Lundi 9 janvier 2012
Mon dernier article date d'il y a une semaine. En une semaine, on a vite le temps de se rendre compte que l'on fait fausse route.
Je déprimais et je déprime encore, certes. Mais ce n'est pas le point important, ce qui importe c'est que je pense que tout ce que j'ai écrit la semaine dernière (peut-être pas tout mais presque) est dicté par ce détail. Et par l'estime que j'avais de lui, aussi, par les souvenirs du garçon respectueux que j'avais en tête.
J'ai envie de tomber amoureuse. Mais pas de L., certainement pas. J'ai envie de fréquenter quelqu'un qui me respecte et me prenne telle que je suis, pas quelqu'un qui fuit les perches que je lui tends et qui joue son connard (abruti d'ahuri). J'estime que je ne l'ai pas piégé ou quoi que ce soit, donc j'en viens également à considérer que c'est la fin de mon estime pour lui (mais rien de nouveau sous le soleil). Il ne m'a pas respectée, pas du tout ; je ne cherche pas plus loin.
Même mes amis me respectent. D'ailleurs, sans Super Pote vendredi soir... ♥ (He is perfect.) Et S. a été adorable tout à l'heure, j'ai enfin réussi à lui parler de ce qui me pesait et ça fait beaucoup de bien.
Je suis contente que cela n'ait absolument pas blessé mon petit cœur, je crois que je lui accorde moins d'importance que ce que je pensais.
J'ai SP. Je crois que c'est tout ce qui compte actuellement. Une personne qui est là quand ça ne va pas. Qui comprend que ça puisse ne pas aller. Un ami qui me soutient dans ces moments difficiles.
Je voudrais vous parler d'autre chose mais je pense que cela mérite un article entier. Un autre jour, alors.
Throw it in the bin. Or on the floor. Let it spill. Don't drink it.
Mardi 3 janvier 2012
Je suis une petite fille stupide. Je suis une grande fille paradoxale. Je suis un amas de questions sans réponse, et de réponses sans question. (C'est peut-être trop réducteur, ceci dit.)
J'écoute la même chanson en boucle depuis deux jours entiers. C'est celle qui est à l'article suivant. (Mais celle que j'ai mise ici, je l'ai également beaucoup écoutée. Elle est merveilleuse et je ne sais pas si elle mérite d'accompagner un article aussi idiot.)
Je suis une petite fille stupide. Je suis petite parce qu'au fond je n'ai pas grandi, mes expériences ne m'ont servie à rien, sauf à me forger des théories inapplicables dans la vie. Je suis stupide parce que je n'arrive pas à mettre en pratique ce que mon esprit connaît si bien, à me détacher de mon cœur et à avancer, un peu plus blasée que la fois d'avant.
Je suis une grande fille paradoxale. Je suis grande parce que mes expériences me le disent, elles ont été des étapes bénéfiques pour ma prise de conscience et de confiance. Je suis paradoxale parce que ma tête sait parfaitement ce qu'elle doit faire et comment, et que mon cœur crie un seul contraire, et que j'ai envie d'écouter mon cœur alors que ça me fera mal.
J'ai fait la douloureuse expérience de me rendre compte que j'avais beau savoir comment réagir en théorie face à ma dernière histoire et à L., c'est tellement plus difficile que ce qu'il ne paraît.
Ma tête pourrait me donner une dizaine de raisons (ou presque) qui justifieraient que jamais, on ne se mettra en couple. Et une seule raison, le cri du cœur, me donne envie d'une seule chose : qu'il me rappelle et me le dise ; pour que je puisse lui dire qu'on devrait malgré le reste. Et ça, ça me rend stupide et paradoxale. Surtout stupide en fait.
J'ai eu mal quand j'ai vu qu'il avait posté une vidéo sur son mur FB (moi qui ne vais jamais sur FB, je suis comblée...), alors qu'il n'a pas pris la peine de me donner un signe de vie. S'il n'y avait eu qu'un baiser, j'aurais compris qu'il m'ignore encore. Si, je promets, j'aurais accepté. Mais là... là, c'est au-delà de la goujaterie. Et je me fiche totalement qu'il soit gêné de ce qui s'est passé.
