So long, my love.

Vendredi 2 novembre 2012


Je viens de sortir avec ma bande de potes du lycée. C'est fou comme les voir m'a fait du bien. Et dans le lot, ZYX était là. Et il m'a inspirée ces mots, comme ça.

Je n'ai pas du tout les mêmes sentiments pour toi qu'il y a cinq ans. Des restes sont encore ancrés, je crois que j'étais vraiment amoureuse de toi. Je ne sais pas, je me suis réveillée un matin en sachant que j'étais amoureuse, et j'ai passé plus d'un an à essayer de t'oublier, d'abord en t'ignorant petit à petit, et ça a fonctionné. Je me suis réveillée un matin en sentant que je n'étais plus amoureuse.

Mais crois-tu que je puisse ne pas attendre chacune de nos rencontres avec impatience ? Crois-tu que je puisse ne pas rester à côté de toi à chaque fois ? J'ai eu envie, ce soir, de te le dire. « J'étais amoureuse de toi, au lycée. Mais j'ai changé depuis, tu as changé, et je t'aime toujours bien. Et tu sens toujours aussi bon, c'est incroyable. »

Oh, tu sens toujours aussi bon, et c'est ce qui m'a fait basculer la première fois. Et c'est ce qui m'a permis de tenir ce soir, ton odeur si forte et si agréable. J'aurais aimé trouver le courage de te le dire, mais à quoi bon ? Je ne vis plus ici, je construis une vie ailleurs. J'aurais voulu t'embrasser, comme je m'étais promis à la fin du lycée, pour te dire "adieu".

Mais je ne te dis pas "adieu". Nous sommes toujours amis, après tout ce temps. Et j'ai toujours ces sentiments d'amour amical. Je t'aime tellement, si tu savais. Je t'aime quand je relis ce qui me plaisait chez toi : ton sourire, ta posture, ta discrétion, ton élégance. Ton odeur. Je t'aime quand je te regarde dans les yeux et que j'y vois le jeune homme que tu es devenu. Je t'aime et je pourrais te le répéter longtemps, sans que je sache si tu peux comprendre.

Étrangement, l'idée de te faire l'amour m'a effleurée sans rester longtemps. Je nous vois plus allongés l'un contre l'autre, discutant des heures et des heures. Tu fais partie de ceux qui m'ont éveillée sexuellement, qui ont éveillé ce désir en moi. Bien sûr, tu as provoqué des émois sentimentaux, j'avais l'impression que le monde s'ouvrait à moi lorsque tu étais gentil, mais tu l'es avec tout le monde je le sais bien.

Là, j'essaie de nous imaginer en train de faire l'amour tous les deux. Cela ne m'est pas aussi naturel qu'avec d'autres garçons. I can't picture you, my love. I can't. Te faire l'amour, c'est une idée abstraite, une IDÉE, pas une image. M'allonger cinq minutes à côté de toi et te respirer, c'est naturel. C'est une image concrète, c'est la paix et la sérénité.

Oh, comme j'étais amoureuse de toi.

I feel like I'm a super hero.

Lundi 29 octobre 2012


Ce n'est pas tant ma vie sociale, mais aussi ma manière de prendre les événements en main. Je m'envoie beaucoup de fleurs d'un coup, mais peut-être qu'un jour ce ne sera pas aussi cool, que je serai à nouveau perdue, alors je relirai mon blog de fond en comble, et je me rendrai compte du chemin que j'ai parcouru.
Je me sens fière de moi. Je me sens surpuissante. J'ai l'impression d'être protégée, l'impression que rien ne peut arriver à mon petit cœur pas fragile, l'impression que je contrôle un peu ce que je ressens en ce moment. Peut-être parce que je ne tombe pas sur des garçons qui me plaisent un peu trop.

L'école me plaît tellement. Je ne sais pas ce que j'ai fait dans une autre vie pour mériter quelque chose de ce genre, de ressentir ce genre de choses vis-à-vis de mes études, d'aimer aller en cours alors qu'on ne fait rien de très intellectuel ou littéraire. Je prends les choses comme elles viennent donc cela me réjouit.
J'aime ma vie associative. J'aime être dans l'attente des campagnes, j'aime participer aux événements des associations que je veux faire, j'aime l'idée que je vais partir au Pérou pour l'été en mission humanitaire. J'aime discuter avec un tas de 2A (je crois qu'en fait, je connais autant de 2A que de 1A, voire plus de 2A... parce que je ne connais pas tant de 1A que cela), j'aime sortir tous les soirs cette semaine pour des sorties intéressantes.

