dans l'oreille.

Je n'ai pas de morale. Je ne veux pas m'attacher avec des sentiments. Mais je voudrais que quelqu'un soit présent pour moi.
Mais mon éthique, dans ce cas-là, consistera à être claire avec l'autre. Ne pas lui mentir. Lui dire qu'il y a des risques pour que je ne tombe pas amoureuse, que j'ai le cœur brisé et que je peux être câline et présente tout de même, que je ne cherche pas l'Amour mais un peu de tendresse.
You made me feel like the one...

 

You made me feel I'm worthy.


J'ai mangé avec Lui, à midi. Lui, l'un de mes meilleurs amis, mon pilier présent depuis la Seconde, mon sarcasme-sur-pattes, mon gentil méchant. Lui, avec lequel je partage bien plus qu'une table en maths spé. Lui, qui a (plus ou moins) la même vision de la vie que moi.
Pour discuter avec lui, tranquillement, comme avant, le plus longtemps possible. Pour surveiller s'il mangeait correctement, et lui laisser une part de mon repas. Pour passer un excellent moment, sans penser à rien d'autre que dire la vérité.

Je lui fais confiance. Et c'est cette confiance qui me pousse à tout lui dire.
Mes hontes. Mes regrets. Mes peines. Mes ressentiments.
Parce qu'il ne les répètera pas. Parce qu'il me comprendra, ou essaiera.

Sa rupture m'a fait réfléchir.
Je ne L'ai jamais aimée, cette Elle. Pas véritablement. Mais je m'en suis toujours cachée avec Lui, parce qu'il l'aimait, et que je considérais cela suffisant pour l'apprécier. Force est de constater que j'avais raison, qu'elle serait comme je l'imaginais. Une hypocrite, salope et sans aucun respect. Conne, en plus. Cruelle, même.
Et j'ai su qu'elle voulait le tromper. Bêtement, j'ai préféré qu'il ne le sache pas et reste heureux, plutôt qu'il passe à côté de cette erreur et continue à ignorer, à être heureux. Je regrette, peut-être, mais il ne m'aurait jamais écoutée.
Il n'est pas con, il a bien vu qu'elle était proche de l'autre con, il lui a même demandé, elle a nié.

Elle est manipulatrice.
Elle s'imaginait mariée à Lui... Juste pour le fric. J'aurais dit "non", à la mairie. J'aurais osé.
Si elle revient, s'il la reprend, je serais claire. J'essaierais.
Je l'aime trop pour refuser son bonheur, même s'il dépend d'elle.

Je l'aime trop pour qu'il gâche sa vie à cause d'elle.
Même si je préfère qu'ils aient rompu, au fond.
You know that I could use somebody, someone like you...



Comme elle, Darling.
J'aimerais un baiser pour oublier. Ou simplement, baiser pour oublier.
Ne pas me complaire dans une relation à sens unique. Simplement jouer franc-jeu. Non je n'ai pas de cœur à offrir. Une écoute attentive si tu veux, des lèvres passionnées si tu veux, un corps maladroit et très en chair si tu veux.
Comme si la vie était un jeu, et que j'en faisais ce que je veux.
Détester. Insulter. Embrasser. Aimer.

Je suis lunatique. Je suis instable. Je suis impulsive.
Cette semaine, j'ai été invivable. Souriante le matin, et déprimée le soir. Éteinte le matin, et éclatante le soir.

Je ne crois pas réellement être amoureuse.
Je ne sais pas si je suis capable d'aimer.
Je sais que je peux détester, et mépriser.

Quelques fois, je me trouve bien sûre de moi. Alors qu'au fond, je le sais, je doute perpétuellement. J'ai l'impression que je m'oblige à savoir, à juger, à déterminer, juste pour essayer de contrôler les choses que je sais m'échapper.
Ma vie est désordonnée.

J'aime mon ambiguité avec l'Anglais. Je vais juste me faire piéger par moi-même. Parce qu'encore une fois, moi, je risque de m'attacher, et pas lui. À moins que ce ne soit le contraire. Mais pas les deux, ce ne serait pas drôle, sinon.

L'Anglais n'est pas le mec le plus sexy du lycée.
Les salles d'histoire ne sont pas faites pour l'amour.
Le plus beau sourire est peut-être celui de ZYX.
Le sportif sexy est certainement le plus génial.
La cigarette n'est pas un tue-l'amour. Au contraire.
L'amour n'est décidément pas fait pour moi.

L'une des deux chanteuses est harpiste, et puis l'album "La maison de mon rêve" est très agréable à l'écoute ! La chanson ci-dessus est un instrumental.

Mon Apollon, qui accepte les frappes et les caresses, trône majestueusement dans ma chambre. Une photo plus tard, promis ^^.

Les vacances m'ont fait travailler ma harpe tous les jours durant une heure... Maintenant qu'on retourne à des rythmes normaux de cours, j'en fais une demi-heure par semaine. Sans compter le cours.
Et pourtant, j'ai mon examen de fin de 2nd cycle cette année.

Sept ans que je fais de la harpe.
Peu que je me confie au prof.
Peu qu'il m'exaspère.

Et j'aime ce que je joue. J'aime savoir que je maîtrise un peu ce que je fais, au moins.
J'aime Dussek et sa légèreté, Haendel et ses œuvres qui ont été transposées pour la harpe.

Music helps me to believe.

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