Oh, scheisse. Dans quoi me suis-je encore fourrée ? Bien sûr que je ne lui dirai jamais qu'on devrait être ensemble. We are not meant to be. Are we? (Je ne sais plus. Si on ne l'était vraiment pas, on n'aurait pas recommencé. Une petite part de moi le veut certainement. Mais lui ? Je viens de me rendre compte qu'il ne m'avait peut-être jamais rappelée parce qu'il ne voulait pas de ce que je lui offrais.)
Une dizaine de raisons, oui. Je ne suis pas facile à "capturer". Nous vivons loin l'un de l'autre. Nous ne nous verrions jamais. Que dire de ses potes ? (Ils n'accepteront pas.) Que dire de mes parents ? (Ils n'accepteront pas, bis.) Nous sommes tous les deux en prépa', dans notre année de khûbe. Nous pourrions tomber amoureux, puis désaimer notre "couple", puis blesser l'autre, se blesser soi-même. Il ne m'a jamais aimée ainsi, jamais. Je ne l'aime pas, j'en suis sûre.
Ce sont des raisons valables, pour certaines d'entre elles. La plus valable de toutes, celle qui me ferait vaciller définitivement, c'est celle de la prépa'. M'amuser, l'aimer pour de rire, cela ne me dérangerait pas si je n'étais pas en prépa', je foncerais même tête baissée. Mais cette seule inconnue dans l'équation ne me donne pas envie d'essayer de la résoudre. C'est l'inconnue la plus risquée.
Vous savez, j'ai peur. J'ai réellement peur de ce qui pourrait m'arriver si je tombais amoureuse maintenant.
Mais je crois que mon envie est plus forte que la peur.
Mais ma raison réprime mes envies. Toutes. Depuis que j'ai recommencé la prépa'.
Je vous l'avais dit. Cet épanchement de sentiments est bon à jeter à la poubelle.
(J'aime écrire ce genre d'articles. J'ai l'impression que cela fait longtemps que je ne touche plus mes sentiments. Ces mots m'éclairent un peu, ils veulent me montrer le contraire.)
Dimanche 1er janvier 2012
J'ai hésité avant de vous raconter cela, puisqu'il semble (en fouillant rapidement mes anciens articles) que je ne vous ai pas raconté l'épisode 1. Je ne sais pas si c'est bien, ce que j'ai fait ; tout ce que je peux dire c'est que ça n'a pas fait de mal (sauf à mes collants qui sont plein de mousse verte bizarre au niveau des genoux mais comme ce ne sont pas des êtres vivants, je suppose que ça va). Tout ce que je sais, c'est que c'est un souvenir de plus à ajouter sur ma liste "tout ce qui se passe en soirée reste en soirée". Et celle du "je ne te rappelle pas, je suis désolé". En général, c'est moi qui ne rappelle pas. Et je ne sais pas pourquoi je lui en veux de ne pas m'avoir rappelé il y a quelques mois, puisque je sais au fond de moi que ce n'est pas possible.
Après tout, ce n'est pas comme si l'un de nous ressentait de l'amour. (Non, il n'y a pas d'ironie dans cette phrase.)
Je ne blâme pas l'alcool dans ce que j'ai fait, jamais : je sais qu'il ne fait que révéler ce que je voulais vraiment faire et que ma conscience m'a interdit pour des raisons plus ou moins valables.
Donc oui... je l'ai encore embrassé. Je ne l'ai pas regretté. Presque pas. Je ne regretterai pas l'acte en lui-même, jamais. J'assume pleinement d'avoir eu envie de l'embrasser et de l'avoir fait. Ce que je regretterai, ce sont les conséquences. Il n'y en aura pas vraiment. C'est un peu difficile à mettre par écrit, alors je vais tenter d'organiser tous les mots qui me viennent en tête.
L., c'est une personne avec qui j'ai fait ma Première et ma Terminale. Il faut avouer qu'en Première, nous n'étions pas proches, et qu'en Terminale, nous nous sommes brusquement rapprochés. Je pouvais le dire, c'est un ami (et je peux encore le considérer comme tel). Les retrouvailles post-bac' ont entériné ce fait, mais il était encore en couple. Je l'ai trouvé beau dès le premier jour où je l'ai vu, quand nous partagions quelques heures le lundi matin en Seconde. Je l'ai toujours trouvé beau, mais j'ai toujours pensé que je n'avais aucune chance d'aller plus loin avec une personne pareille, moi qui étais coincée, légèrement en retrait ; je n'avais pas encore, à l'époque, confiance en moi. Alors nous sommes devenus amis. Nous avons partagé des rires, des affinités, des points communs.