Lundi, j'étais à la soirée de la mission humanitaire, j'ai pu rencontrer vraiment les gens, discuter avec eux dans un appart' donc pas trop de bruit externe, retenir leurs prénoms en plus de leurs visages, parler de So Foot (aka l'un des meilleurs magazines du marché (et je ne suis pas fan de foot)), perfection. Mardi, j'ai joué ma groupie puis je suis allée à la patinoire et, si au début c'était un peu délicat, rapport au fait que je ne voyais pas qui était qui et que j'avais besoin de parler à ma copine, la suite fut bien plus plaisante. J'ai discuté avec des internationaux, c'était cool.
Mercredi... soiréééée, before parfaitement cool avec des gens que je connais déjà, et pas mal que je ne connais pas. Ma target principale étant prise, je finis par danser comme une folle et m'amuser avec un paquet de gens, je discute avec un joli garçon (que je ne veux pas chopper (maintenant) même si je le trouve très attirant) des associations et je me rappelle, quand il me tend une très légère perche (rien de bien méchant, le flirt usuel que je fais), que je lui ai dit lundi que c'était moi qui choppais mes targets, en soirée. J'ai rigolé dans ma tête, puisque je n'ai pas touché à ce garçon, pas vraiment. Il me plaît mais ma tête avait décidé qu'elle ne toucherait personne d'autre que l'une de mes deux targets... tête, tu n'en fais qu'à ta tête. Avec un peu de recul, je me demande si je n'avais juste pas peur qu'il me juge et que les autres me jugent, parce qu'il m'intéresse pour lui et non pour ses assos et que ce n'est pas l'impression que cela donne. Et j'ai aussi peur qu'il ne me parle plus... Comme l'a fait mon dernier coup de cœur.
Enfin, je suis contente que mes envies et mes actes soient cohérents, je suis contente qu'un garçon me plaise "pour de vrai" et pas juste parce que je suis frustrée par un autre garçon. Enfin, ce n'est pas le premier qui me plaît pour de vrai, mais c'est agréable de voir que je ne suis pas que débauche. Et ce n'est pas non plus "pour de vrai" puisque je le trouve "juste" très attirant. Je lui ai promis de le bourrer au moment des campagnes... Je sais que je n'y arriverai pas, je le sais, mais rien que l'idée d'essayer (et d'en avoir parlé à ma pote) me fait rire.

Concernant A. (or whatever his name is), j'ai été un peu surprise de voir que d'autres que mes potes savent ce que j'ai fait avec lui. La chose est réglée entre nous deux, il est occupé je ne suis pas attachée (d'ailleurs je me demande s'il n'avait pas peur que je m'attache... il me connaît assez peu), il ne m'en veut pas, point. Je pense qu'il ne voudrait pas que cela se sache, donc ça m'a vraiment mis un coup au cœur de le savoir, cela ne lui plairait pas. Ma pote me dit que je réagis trop bien, parce que je cherche encore à le ménager. En fait, dans ce cas-là, je pense sincèrement que ce n'est pas parce qu'il est un petit con que je dois forcément réagir pareil, je n'ai pas envie de me venger de quoi que ce soit puisque ce n'était pas grave, et si je peux le protéger d'influences extérieures alors je le ferai. Si je peux éviter qu'il se prenne dans la gueule un tas de remarques (parce que ç'a beau être en grande partie de sa faute, j'ai une responsabilité également) alors je le ferai. Je n'ai jamais eu envie de me mettre en couple avec lui, même s'il me plaît intellectuellement. C'est la frontière fine entre l'attirance physique, l'attirance intellectuelle et l'amour. On dit souvent que l'attirance physique couplée à l'intellectuelle lance sur le chemin de l'amour, et je sais que j'en suis tellement loin. Pas lui, pas maintenant. Je suis polluée.
Even if I like him.

Je viens de rentrer chez moi, mes parents. Et il n'y a pas à dire, même si j'appréhendais (avec raison...), ça me fait du bien. Et retrouver Paris, c'est énorme. J'aime ma nouvelle ville, mais Paris restera ma ville favorite. ♥

Madness of Love seems to be back.

