Je n'ai jamais tant aimé me tromper.

Dimanche 1er novembre 2009

And that was the day that I promised I'd never sing of love if it does not exist.
But darling, you are the only exception...



http://madness.of.love.cowblog.fr/images/Images/happyskybyvoland14.jpgJe ne sais plus si je vous ai parlé de J. dernièrement ! Entre mes projets d'article, mes e-mails, mes textes, je ne m'en sors plus, j'ai la tête en bouillie.
Je ne veux pas oublier que ce vendredi 23 octobre, sur le temps de midi, il s'est déplacé dans Paris pour me voir une petite vingtaine de minutes.
Je ne veux pas oublier que je ne suis pas qu'une personne dont il se fout. Je ne veux pas oublier que je l'aime énormément, malgré tout.
Je ne veux pas oublier qu'il est l'un de ceux qui ont "fait ma Terminale". Je ne veux pas oublier.

Il a l'air plus posé, plus calme. Peut-être parce qu'il peut entièrement vivre, à présent, sans se préoccuper des autres.
Je suis contente de m'être trompée en annonçant, la dernière fois ici, que je ne parlerai plus de lui.
Un jour, peut-être, il aura ce lien, il aura ce blog, et il se reconnaîtra, et il saura quel soutien il m'a apporté, et à quel point j'aurais aimé lui rendre, sinon le centuple, au moins le dixième de ce qu'il m'a donné.
I always say how I don't need you, but it's always gonna come right back to this.
Please don't leave me...



 

http://madness.of.love.cowblog.fr/images/Images/StillRainingbyerene.jpgPourquoi me faut-il l'aimer autant, ce petit con ? http://my.opera.com/community/graphics/smilies/bigsmile.gif Oui, je l'aime, d'une amitié pure, sans aucune déviance. Vraiment.
Et donc, c'est par cette vertu que je l'avoue : j'accepte tout de lui. Et surtout, je veux qu'il soit heureux.
 
On revient au basique "J&J", simplement. Un J&J amical, qui devient un couple.
 
J'avais eu besoin, un peu plus tôt, de comprendre plus que ce que j'avais déjà compris (cf. this article). S'il l'avait lu, il m'en aurait voulu, peut-être.
Oui, car étrangement, malgré toute la confiance que je lui porte, il n'a jamais eu le lien de mon blog.
 
Et à présent, je ne sais pas si j'ai besoin de comprendre. Cette fois-ci, je ne crois pas qu'il y ait plus à dire que ce qu'il ne m'a déjà dit.
 
Au final, c'est sa meilleure amie qui ne le perdra pas, j'avais raison. Sa copine, elle, l'a déjà perdu. J. est prêt à tout pour ne pas perdre J., sa meilleure amie, la seule qu'il aime à ce point.

Elle doute, J., elle doute de la force de leur amitié, elle doute que celle-ci puisse tenir. Ils ne veulent pas s'éloigner, ils ne veulent pas se perdre. Alors, cette solution leur est apparue. Ils ont franchi cette barrière invisible entre l'amitié et l'amour, enfin. Deux semaines plus tôt, ils n'étaient qu'amis. C'est dingue ce que deux semaines d'éloignement peuvent faire.

Ils n'ont fait que transformer ce coup de foudre amical en quelque chose de plus sérieux. Il est prêt à tout pour elle.

Non, il n'a pas trompé sa copine, il ne s'agit là que de paroles, et les actes vont venir. Moi qui ai le lien du blog de la copine, qui le regarde chaque jour depuis l'annonce du monsieur, je crains sa réaction. Elle est déjà excessivement jalouse ; que va-t-elle dire lorsqu'elle se rendra compte qu'il la quitte pour sa meilleure amie ?

On ne peut rien contre l'amour.
 
