Life’s a circus, and so we are small.


Je déteste ne pas comprendre ce qui ne va pas.
Ce qui me pousse à ne pas aller en DS demain, mis à part ma non-révision. Ou ce qui me pousse à ne pas réviser...

Je me sens tellement mal. Vraiment.
Je sais que ma peine n'est sûrement rien à côté de ce qu'endurent certaines personnes. J'aurais pu mourir, ou vivre handicapée.
Essayer de relativiser n'apaise rien. Cela intensifie même mon mal de crâne.
Essayer de trouver les raisons m'énerve.

Je suis irritable, énervée, et je n'ai jamais été aussi désagréable, je crois.
Les gens m'insupportent. Enfin, certains. Je ne suis pas capable d'essayer de les supporter.

Moralement, je suis fatiguée.

Faut que je me motive toute seule. Alors que je n'ai plus une once de motivation en moi et que tout m'indiffère. Enfin, presque tout.

Merci, tonton S. Tu as été fort compréhensible.
Merci.

Au fait, ce week-end, j'arrête l'ordi. Complètement.
Je pense que ça m'aidera à tenir.
Parce que c'est la chanson que j'écoutais en boucle lors de notre première entrevue du jeudi matin.

You're a part-time lover and a full-time friend.

 

Oh, je tiens à Lui. Bien sûr.
Sûrement plus qu'à moi, en ce moment.

Aujourd'hui, c'était une mauvaise journée. Très mauvaise.
La vampiriseuse a encore frappé. J'ai du mal à percevoir pourquoi elle a autant d'influence sur moi. Peut-être parce que ça me fait mal de la détester souvent, et de l'apprécier rarement, et de quand même l'avoir parmi mes proches (bien que ces derniers jours, je l'ignore)...

Elle, elle a le droit aux câlins et moi j'ai les coups ?

Bordel. Tu peux pas grandir et vivre toi-même ta relation avec lui (si tu en as une) au lieu de la comparer avec la mienne ? Tu salis ma relation ! Tu me rabaisses devant lui, sûrement consciemment, en soulignant cette différence, en me faisant passer pour une fille jalouse et impulsive ! Tu me fais mal à le vouloir ainsi, alors que tu ne l'auras sûrement jamais. Pas plus que moi, d'ailleurs... Sauf que moi, je le sais. Et je ne veux pas l'avoir.

J'aime simplement sa présence. Elle m'apaise.
Je sais que c'est le pouvoir qu'un amoureux (faute de meilleur terme) pourrait avoir. Je ne l'aime pas comme ça, pourtant. Aussi fort soit mon attachement, ce n'est qu'une amitié.
Comment je le sais ? Je ne peux pas m'imaginer l'embrasser.

Je ne sais plus ce qui ne va pas.

Je sais juste que demain, je vais lui parler, clairement, parce que je ne peux pas me laisser détruire. Ni ma confiance en moi, ni ma relation avec Lui. Je ne le supporterai pas.
Que lui dire ?
Que ce n'est pas le fait qu'il se rapproche d'elle qui me dérange, mais le fait qu'elle calque sa relation sur la mienne.
Bon début, disent-ils.

Darling. Adrien.
Que ferais-je sans vous ?

http://madness.of.love.cowblog.fr/images/Images/HeavenandHellbyjaypeg.jpg
This is how I see my feelings.
Forever's not so long...
[ ... ]
And you know that there's a place in the sun.


Sun was back. It's gone.

http://madness.of.love.cowblog.fr/images/LoveisOverbygilad200.jpgJe ne suis pas fréquentable. Franchement. Qu'est-ce que vous allez croire ?
Je me donne l'impression de me soûler ou de me shooter tous les matins. Et tous les jours, j'agis un peu n'importe comment. À chaque instant, je laisse mon humeur me diriger, et mes sentiments.

Et en plus, je suis une grande instable lunatique, qui se pose des questions même quand ça va.