Lundi 1er octobre 2012

Je relisais mon dernier article et la dernière phrase qui fait sens : « Même si je fais attention, viendra forcément un soir où je serai moins stricte envers moi-même. » Je n'ai pas fait attention. Je suis loin, tellement loin d'avoir fait attention. J'ai laissé mon corps parler plutôt que ma tête. Je ne rejette pas la faute sur l'alcool (j'étais tout de même assez lucide pour me dire "putain, qu'est-ce que je suis en train de faire ?"), simplement sur mes principes qui s'affinent au fil des jours et des soirées.
On a beau dire, je suis féministe, chacun fait ce qu'il veut de son corps / ses fesses / sa personne, je trouve cela tout de même insultant quand on mime devant moi ce que j'ai fait, parce que j'étais en pleine lumière. Je m'en fiche maintenant, mais sur le moment ce n'était pas spécialement drôle. Alors que oui, j'assume complètement tout ce que j'ai fait.

Je me pose des questions sur moi-même. Je me demande si je vais aussi bien que je le dis. Tout cela parce que j'ai "validé" ma chope de mercredi. (Oui, ici on chope si on bisoute, on valide si le seske est impliqué.) Il ne m'intéresse pas. Ma fierté a été bousculée et a perdu quelques points, mais tout va bien. J'ai aimé être avec lui mais j'aurais pu aimer être avec d'autres, ce soir-là. Simplement, lui était là, lui me touchait, je le connais depuis mon arrivée. Simplement.

Je repense aussi au garçon avec lequel j'ai flirté il y a deux semaines, J.. Il m'attire plus que de raison et je ne sais pas lui montrer, je lui montre tout le contraire alors que je le veux. C'est délicat. Je lui donne ma main puis je la retire, je lui fais un câlin mais pas une bise d'au revoir, je le croise en soirée sans lui faire la bise. Cela fait deux semaines que je ne lui ai pas vraiment parlé car nous ne nous sommes pas vraiment croisés. Si seulement...

En somme, je flirte avec J. samedi, le samedi suivant je valide C. (le copain de mon cousin), le samedi suivant je valide ma chope de soirée... Qu'est-ce qui se passe ? Je suis un monstre d'instabilité.
Je crois que c'est la peur qui me guide, en partie. La peur de souffrir parce que je dévoilerais une attirance pour un garçon, comme si j'avais peur que le mec se moque de moi en disant à ses potes "oh mate-la, elle est trop moche et elle croit que je vais [insérer une activité ici]...". La peur de m'impliquer émotionnellement parce que je ne suis pas encore assez forte pour cela et que j'en ai besoin.

Mon attirance pour N. n'a pas connu d'équivalent depuis. Je crois que je cours après cet idéal, inconsciemment, j'ai envie de ressentir la même chose, j'ai envie de brûler d'amour et pas de désir, j'ai envie d'avoir quelqu'un qui compte pour moi. Je me désavoue tout le temps : une partie de moi est sapiosexuelle et l'autre s'en moque, une partie de moi ne veut pas baiser pour baiser car elle recherche "le" mec et l'autre s'en moque.
J'ai sincèrement du mal à défaire le nœud. Est-ce que je peux être ces deux personnes-là ? La personne que mes parents apprécieraient et la personne qui ressent les choses à bras-le-corps ? Est-ce que je peux être aussi antagoniste sans exploser sous la pression de l'incohérence ?

Je ne suis que contradictions, c'est ainsi que j'arrive à avancer dans la vie. C'est ainsi que je manque encore de confiance en moi. Mais je fais un effort pour m'accepter, je fais un effort pour assumer ces contradictions.

Madness of Love semble être revenue.

C'est le bordel.

Jeudi 27 septembre 2012


Je ne sais pas comment décrire la chose autrement. C'est un bordel pur dans ma vie sentimentale (à défaut de trouver un autre mot un peu plus adéquat). Sauf que je ne ressens rien de particulier pour ces garçons. Depuis que je suis en âge de penser et d'avoir un avis sur les choses de l'amour et du sexe, je considère qu'une personne fait ce qu'elle veut de son corps si elle a la capacité de le décider et si elle ne fait de mal à personne (que ce soit physiquement ou moralement). J'ai eu très tôt la capacité de le décider, je le regrette un peu avec le recul, mais je ne l'ai jamais regretté au point d'en souffrir. Je considère aussi que ma virginité ne voulait rien dire (il faut bien une première fois à tout, je ne sacralise pas ma première fois sexuelle) ; après tout, ne suis-je pas "vierge" pour chaque nouvelle personne avec qui je fais l'amour ?