Je suppose que cet épisode clôt, plus ou moins, la saga "In The Street". J'ai mal de refermer cette page, de savoir qu'elle ne sera plus mise à jour. C'est, en quelque sorte, signer la fin de notre relation amicale, ou du moins concéder qu'elle puisse ne plus être suivie.
Il a été l'un des deux hommes de ma Terminale, si j'ose dire. Je n'ai jamais été amoureuse de lui, j'étais tout simplement accro. Il mettait de la lumière lorsqu'il n'y en avait plus, et il est resté présent tout le long de l'année, même lorsqu'il était physiquement absent. Je lui dois beaucoup. Il ne sait pas à quel point je lui suis reconnaissante d'avoir croisé ma route, et quelque part au fond de moi, je préfère qu'il ne le sache pas.

J., je l'aime. Tout simplement. Amicalement.
Here's the thing we started off friends,
It was cool but it was all pretend.



Non, la chanson ne se réfère pas au texte et ne le reflète pas.

Aujourd'hui, j'ai besoin de tout dire sur J., de ne pas oublier qui il est, ce qu'il représente, ce qu'il a de particulier au fond de lui-même. Quelque chose de difficilement, voire impossiblement, tangible.

J. s'est manifesté à moi, sans raison apparente dit-il. Par SMS, comme d'ordinaire. J'en suis très heureuse, bien sûr ! [Oui, cette phrase cache un "mais".] J'avais peur qu'il fasse partie de ceux que je perdrai de vue après le lycée, parce qu'il a toute sa vie en dehors du lycée, ses amis surtout. Je n'explique pas mon envie de ne pas le perdre, c'est sûrement parce qu'il est un être exceptionnel à découvrir. Ce n'est pourtant pas moi qui ne le perdrai pas, ni même sa petite amie, mais plutôt sa meilleure amie.
Je suis flattée d'être, selon lui, l'une des seules personnes à le voir comme ça. Son histoire avec J. est incompréhensible, il le sait lui-même, il faut le vivre pour le concevoir. Je ne lui jetterai pas de pierres, j'ai confiance en lui, je sens qu'il ne fera pas de bêtises, qu'il ne se laissera pas enliser dans sa relation avec J. au détriment de celle avec elle. Il a le droit à l'amour et aux sentiments, lui aussi... Il a le droit d'avoir un cœur et de ne pas être insensible. Sa carapace est toujours puissante, dit-il, mais elle a fait une exception. La seule personne qui pourrait lui faire mal, c'est J., et elle ne le fera pas.
Son histoire personnelle et son vécu l'ont amené à penser ainsi, à vivre ainsi, sans véritables attaches. Un cœur brisé se protège, parce qu'il ne veut plus l'être à nouveau. C'est ce qu'il a fait, il s'est promis de ne plus s'attacher.

Je suis peut-être trop curieuse, je me mêle de sentiments humains (qui sont par définition perceptibles et non explicables), et j'essaie de rationaliser. Ce qui est impossible. Mais, dès lors, que fait-il avec elle ? Pourquoi s'installe-t-il avec elle, dans une relation qui n'est pas si forte, dans un appartement, dans une vie ? J'ose supposer qu'elle n'aime personne de plus que lui. J'affirme (avec raison) qu'il n'aime personne de plus que J., et de loin.
Quelque part, il a toute sa raison : ils ont la tête claire (dit-il), et ne dépasseront jamais la seule limite à ne pas franchir (je traduis : faire l'amour), même si, d'un point de vue extérieur, leur relation peut être comprise comme une trahison ou une tromperie. Tout ce qu'ils veulent, c'est être ensemble et proches, le reste n'a pas d'importance... J'admire son regard net sur sa relation, même si j'ai peur qu'il dise surtout cela pour se convaincre avant tout. Il m'assure qu'il sait ce qu'il fait, il m'a toujours assuré cela, et je l'ai toujours cru, parce que je lui fais confiance.

