Brouillon de vie.

Lundi 12 mars 2012

C'est la guerre dans mes ovaires. (Je sais que c'est pas ça, mais ça rimait, je trouvais ça rigolo.)
Je déconne pas, les Spasfon ne me font aucun effet, même pas les Codoliprane, je me bâfre dans ma souffrance. J'avais oublié à quel point c'était douloureux, en fait, le premier jour. Je sais que j'ai vécu pire et que ce sera pire dans le futur, certes, mais cela n'enlève rien à la douleur physique actuelle.
Mais j'en ai marre d'avoir des migraines, des maux à cause de ma possible dent de sagesse (oui, je vais la faire retirer, il le faut) et un utérus qui n'en fait qu'à sa tête.
Plusieurs fois par mois, je regrette d'être une fille. Aujourd'hui est l'un de ces moments.

Hier, j'ai regardé The Voice (oui, j'ai des activités "légères" de temps en temps, ça vide bien le cerveau, et j'ai toujours beaucoup aimé ce qui était en rapport avec la musique). Frérot est le plus mieux des garçons de la Terre ♥. Et il est drôle, et il me manque déjà.

J'oscille sans arrêt entre "j'ai envie d'arrêter" et "je suis motivée pour continuer". Des relents de dépression m'envahissent, jusqu'à parfois me donner cette envie de me finir, et puis ça repart, comme c'est venu. Et ma colère est si grande que je ne peux vraiment la contenir. Et puis j'ai accepté l'idée d'avoir fait une dépression.
Et merde, finalement. Je déteste ce que la prépa' me fait. Sur ma santé physique et mentale. J'étais "bien", avant.

J'ai continué à écrire. À consigner tous ces petits mots sur mon ordinateur, dans des fichiers Word. J'ai continué à imaginer plein de petits scénarios qui ne mériteraient que d'être approfondis, plus tard.

Et cet article est plus brouillon que moi. Je voulais quelque chose de plus ciblé, mais il faut croire que je ne suis pas une fille carrée.

Who said holidays?

Vendredi 2 mars 2012

And what ever comes through the door
I'll see it face to face
All by your place...



Il semblerait que j'aie été assez silencieuse ces derniers temps. Je n'ai pas d'excuse ni d'explication à donner (et aucun compte à rendre, bien sûr, mais je me sens toujours légèrement bizarre quand je ne poste pas pendant super longtemps). C'est ultra difficile pour moi de trouver une raison d'écrire ici, parce que tout est devenu complètement hors de contrôle ; le temps et moi n'avons jamais été vraiment amis, parce que le temps s'accommode mal de la déprime, n'est-ce pas ? Et si je ne suis pas constamment déprimée, je ne sais pas ce que je suis.

Rien ne va vraiment, rien n'a jamais vraiment été au fond, parce que ma vraie nature fait surface, parce que c'est horrible de faire une troisième année en tout état de cause, horrible de savoir qu'on n'est pas si bonne que cela malgré tout, horrible de savoir qu'en ce moment je déteste épidermiquement le travail de la manière dont on le fait en prépa'. J'aimerais retourner en 2009, au moment de mon bac', tout était tellement plus simple. Bosser deux ou trois heures par semaine ce que j'aimais profondément, me sentir à l'aise dans toutes les matières, pouvoir travailler n'importe où et n'importe comment.
C'était tellement plus simple, je n'avais pas cette haine profonde et cet intérêt réel pour la philosophie, ni ce dégoût mêlé d'agacement pour les maths (j'ai aimé les maths, certes, mais c'était plutôt le fait d'être habituée à sa présence), ce dédain pour la géopolitique (je hais je hais je hais), ce découragement face aux langues.

Je n'avais pas des crises de bouffe à tout va et pour rien, envie de ne manger que du sucré, je n'avais pas envie de vomir à chaque fois que je mange trop, je n'avais pas ces prises de poids indécentes, cette non-volonté de faire du sport (je déconne pas, ça fait trois mois que je n'ai pas bougé et je m'en porte bien), et ce désintérêt profond pour la vie aussi.
Mes amis ? Est-ce que je peux leur dire que je ne vais pas bien alors qu'on a d'autres chats à fouetter ?

P*tain, tout se termine mi-mai, j'ai tellement hâte que vous ne pouvez pas savoir. (Et j'ai l'impression que chaque période de vacances me donne cette impression d'en sortir encore plus déprimée qu'avant.) Enfin, "tout", j'exagère, mais le pire sera passé, je le sais parce que le pire c'est les écrits.
Et j'aimerais bien régler mes problèmes de santé avant, parce que je ne peux pas.