Une pointe de désir en moi, tout de même.
Que l'alcool a réveillé et révélé au grand jour il y a six mois.
On s'est embrassés, cachés de tous, il y a six mois. On s'est embrassés et on s'est dit qu'on deviendrait des FF. On s'est embrassés et il m'a dit qu'il me rappellerait. Et il m'a raccompagnée. Un véritable gentleman.
Nous ne sommes rien devenus. Il ne m'a pas rappelée. Je peux lui trouver quelques excuses recevables. La peur de se lancer dans une histoire aussi légère avec son peu d'expérience. La peur que je lui inspirais avec ma confiance en moi. Et j'avais un "copain", à l'époque, un semblant de copain... Cela n'empêche pas que je lui en ai voulu, quelques jours, à peine, de ne pas m'avoir rappelée.
Je ne sais pas exactement pourquoi je lui en ai voulu. De l'ego très mal placé, du presque-amour en équilibre, je ne sais pas.
Nous nous sommes revus au Nouvel An. Je savais qu'il allait venir, j'avais regardé la liste des invités. J'appréhendais. Nous ne nous étions pas revus depuis l'incident de l'été, ni même reparlé (sauf vaguement, par Facebook, pour les cours un jour). Que pouvais-je espérer ? Des excuses ? De la non-gêne ? Des baisers, encore ? Je n'attendais rien de spécial de lui, honnêtement, mais je n'aurais pas pu passer la soirée sans lui parler, même si ce n'était que de manière détachée, comme nous avions l'habitude de faire, en oubliant notre passé difficile.
Il me tue, vous savez, il me tue. Pas directement, tout est de ma faute. Je lui ai menti. Nous nous sommes menti.
« C'est mal de faire cela. - Oui, mais je le fais quand même. »
« On ne devrait pas, vu le désastre de la dernière fois. »
« C'est ton plaisir que je cherche. »
« J'ai fait un test la dernière fois, et je n'ai plus eu de copine depuis. »
« On ne s'aime pas, c'est juste pour baiser. »
« Tu es une fille formidable. »
Mensonges.
Cette fois, je suis totalement célibataire. Cette fois, nous sommes allés plus loin.
Je viens de supprimer son numéro.
Il m'a encore raccompagnée, le gentleman.
Il fume des Lucky Strike convertibles. Quelque chose comme les cigarettes que je préfère.
Il est séduisant, il me plaît. Qu'est-ce que j'attends ? Je sais qu'on s'entend bien amicalement, et que... oh, j'ai résisté à l'appel de la chair. Ce n'était que le désir qui parlait, le manque, et non l'amour. Je n'y ai pas totalement résisté en vérité. J'ai toujours pensé que les ruelles sombres étaient le repaire des tueurs en série et des pervers sexuels.
J'ai eu de la chance. J'étais moins alcoolisée que lui. J'ai donc moins d'inconscience dans mes actes. Je ne regrette pas d'avoir écouté ma raison lorsqu'elle m'a crié : ne fais jamais l'amour sans capote. JAMAIS. Même si tu le connais depuis longtemps. Même si tu as confiance en lui. Même si tu te dis que ça n'arrivera pas. Le SIDA, un enfant ? Une fois suffit. (Ça pourrait faire un slogan pub, non ?)
Sincèrement, je ne le lui dirai jamais, mais je suis persuadée, au fin fond de moi, que nous pourrions former un beau couple. (Je ne suis pas la seule à le dire, les paroles d'un pote bourré valent tout l'or du monde.) Et savoir que ça n'arrivera jamais, oui, ça me tue.
C'est de ma faute. C'est moi qui l'ai embrassé parce que je ne pouvais pas résister, dans ses bras, dans son odeur. C'est lui qui m'a d'abord repoussé en me rappelant notre échec de la dernière fois. C'est moi qui lui ai dit qu'on ne s'aimait pas, que c'était juste pour baiser. C'est lui qui m'a suivie lorsque je lui ai pris la main et l'ai emmené plus loin. C'est moi qui cherchais ses lèvres, toujours, encore. C'est lui qui est allé plus loin, subitement, glissant ses mains là il n'aurait jamais dû.
Nous ne blessons personne dans l'histoire. Il est célibataire, je suis célibataire. Les seules personnes avec lesquelles on joue, c'est nous-mêmes.
Je sens que nous allons être les artisans de mon regret et de ma peine à venir.