Ressentir de l'amour, je ne sais plus vraiment ce que c'est. Je sais juste que je le reconnaîtrai dès que je le ressentirai, comme je l'ai reconnu par le passé. C'est typiquement le genre de choses qui est loin d'être théorique. Un jour, j'ai essayé de décrire ce que je ressentais pour mon professeur d'anglais, on m'a répondu "c'est de l'amour". Non, ce n'était pas de l'amour, pas comme ça.
Trop peu de mots existent en français pour parler d'amour. Je t'aime, et après ? Je ne dirai jamais le même "je t'aime" à mon frère, à mon amoureux ou à un ami. J'aimerais qu'on ait toutes ces nuances, comme des nuances de couleur, de tons. Et l'on dit que la France est le pays du romantisme...

Je pense à un épisode de Raising Hope que j'ai vu, où le père (Burt) flirte avec tout le monde. Je me dis que c'est ce que je fais tout le temps, avec ou sans conséquence(s)... Parfois, je ne suis pas fière. Souvent, ça m'est égal. C'est quand même compliqué de naviguer entre le flirt amical et le flirt-qui-veut-plus. Déjà, moi, je ne le vois jamais.

J'exagère quand je dis que c'est le bordel, un bordel pur dans ma vie sentimentale. Je m'en sors très bien, c'est simplement que c'est légèrement agité en ce moment par rapport à d'habitude. Je ne sais pas si j'aime cette situation, ne pas réellement penser à eux mais plutôt à moi, mais j'assume pleinement tout ce que j'ai fait. Simplement, je n'en parle que peu IRL. Cela reste de la sphère du privé, et je ne partage le privé qu'avec mes amis (et sur ce blog, peu fréquenté).

J'ai rencontré C. (appelons-le ainsi...) en allant à une soirée chez lui samedi (j'étais la seule fille), c'est un ami de mon cousin. J'allais dire que je ne savais plus comment ça avait commencé avec C., mais je viens d'avoir un flash de mon cousin l'apostrophant en début de soirée, en lui disant "Hey, C. a déjà commencé à draguer !". Je me souviens avoir décalé ma chaise, sans prêter plus d'attention à ce qu'il disait, mais il faut croire que mon inconscient a compris. Quelques dizaines de consommations plus tard et un tour dans le jardin (c'est très beau, chez C.), accompagnée du gentil D., je reviens dans la salle et c'est là que les choses perdent en clarté. Est-ce moi qui ai commencé, est-ce lui ? Je me souviens cependant que j'avais mes jambes sur lui (parce qu'il m'avait incitée ou parce que je l'ai voulu ?), avoir eu froid, avoir mis mon manteau en couverture et senti sa main sur mon mollet, sur mes cuisses. Je me souviens que D. m'a fait un clin d'œil et dit "on sait tous ce que tu fais...", que j'ai nié. Je me souviens qu'à la fin de la soirée, D. finit par terre, que je le borde, que je lui enlève ses chaussures, que je lui donne mon manteau en couverture. Je me souviens que le frère de C. était à terre aussi, que C. et moi le faisons marcher dans le jardin, qu'il me dit "je touche ton nichon" (hum oui). Je me souviens que la lumière du salon a été allumée par un autre de leurs copains qui a lâché "pris en flag'" et que nous avons rigolé, C. et moi. Je me souviens que ses parents sont rentrés, alcoolisés, et que je me suis cachée pour ne pas qu'ils me voient. Je me souviens que nous sommes allés dans le bureau.
Le lendemain, j'ai flippé. J'ai flippé que les garçons nous voient, j'ai flippé que mon cousin l'apprenne. J'ai honte de ce moment, j'aurais aimé lui dire que je ne pouvais physiquement pas remettre le couvert, j'aurais aimé ne pas fuir comme une malpropre et lui faire plus qu'une simple bise d'au revoir.
Mais je ne regrette rien. Je ne regrette pas d'avoir vécu.
Je regrette juste un peu la gueule de bois carabinée du lendemain.

