I'm trying to forget that I'm addicted to you.
Vendredi 7 novembre 2008
Matinée très enrichissante. J'aime les matins comme ça, où j'ai la tête dans le brouillard et que les événements (les faits, concrets et particuliers, vive la philo) me donne envie de m'en extirper !
Je suppose que je dois remercier cette lueur de bonheur, que je n'ai jamais contestée, en la personne de J.. C'est d'ailleurs assez incroyable que nous puissions nous taquiner si gentiment et discuter si librement... Il m'insulte gentiment, je le frappe et son bras trace une jolie ligne noire le long de sa feuille. Il boude. Je blancoïse. Lorsque je le frappe, il se plaint ironiquement en disant qu'il a mal. Au fil de nos discussions on ne peut plus anodines, j'en apprends plus sur lui, même si j'oublie. Au fait, dernières news, il a passé huit ans et demi en Italie. Et j'aime réellement les cours d'espagnol depuis qu'il est là. Il est quelqu'un d'exceptionnel, après tout.
Jeudi 16 octobre 2008
Help me I'm just not quite myself.
L'une des meilleures heures de perm' de ma vie.
P'tain, il a une bonne mémoire J....
« Comme ça, tu pourras me dire ce que tu voulais savoir par tes questions du début de l'année. » Genre, c'était le deuxième cours (ou troisième, je sais plus), et je lui avais demandé combien de temps il prenait pour venir, et par quelles lignes (de métro, hein).
Il voulait aussi savoir pourquoi j'écrivais. Pour exorciser, que je lui ai dit. Histoire avec des ex etc.
L'amour c'est compliqué. Mais il ne le sait pas. Il est juste en ménage heureux, lui.
Et puis, j'ai failli faire une bêtise. J'ai failli me comporter avec lui comme avec mon frère, comme avec l'Anglais. Le coup de la tape sur "le bas du dos" aurait créé des problèmes.
Paraîtrait que la prof' d'espagnol ne veut pas de lui dans le cours, parce qu'il ne participe pas. Merdeuh ! outre le fait que ça l'ait vexé (que tous les profs ne veuillent pas de lui, comme celle de philo), ça me fait personnellement chier. Si je l'ai pas en espagnol, j'vais vraiment rien foutre de l'année. Et voilà, j'deviens vulgaire.
Vendredi 10 octobre 2008
Ma langue s'est déliée d'une manière tout à fait naturelle lorsque je lui ai confié la peine que j'avais sur le cœur, peine qui était restée assez discrète et que peu de personnes savent. Doutes sur mon petit ami actuel, tergiversation entre rompre ou pas, aveu du fait que je voulais qu'il le fasse et pas moi.
Et pourtant, qui est-il ? Rien d'autre qu'un voisin d'espagnol, qu'un "sportif sexy", qui me met dans tous mes états à sa simple vue. Rien d'autre qu'un mec exceptionnellement attirant et superbement gentil. Cela m'aide beaucoup de savoir qu'il est avec sa chérie depuis 3 ans.
Je ne devrais pas raconter ma vie à un presque inconnu.
Mais il a raison. Si je ne suis pas sûre de l'aimer, alors pourquoi suis-je avec lui ? Disons plutôt que je sais que je l'aime, mais je ne suis pas certaine de l'aimer comme je devrais le faire. Je suis versatile.
Il s'est révélé une personne très sympathique et plutôt à l'écoute d'une pauvre fille comme moi. Et cela, je ne le soupçonnais pas de sa part. D'accord, je le savais galant, attentionné, gentil et très sympathique, mais de là à m'écouter blablater sur ma vie amoureuse de merde, je n'y pensais pas ! Il n'est même pas à proprement parler un ami...
Même si son sourire détrône celui de ZYX, qui avait pourtant la Palme d'Or du plus beau sourire. Même si son sourire lorsqu'il me croise dans les couloirs me donne envie de sauter partout. Même si son sourire est la plus belle chose qui me soit arrivée mercredi.
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