Lundi 31 octobre 2011
Je me rends compte qu'il se passe quand même plein de toutes petites choses dans ma vie, dont je ne viens pas vous parler, alors que c'est tout de même important pour moi, et que cet espace s'est légèrement mué au fil des temps. Depuis que j'ai conscience d'être lue, en fait, et que j'ai rencontré quelques-unes des personnes qui me lisent et commentent. Oh, ce n'est pas un mal car j'assume toujours suffisamment ma vie et tous ses aspects pour en parler, mais c'est assez rigolo de voir que quand je poste, je le fais aussi pour vous.
Hier soir, ce devait être la petite soirée Halloween mais pour des raisons quelque peu stupides, elle s'est muée en dîner au restau'. C'est dommage car j'avais vraiment envie de me maquiller et faire peur ! (J'avais une idée de maquillage peu précise, mais quelque chose avec du teint plus blanc que le mien (pas trop difficile), du noir en cercle autour des yeux et du rouge, j'aime le rouge.)
Je me suis bien amusée, j'ai retrouvé un vieux pote (D. !) à qui je parlais énormément à la fin de ma Première année, avec qui j'ai perdu contact quand je me suis enfermée lors de ma Deuxième année, et que j'espère bien revoir maintenant que je suis dans ma Troisième année... C'était plutôt drôle, surtout qu'à un moment, il nous dit, "C'est trop cool avec vous, on parle de France 2, de la messe, et puis de politique, et puis on critique des gens" (enfin c'était l'idée, hein, nous sommes d'accord, il n'a pas dit cela textuellement). Je suis contente de l'avoir vu. D'avoir un peu discuté avec lui le soir par SMS.
Et j'ai envie de parler de musique.
I don't care if this song is old, it's just good. (The Cranberries, Zombie)
La B.O. de Harry Potter est une pépite d'or, à la fois super triste et très enjouée. Un enchantement sans limite. Et je trouve cela magique que quelques notes seulement puissent me renvoyer à une mine entière de souvenirs, de joies, de peines.
Je vous poste également ma chanson du jour directement dans l'article, voilà. J'ai des chansons du jour, maintenant, j'aime bien cette idée d'en écouter une et de vouloir la partager. Probablement parce que la musique a toujours guidé ma vie.
La musique est tellement importante pour moi que mon intérêt pour B. a brusquement chuté lorsqu'il a déclaré ne pas connaître Freddie Mercury. Et ne pas pouvoir citer une chanson de Queen. (Je sais, je sais, c'est totalement abusé de ma part, d'autant plus que je me suis vexée lorsqu'il a décrété qu'il n'avait pas besoin d'éducation musicale. Je sais, les différences font aussi partie d'une amitié. Je sais, j'exagère, c'est pour rire.)
J'ai pas trop mal bossé ces derniers jours, je suis plutôt contente d'avoir avancé dans mon planning des vacances, comme quoi ça aide de faire un vrai planning bien détaillé. C'est rare que je sois fière de moi mais je le suis, même si je ne devrais pas, parce que c'est normal de bosser, parce que je n'ai toujours pas atteint la moitié de ma to-do-list, mais ce n'est pas grave, j'assume d'être peu ambitieuse.
Souvent, j'en viens à penser que refaire mon année n'est rien d'autre qu'une opportunité géniale pour moi. Quitter ce lycée légèrement huppé (et en prépa' économique, je vous laisse imaginer...) pour aller dans un lycée plus petit (un peu !), où je me suis fait plus de deux amis (c'est vrai, je ne parle plus à personne de ma classe de l'année dernière... et je ne les aimais déjà pas des masses quand j'étais avec eux), mais où l'ambiance est vraiment bonne et où je me sens bien, à l'aise.
J'ai eu une deuxième chance, et je suis tellement heureuse d'avoir su l'exploiter un minimum. Je crois que je suis vraiment heureuse, cette année, profondément heureuse. ♥
En ce moment... j'aimerais écrire à N. pour lui faire savoir ce que je n'ai pas eu le temps de lui dire. Oh, j'ai tellement de belles choses à lui dire. J'ai tellement envie qu'il sache à quel point il a été un changement dans ma vie. Il a laissé un trou dans ma vie lorsqu'il est parti, et alors ? Il a beau me manquer en tant qu'ami, je peux accepter son absence, je peux accepter qu'il ne revienne jamais. Et puis, je crois que quoi qu'il arrive, nous ne serons jamais "ensemble", et ça me va parfaitement. Est-ce si étrange que cela que je veuille lui dire ? Maintenant que je me sens guérie de notre relation, j'aimerais lui en parler, mais je sais que le plus sage serait de laisser reposer tout cela, de le laisser s'enfoncer.