Quelques jours plus tard, mercredi, soirée. J'y vais un peu à reculons, mais comme à chaque fois, dès que j'y suis ça va mieux. Je connais de plus en plus de personnes, je croise des visages à qui je fais la bise, je bois un peu (un whisky-coca, un vodka-Tonic, un vodka-orange), je danse un peu avec des gens que j'aime bien et avec d'autres, je recroise les mêmes personnes, je rencontre de nouvelles personnes, je flirte avec un 2A que j'ai déjà rencontré, je résiste à l'envie de l'embrasser (soyons un peu chastes tout de même). Je recroise un mec qui veut un shot, sachant que si tu embrasses quelqu'un, tu en as un. C'est un pote, nous sommes liés par des expériences mystiques que je n'ai pas le droit de dévoiler (cela implique une relation fusionnelle avec l'alcool). Alors, dans ses bras, je vais au bureau des shots, on nous demande de nous choper, je le fais (ce n'est qu'un baiser après tout), nous buvons et je le quitte. Et je retrouve le 2A à qui je fais un câlin et qui me dit que nous ne nous connaissons pas mais que notre relation mérite approfondissement. Je ne sais pas ce que j'aurais fait si j'étais restée plus longtemps. Je suis contente de ne pas avoir eu à rester plus longtemps.
Quand j'y repense, là, le lendemain, je me dis que ce garçon a des airs de N., juste des airs. Ce ne sont que des airs, ce n'est pas grave.

J'avais entendu pas mal d'échos sur les écoles de commerce, comme quoi c'était glande + alcool. Je trouve pourtant que je travaille pas mal, mais je cautionne le côté "alcool". Quant à la débauche sous-entendue, j'essaie de ne pas trop en faire dans le cadre de l'école, pour l'instant. Les caméras tournent, c'est risqué. Mais après tout, quand on a envie on a envie... je ne peux pas dire. Même si je fais attention, viendra forcément un soir où je serai moins stricte envers moi-même.

Sinon, je vais bien, je vous jure. Je ne passe plus trop par ici, je ne dégage pas le temps, ma flemme est trop forte.
... of how great it was to be, to believe, to love behind.


J'ai relu (un peu, pas tout ; j'écris des pavés quand même) mon blog (depuis le début de cette khûbe). J'ai écrit que j'étais heureuse, vraiment heureuse. Je l'avais écrit, je l'avais ressenti. Et je crois que ma grosse, grosse chute de moral ces derniers temps est surtout due à ma fatigue permanente et à ma démotivation devant les cours. Celle que tout le monde a. Que je tente de pallier avec des molécules chimiques.
Objectivement, si je jette un œil à ma vie, j'ai des dizaines, des vingtaines de raisons d'être heureuse, vraiment heureuse. Et je le suis.

Mais je le suis grâce à eux. Je ne suis pas capable d'être heureuse seule. Mon incapacité à rester seule trop longtemps finira par me nuire, j'en suis sûre. Je n'ai pas besoin d'amoureux tant que je les ai, ils sont ma source d'amour. Ils m'inspirent tellement que j'en ai parfois la tête qui tourne et le cœur qui brûle.
Je me fondrais dans l'odeur de S. si je le pouvais, dans ses bras, je l'écouterais toute la journée, et surtout je le contemplerais. Je trouverais refuge dans les bras d'An. et il me raconterait tout ce qu'il y a à savoir sur lui, voire plus, et je rirais à ses blagues, tout le temps. Je compterais sur SP tout le temps, à tout instant, dans mes moments de douleur et dans mes joies infimes, je lui dirais tout, je serais protégée avec lui.
Comme ce qui se passe avec SP me semble déjà presque tangible, je n'ai plus qu'à abandonner les deux autres. Les oublier, les laisser partir.

C'est terrible comme j'ai l'impression que mes écrits tournent en rond.

Mais je suis une grande fille nostalgique, et la musique m'a toujours rappelé des souvenirs. Et tomber sur Bright Eyes avec A perfect sonnet, ou Airborne Toxic Event avec All I ever wanted, ça me rappelle à quel point, finalement, j'ai besoin d'aimer pleinement pour vivre. Et ça me renvoie au titre de mon blog, finalement, ou plutôt à son nom. Je me suis toujours targuée de vivre selon ma raison, d'être capable de prendre les décisions froidement, mais en réalité, la part d'affectif qui me guide est tellement, tellement plus grande et puissante. Je suis une fille émotive, je suis pleine de ces maux d'homme.

Je suis fière de cette partie de moi, de cette dualité terrible en moi.

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