Ils tiennent à leur relation, comme elle est, sans la détruire ni l'atténuer (pour rien au monde). Ils ont raison, elle est belle. Je ne la trouve pas malsaine (je suis l'une des seules), je la trouve belle, fusionnelle, intense, toute à l'image de la passion. C'est exactement de la passion. Dans tous les sens du terme. Avec la souffrance qui l'accompagne.

http://madness.of.love.cowblog.fr/images/Images/mobilephonecallbyanzya91.jpg
Ces lignes sont truffées de bouts de SMS qu'il m'a envoyés.
With a thousand lies, and a good disguise, hit them right between the eyes...

 

J'en viens parfois à me demander si c'est moi que tu soutiens, ou mon ombre. On s'en fout. Honnêtement. =)
Maintenant que je suis vraiment sûre, mais vraiment sûre, pas cette espèce de fausse certitude que l'on déduit des actes, je me sens mieux. C'est une petite lueur d'espoir à laquelle je me raccroche en attendant.

Le seul problème, c'est que je ne sais pas ce que j'attends.
Alors je compte sur toi. Sur vous. Peut-être trop.
Mais vous voir sourire. Vous sentir. Vous regarder. Ça suffit.

Parce qu'au final, tu disparaîtras comme tu es apparu, avec fracas (ou pas). Tu es présent pour moi, mais je n'en vois pas la raison. Tu es bien entouré, tu n'as pas besoin de moi...
Je me sens comme une étrangère, bien que tu fasses tout pour me prouver le contraire.
Aurais-tu pitié ?
Ou t'inspirerais-je ?

Toi, tu m'inspires, un peu. Pas énormément, à vrai dire. Moins que ce que j'aurais pensé. Peut-être parce que je répugne à coucher sur le papier nos moments de sourire. Ou parce que je n'en ai pas pleinement conscience. C'est flou.
Naïvement, je me demande comment j'ai pu me passer de toi durant ces années.
Je ne devais pas en avoir besoin.

Un sourire terrible se dessine sur mes lèvres lorsque je pense à toi. Tu as une odeur douce. Tu as des mains joueuses. Tu as des yeux dans lesquels j'ai plaisir à plonger. Je ne dis rien que je n'ai déjà dit.

Aujourd'hui était une belle journée. Ces heures de sport m'ont parues faciles à vivre, parce que je savais. Et parce que je me permettais. Et parce que j'accepte.
M'assoir avec toi, sur le banc, reposer ma tête sur tes jambes ou ton épaule, m'assoir sur le sol, avec vous, te taquiner comme à mon habitude.
La voir mettre sa raquette derrière ta tête, sans contexte, et dire « Si t'en mets deux, ça fait Mickey ». Surprendre ses regards à moitié dévoilés, sans que je ne veuille m'y attarder.

http://madness.of.love.cowblog.fr/images/Sunlightbyistarpleyks300.jpgYou're my last sunlight.
Life’s a circus, and so we are small.


Je déteste ne pas comprendre ce qui ne va pas.
Ce qui me pousse à ne pas aller en DS demain, mis à part ma non-révision. Ou ce qui me pousse à ne pas réviser...

Je me sens tellement mal. Vraiment.
Je sais que ma peine n'est sûrement rien à côté de ce qu'endurent certaines personnes. J'aurais pu mourir, ou vivre handicapée.
Essayer de relativiser n'apaise rien. Cela intensifie même mon mal de crâne.
Essayer de trouver les raisons m'énerve.

Je suis irritable, énervée, et je n'ai jamais été aussi désagréable, je crois.
Les gens m'insupportent. Enfin, certains. Je ne suis pas capable d'essayer de les supporter.

Moralement, je suis fatiguée.

Faut que je me motive toute seule. Alors que je n'ai plus une once de motivation en moi et que tout m'indiffère. Enfin, presque tout.

Merci, tonton S. Tu as été fort compréhensible.
Merci.

Au fait, ce week-end, j'arrête l'ordi. Complètement.
Je pense que ça m'aidera à tenir.

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