Cela me rappelle la lettre que j'avais écrite à mon ex d'il y a six ans, l'année dernière. Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais envie de lui écrire. Et là, je crois que je vais écrire à N., parce que ça ne changera rien dans ma vie, s'il ne me répond pas. Au moins, je lui aurais tendu une perche et voilà. (La question est quand même de savoir... où vais-je lui écrire ? Je n'ai pas son adresse postale et je crois que je n'imagine pas un autre moyen de communication. Et non je n'ai pas d'ami pour me sauver, sur ce coup-là...)
Hier soir, ce devait être la petite soirée Halloween mais pour des raisons quelque peu stupides, elle s'est muée en dîner au restau'. C'est dommage car j'avais vraiment envie de me maquiller et faire peur ! (J'avais une idée de maquillage peu précise, mais quelque chose avec du teint plus blanc que le mien (pas trop difficile), du noir en cercle autour des yeux et du rouge, j'aime le rouge.)
Je me suis bien amusée, j'ai retrouvé un vieux pote (D. !) à qui je parlais énormément à la fin de ma Première année, avec qui j'ai perdu contact quand je me suis enfermée lors de ma Deuxième année, et que j'espère bien revoir maintenant que je suis dans ma Troisième année... C'était plutôt drôle, surtout qu'à un moment, il nous dit, "C'est trop cool avec vous, on parle de France 2, de la messe, et puis de politique, et puis on critique des gens" (enfin c'était l'idée, hein, nous sommes d'accord, il n'a pas dit cela textuellement). Je suis contente de l'avoir vu. D'avoir un peu discuté avec lui le soir par SMS.
Et j'ai envie de parler de musique.
I don't care if this song is old, it's just good. (The Cranberries, Zombie)
La B.O. de Harry Potter est une pépite d'or, à la fois super triste et très enjouée. Un enchantement sans limite. Et je trouve cela magique que quelques notes seulement puissent me renvoyer à une mine entière de souvenirs, de joies, de peines.
Je vous poste également ma chanson du jour directement dans l'article, voilà. J'ai des chansons du jour, maintenant, j'aime bien cette idée d'en écouter une et de vouloir la partager. Probablement parce que la musique a toujours guidé ma vie.
La musique est tellement importante pour moi que mon intérêt pour B. a brusquement chuté lorsqu'il a déclaré ne pas connaître Freddie Mercury. Et ne pas pouvoir citer une chanson de Queen. (Je sais, je sais, c'est totalement abusé de ma part, d'autant plus que je me suis vexée lorsqu'il a décrété qu'il n'avait pas besoin d'éducation musicale. Je sais, les différences font aussi partie d'une amitié. Je sais, j'exagère, c'est pour rire.)
J'ai pas trop mal bossé ces derniers jours, je suis plutôt contente d'avoir avancé dans mon planning des vacances, comme quoi ça aide de faire un vrai planning bien détaillé. C'est rare que je sois fière de moi mais je le suis, même si je ne devrais pas, parce que c'est normal de bosser, parce que je n'ai toujours pas atteint la moitié de ma to-do-list, mais ce n'est pas grave, j'assume d'être peu ambitieuse.
Souvent, j'en viens à penser que refaire mon année n'est rien d'autre qu'une opportunité géniale pour moi. Quitter ce lycée légèrement huppé (et en prépa' économique, je vous laisse imaginer...) pour aller dans un lycée plus petit (un peu !), où je me suis fait plus de deux amis (c'est vrai, je ne parle plus à personne de ma classe de l'année dernière... et je ne les aimais déjà pas des masses quand j'étais avec eux), mais où l'ambiance est vraiment bonne et où je me sens bien, à l'aise.