Si tout est normal, pourquoi ai-je besoin de le faire remarquer ?
M. IP est redevenu comme avant. Sans gêne. Toujours cette main mal placée que j'ai appris à accepter comme un jeu venant de sa part. Toujours ce sourire énigmatique si... attirant.
Et moi, mon orgueil, ma jalousie, ce je-ne-sais-quoi que je ne détermine pas encore, me pousse à briser ses efforts d'un seul mot. Évoquer l'Anglais suffit. Le comparer à l'Anglais, en fait. Alors que je les soupçonne de croire.
Je ne sais pas ce qui ne va pas chez moi.

Et puis, ma motivation est partie en fumée. Type bac de SVT samedi ? Oh, ràf. DS de maths spé vendredi ? Mouais. Bof. DS espagnol vendredi ? Osef. Oral de musique ? Ça change quelque chose ?
J'arrive même plus à écrire.

Je crois que je suis malheureuse sans raisons.
Ou alors, c'est que j'ai mal quelque part en moi sans en avoir conscience.
You are the only one that needs to know, I'll keep you my dirty little secret...


J'ai eu l'occasion de constater que ta conduite était vraiment époustouflante.
Que ta voix était toujours aussi séduisante.

Je ne voulais pas galvauder ces moments passés avec toi en les racontant à d'autres. Ce qui fait que peu de personnes savent que j'étais avec vous. Et je ne m'en sens que mieux.

Par contre, ça risque d'être gâteau demain pour expliquer pourquoi c'est lui, mon confident qui a décroché.
« Parce que je n'avais pas envie de répondre ? »
« Parce que je passais un bon moment ? »
« Parce que je suis une salope ? »

J'ai eu l'impression de retourner quelques mois en arrière, de l'autre côté de l'Atlantique, avec un mal de tête carabiné. Regardant un écran. Des joueurs sur CoD. Mais pas Modern Warfare, World at War. Comme si j'y connaissais vraiment quelque chose...
Mais cette fois, avec ton blouson sur le corps, ton odeur dans mes narines. Rassurante, et chaude.
Je réalise très bien la chance que j'ai de pouvoir partager quelques moments avec toi.

Cette journée du jeudi, ce cours de sport manqué, ce repas du midi avec vous. Ces minutes de plaisir glanées. Vous regarder vous amuser, être heureuse de vous voir sourire.
And I don't think that something better than our relationship exists. Because I know that it will never happen.
C'est pour ça que je t'aime tellement. Comme je l'aime Lui, mon pilier. Vous êtes comme les certitudes de mon existence actuelle.

Au fait, la Guiness, c'est excellent.
[J'ai du retard sur les chansons.]

Demain, grève générale, apparemment.
Et j'ai eu trois propositions de déjeuner (en tout bien tout honneur !). L'un avec Lui, mon pilier. L'autre avec M. IP, mon bouddhiste. Le dernier avec J. et mon confident et un de leurs amis.
J'ai pensé tirer au sort, mais bien sûr, j'ai écouté mes envies, et je passe une partie de la journée avec les derniers. =)

Déjà que mes deux heures hebdomadaires sont parties en fumée, et que Lui a bien remarqué à quel point ça me faisait chier (mais jamais je ne lui avouerai vraiment), je peux bien m'octroyer une petite trêve.
Ouais. J. ayant gardé ses notes du bac de l'année dernière, il n'est plus tenu d'assister aux cours d'espagnol. =)

Ce matin, il ignore royalement cette Elle dont j'ai parlé, la vampiriseuse. Pas vampire, ce serait trop gentil.
Et pourtant, je suis gentille avec elle, je lui ai donné son numéro parce que je me sentais coupable...
Il me taquine sur ma jalousie. Diantre, c'est possible. Mais non. Je maintiens que c'est elle, la jalouse. Elle qui me fait sentir coupable d'aimer mon Chou, et de me faire aimer de lui (amicalement), alors qu'elle voudrait tant être à ma place.

Je m'en balance. Lui, je l'aime. J..

Rah, je me déteste.

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