D'ailleurs, je compte sécher la dernière semaine de cours, pour avoir plus de temps pour réviser / me reposer. Aller en cours c'est une torture, aucun cours ne me plaît sauf les cours de langues, je m'ennuie partout, même quand j'écoute.
En fait, je suis l'ennui personnifié en ce moment, et quiconque s'ennuie constamment ne peut se reposer correctement (la nuit).

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Don't worry...

Dimanche 11 décembre 2011

La dernière semaine de cours arrive ! La libération (mais en est-elle une ?) est en vue.
Je suis incapable de bosser et le DM facultatif que le prof' vient de nous envoyer est un truc (qui semble) super difficile (une Maths I). Je crois que je vais bosser la maths II du concours blanc que je n'ai pas faite (il y avait deux sujets), plutôt, et essayer de le faire correctement, sans "tricher". Au pire, je demanderai à un copain de m'aider, point.
Je n'ai pas l'impression que mon rapport aux cours se soit amélioré, mais passons. En fait, c'est même pire : les cours m'ennuient presque tous. Je ne parviendrai jamais à rester concentrée durant 2 heures sur un cours de prof', c'est impossible, c'est terminé. Ce n'est pas de la faute des profs, c'est moi, je suis blasée / fatiguée et ça me tue d'être aussi détachée des cours, c'est la route de l'échec que je viens de prendre (mais il doit bien y avoir une dérivation vers la bonne route, j'en suis sûre).
J'ai vu P. récemment, cela faisait longtemps, je suis donc plutôt contente ! Je ne l'appelle plus tellement parce que je préfère travailler toute seule qu'avec lui, il est surtout là pour la méthode (que j'assimile mieux, haha) et les "petites" questions qui m'embêtent.

J'ai envie de voir le film Be happy. Ce WE, peut-être.
Demain, je vais au cinéma voir Shame, je vous en dirai plus ! J'y vais avec une super copine en plus, au début je devais y aller seule mais Twitter a arrangé les choses, héhé !
J'ai l'odeur de Chou dans le nez, parce que j'ai un échantillon du parfum Boss dans mon sac, et que je viens de le sentir. Gnnnn. ♥ Il me manque. Je crois que demain, je vais mettre deux gouttes de ce parfum sur mon poignet et sur mon écharpe, je l'aurai ainsi toujours avec moi (c'est niais, je sais).

Mais... tout va bien ? Oui, globalement. Je suis heureuse malgré tout. Malgré S., malgré moi.

Why do I doubt? Why do I bother?

Lundi 28 novembre 2011


C'est un peu cela. Les doutes qui jalonnent mes merveilleuses études. L'ennui qui m'attaque lorsqu'il faut faire quelque chose.

Ma passivité avant mon concours blanc (qui s'est déroulé de lundi à vendredi dernier...) m'expose réellement les choses, les vraies.
Je suis démotivée. J'avais envie de le réussir, pour moi et pour les autres (pour leur montrer), mais je sais ce qui se passe dans ma tête : j'ai tellement peur d'échouer que je ne fais aucun effort, parce que si je n'en fais pas et que je rate, je pourrais dire que c'est parce que je n'ai rien fait, alors que si j'en fais vraiment et que je rate, je pourrais juste me dire que je suis la pire des raclures.
Et j'ai fait ça pendant deux ans, déjà, me dire que j'étais nulle, et je continue encore, parce que je dois l'être un peu au fond.

J'ai peur, j'ai terriblement peur, pourquoi la peur m'attaque-t-elle aussi durement ? C'est comme si une part de moi, une toute petite part, savait que j'allais échouer, et ce caillot suffit à arrêter la circulation de la motivation en moi. C'est terrifiant, je suis terrifiée d'être si vulnérable.

Je suis tout de même contente : j'ai eu 9 à ma dissertation de philosophie. Certes, ce n'est pas encore cela, mais je progresse vers la bonne voie, je le sens. Et j'ai beau détester la philo', en faire ne me dégoûte pas plus que cela... Sur ce, j'y retourne !

http://fc00.deviantart.net/fs7/i/2006/002/8/a/candle_by_Alorn.jpg
Let there be hope.

The show must go on.

Jeudi 17 novembre 2011

Even if it involves hiding when you're crying, lying when you're asked, faking when you're tired.

It's everything I'm doing and it's everything I can't stand any more. I had a nervous breakdown tonight. I didn't work on Monday then Tuesday. I don't really know why. It was just... I didn't feel like doing so.
The fact that I don't feel great, valuable, is killing me softly. But I want to believe, I need to believe that I'm worth something, that I can do anything. That's not going to happen, though.
My heart is breaking down in pieces.

Will I survive? I'm not sure. Because I don't know what's wrong with me. (And there's the rub, as the AE would say.)

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