J'ai eu une deuxième chance, et je suis tellement heureuse d'avoir su l'exploiter un minimum. Je crois que je suis vraiment heureuse, cette année, profondément heureuse. ♥
En ce moment... j'aimerais écrire à N. pour lui faire savoir ce que je n'ai pas eu le temps de lui dire. Oh, j'ai tellement de belles choses à lui dire. J'ai tellement envie qu'il sache à quel point il a été un changement dans ma vie. Il a laissé un trou dans ma vie lorsqu'il est parti, et alors ? Il a beau me manquer en tant qu'ami, je peux accepter son absence, je peux accepter qu'il ne revienne jamais. Et puis, je crois que quoi qu'il arrive, nous ne serons jamais "ensemble", et ça me va parfaitement. Est-ce si étrange que cela que je veuille lui dire ? Maintenant que je me sens guérie de notre relation, j'aimerais lui en parler, mais je sais que le plus sage serait de laisser reposer tout cela, de le laisser s'enfoncer.
Cela me rappelle la lettre que j'avais écrite à mon ex d'il y a six ans, l'année dernière. Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais envie de lui écrire. Et là, je crois que je vais écrire à N., parce que ça ne changera rien dans ma vie, s'il ne me répond pas. Au moins, je lui aurais tendu une perche et voilà. (La question est quand même de savoir... où vais-je lui écrire ? Je n'ai pas son adresse postale et je crois que je n'imagine pas un autre moyen de communication. Et non je n'ai pas d'ami pour me sauver, sur ce coup-là...)
Je suis peut-être triste, mais je ne devrais pas.
Dimanche 16 octobre 2011
C'est de moins en moins facile pour moi d'écrire ici. Et je suis un peu désolée tout de même, parce que j'ai tellement de choses à "cracher" et qui ne sortent pas joliment, j'ai tellement de peine en moi (c'est plus lourd que moi), c'est atroce.
En ce moment, oui, je suis triste, c'est peut-être lié à cela. Je suis profondément triste pour quelques raisons, valables et non valables.
Je suis triste à cause de souvenirs, et ça je ne l'accepte pas, je n'assume pas cette faiblesse. Je suis triste à cause du souvenir de l'année passée, parce que c'est à ce moment-là que ma route s'est clairement détachée de celle de mes parents. Je suis triste pour des foutaises, qui ne sont plus d'actualité, qui n'ont fait "que" laisser une trace en moi (un peu grande, un peu trop). [Et puis ma maman qui vient me demander si tout va bien, ce à quoi je lui réponds juste que je suis fatiguée. En effet, je viens de faire deux nuits de dix heures, c'est vraiment génial.]
Je suis triste parce que je n'ai toujours pas confiance en moi. Parce qu'on me renvoie dans la gueule que je suis une fille qui n'a pas de fond, ce qui explicitement donne "vous êtes quand même bien conne sur mes bords ma pauv' demoiselle". Parce que je sais que changer de lycée change beaucoup de choses, mais j'ai des notes (oui, on se fiche des notes) qui baissent par rapport à mon début d'année (ça on s'en fiche moins), donc je ne progresse pas. Parce que j'ai tendance à me faire écraser par les autres. Parce que j'ai besoin d'un temps de réflexion plus long que les autres pour parvenir au même résultat.
Je crois que c'est la fatigue, bien lourde, qui aggrave tout. Je suis actuellement plutôt reposée, et j'avoue que tous ces soucis me paraissent dérisoires, légers.
Je n'assume pas mes sentiments, non plus. Je dis des choses qui ne me ressemblent pas, je me bafoue, et tout ça pour quoi ? Pour que S. ne se doute pas que je l'aime un-tout-petit-peu-plus-qu'un-ami-mais-pas-assez-pour, qu'en somme ça me plairait de. Si j'ai la force d'assumer, je parlerai de S. plus tard. Là, je ne peux pas, je viens de me rendre compte de choses désagréables, il faut que je les digère avant de pouvoir les expliquer. Et cela pourra bien prendre le temps que ça prendra, je ne suis pas pressée.
Je viens de relire mon article posté il y a pile un mois (le 16 septembre). Beaucoup de choses ont changé, beaucoup, beaucoup.
Pour N., je ne sais plus quoi dire. J'ai pensé à lui il y a quelques jours, dans ma grosse déprime du dimanche soir, alimentée par la bière que je buvais tout en bossant mon anglais, j'ai voulu savoir ce qu'il devenait, j'ai tapé son nom dans FB et ai été ravie de constater qu'il avait eu l'école qu'il voulait, j'ai tapé son nom dans Google et voir une vidéo avec sa guitare m'a déchiré le cœur ; et le lendemain, le serveur au DoMac m'a fait penser à lui. Je remarque que souvent, dans le visage des autres, je perçois une empreinte de lui, je recherche cette empreinte. Et avoir laissé une trace de rouge à lèvres sur la joue de S. m'a fait penser à N., et j'ai ri comme une demeurée, ri pour oublier à quel point tout me faisait penser à lui. (Et je n'ai pas pu l'expliquer à S. parce que c'était trop personnel.) Est-ce pour autant que c'est de l'amour ? Je ne veux pas y penser, je ne crois pas.
No quiero hablar más de S. porque no sé nada. Porque debo escondir el poco de esperanza que tengo. Porque no es posible, nunca. Porque su amistad tendrá que ser bastante.
Quant à Na., ce garçon est étouffant dans son amitié, et particulièrement lourd, incapable de voir que je ne vais pas bien et que non, ça ne me fait pas rire qu'il m'envoie de l'eau sur la figure, ça ne me fait pas rire qu'il me pousse sur S. (et je crois que j'ai beau dire que ç'aurait été pareil si ç'avait été quelqu'un d'autre, cette affirmation est fausse), ça ne me fait pas rire qu'il soit aussi gamin, ça ne me fait pas rire qu'on n'arrive pas à travailler parce qu'il est le seul de notre groupe de khôlle à ne pas être sérieux, ça ne me fait pas rire du tout. Au moins, il a cru (et avec quelque raison) que je lui faisais la gueule depuis le début de la semaine (certes il exagère, ce n'est pas à lui que je fais la gueule, c'est juste que je suis triste, mais c'est vrai que depuis quelques jours j'ai besoin d'air ; et puis quel est ce concept enfantin de "faire la gueule" ?).
Enfin, L., je refroidis la chose de manière on-ne-peut-plus-explicite.
Et... je n'oublie pas SP (Super Pote) à qui je dis tout ; j'ai l'impression d'avoir trouvé un véritable ami, avec qui on ne parle pas seulement des cours (mais quand même), avec qui je me sens bien en dehors aussi. Il me fait vraiment rire, il rit de tout, il sait m'écouter aussi quand je parle de choses plus "sérieuses". Il me ressemble beaucoup, sur beaucoup de points. Cette personne est fantastique. Je me sens bien quand il est là. Nous avons par exemple "séché" la matinée de lundi pour aller ensemble au CROUS, et s'il n'avait pas été là, l'attente aurait eu un goût beaucoup plus amer. (Et j'aime bien aussi quand je lui paie plein de trucs, c'est comme ça que je montre mon amour pour mes potes.)
Il y a l'AE aussi, l'Alter Ego. Une merveille vivante. Son merveilleux sourire me sauve. ♥ Il est plus sérieux que moi, et on peut bien passer un WE entier sans se parler du tout, je sais que j'attends le lundi avec impatience pour qu'il me raconte, tout simplement. Il est la présence qui m'a complètement éclipsée, je sais que je peux lui parler, il ne me demandera jamais de parler pour lui dire, il ne demandera jamais à savoir, et son respect vis-à-vis de ma vie privée me touche. Et c'est naturellement qu'il a été la première personne à qui j'ai dit "je suis triste". Je me sens parfaitement bien avec lui, même si nous sommes silencieux. C'est également quelqu'un que j'admire beaucoup. Et je refuse qu'on lui fasse du mal, point. (Nous avons eu notre premier moment de flottement quand une fille lui a demandé s'il se passait quelque chose entre lui et moi, il l'a pris trop à cœur tandis que je m'en moquais, et je l'ai compris mais je n'ai pas accepté ; ça m'a vraiment fait mal.)
Je termine ma liste (haha) en parlant de Ni., je n'ai pas grand-chose à dire sur lui finalement, mais c'est quelqu'un de génial, discret comme j'aime, taquin, légèrement "blasé" (ça l'a taraudé, cette question-là !), mais toujours présent quand il faut, adorable dans sa manière d'être. C'est quelqu'un de très mature, aussi, et j'apprécie cela. (Sans oublier que son appart', à 10 minutes du lycée, nous plaît plutôt beaucoup, héhé !) Sa petite amie est dans le même groupe de TD que Chou, c'est fou comme le monde est petit, haha ! :D
Et là, je suis beaucoup plus sereine sur ma vie amicale quand même (et ma vie sentimentale, c'est pas les Feux de l'amour en vrai, du moins ça s'est calmé ; je ne parlerai pas de Mc. car je n'en ai pas envie).
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