Je déteste ce trop-plein d'émotions qui veut sortir et qui n'y arrive pas.
Et ces coups de blues, où je me sens diminuée sans aucune véritable raison, arrivent de plus en plus souvent. Beaucoup trop souvent ces derniers temps. Et puis, comme pour enfoncer le clou, l'un des hommes de ma vie réapparaît. À chaque coup de blues. Inévitablement.
Le Destin. Cette blague.

Je déteste les nuits comme ce soir où je suis épuisée très tôt, où je voudrais arracher mon cerveau et dormir, mais je ne veux pas. J'ai tellement peur de me mettre à pleurer, ce que je ne fais jamais. J'ai insensibilisé mon être. J'aurais tant aimé, en fait. Mais il est sensible à tous, à tous sauf à Mc., et ça me tue de savoir cela, de ressentir comme un fouet cette distance que je me suis efforcée de placer dès le départ.
La peur d'être détruite. La peur d'être jugée. La peur d'être aimée. Un peu plus, un peu moins.
Au fond, je ne suis que pièces. C'est le seul ces derniers temps qui a bien voulu prêter un peu attention au puzzle que je suis. Le seul qui a accepté l'idée que des parties étaient encore manquantes ou floues.

Je déteste comment je viens de tout ramener à lui sans réfléchir. J'écris sans réfléchir, pour une fois. Sans formuler. Sans effacer.
J'aimerais être insensible à tout, à tous. Ne pas me préoccuper de mon avenir, de mes amis, de ce qui ne le sont plus. Je voudrais, l'espace d'une année, renier la personne que je suis. La grande fille ultra sensible au fond qui montre une carapace si épaisse qu'elle ne l'est plus, sensible. Je voudrais effacer mon amour pour N., définitivement. Qu'est-ce que ça m'apporte d'aimer un connard qui ne me regarde même pas ?
J'ai mal d'aimer. J'ai tellement mal, et je voudrais qu'il le comprenne, qu'il le sache, qu'il soit au courant. Je voudrais tellement lui dire, mais l'impression qu'on ne se reparlera plus jamais n'arrive pas à me quitter. Et en même temps je veux croire que les choses se sont améliorées entre nous.

Tous. J., F., M. IP, Mc., tous. Sauf N., à croire que le Destin n'est qu'une invention de ma part pour m'aider à mieux vivre son absence, son indifférence.
J'ai peur. J'ai peur qu'un jour, une nouvelle guerre éclate et qu'il n'en sorte pas vivant. J'ai peur qu'il meure et que je ne l'apprenne jamais. J'ai peur qu'il meure. J'ai toujours eu cette peur irréfrénable. J'ai toujours cherché les nouvelles, fébrilement. La guerre. Une fois, pas deux. S'il vous plaît.

Merde.

Some words.

Dimanche 17 juillet 2011

We’ve been perfect because it only lasted one month. Not more, not less. If we had split up earlier, we wouldn’t have known so much about each other. If we had split up later, we would have been too involved to get back. One month is perfect. And we were about to get dangerous. I think we already are.
Every relationship is dangerous though.

(Un tout petit post d'Espagne, de Murcia plus précisément, où je m'éclate bien. On se revoit bientôt mes biches, j'ai recommencé à écrire !)
And you want to live forever in the lights you make
When we were young we used to say
That you only hear the music when your heart begins to break
Now we are the kids from yesterday...


Je n'avais pas véritablement repensé à ma relation avec Mc. et à sa teneur avant de vous faire un article.
Et cet article a déblayé certaines choses, m'a fait reconsidérer d'autres aspects. En ce moment, je suis (toute seule) en froid avec lui. UNE phrase et j'ai l'impression que notre histoire toute entière ne tient plus debout. Je ne sais pas s'il l'a écrite en connaissance de cause, en sachant que j'allais (très) mal réagir, ou s'il l'a écrite innocemment. C'est le travers de l'écriture : on ressasse parce que les mots sont immuables. Les paroles, elles...

Tout passer en revue a fait surgir beaucoup de questions dans ma petite tête (de linotte).
L'avenir avec lui ne peut pas exister, je ne peux clairement pas "gâcher" 24 heures par mois (en un week-end, le trajet...) et 60 euros rien que pour voir sa belle gueule et sesker. Ce n'est ni raisonnable, ni rationnel. D'autant plus que je ne suis pas sûre d'être amoureuse (donc je ne le suis pas... c'est quelque chose qui devrait être naturel, tiens), et qu'il ne l'est probablement pas non plus. Trois arguments : temps, argent, sentiments.
Les relations à distance ne peuvent pas marcher, dans son esprit. Et le mien ? Il ne m'a jamais demandé et j'avoue que je ne lui ai jamais dit, mais je suppose qu'il a conclu que (me connaissant) ce n'était pas imaginable pour moi non plus. Or, c'est à mes yeux une des meilleures relations possibles. Avec le sexfriend. Être éloigné, physiquement ou sentimentalement, diminue le risque d'être blessé / trahi / de rendre des comptes. (D'accord, s'il était resté ici, il serait encore mon petit ami et nous aurions eu une belle et saine relation, point, mais il n'est pas ici.)
Et si je pars à Munich en septembre pour le voir (à supposer que ça se fasse), que serons-nous ? Je ne vais pas en Allemagne pour la Oktoberfest juste comme ça, j'y vais parce que c'est lui que je viens voir. S'il n'était pas en Allemagne, je n'irais pas à cette Fête de la bière cette année. S'il est en couple avec une fille, cela fait quoi de moi ? L'ex-FF-mais-un-peu-plus de Paris, aussi facilement éliminable qu'une mouche ? Et s'il n'est pas en couple, cela fait quoi de nous ? Des ex-FF-mais-un-peu-plus qui se retrouvent pour un peu de bon temps ? Et après ? Aurai-je envie de le revoir, ou sera-ce la fin pour toujours ?

« I know you don't have a boyfriend and I know I'm not your boyfriend. » Analyse succincte : il sait que je suis très indépendante et qu'il est mon boyfriend seulement quand nous sommes (physiquement) dans le même lieu ; il souhaite que je lui dise vraiment son statut ou me faire réagir.
Tout me dérange dans cette phrase. La manière dont il semble me connaître, la vérité (peut-être fausse) qu'il évoque dans la première partie (il sait que je suis légère, que je ne recherche que cela, et que je mens énormément...), l'assertion cinglante de la deuxième partie (c'est vrai, ça, mais quand même...). Le "I know" répété deux fois.

How can you know? j'ai envie de lui répondre. I know we told each other that we would "fool around", that we are over. I accepted that, I did and I was happy to do so. But now everything has become questions, non-answered questions. I'm not sure about my feelings for you. They were strong a couple of days before because I suddenly dug them up. They are soft, warm and complete right now because I talked to friends. I'm really trying to figure out what I want. You changed me, I hate that so much I pretend I didn't see anything. You have changed me in so many ways and I know you know it. Let's just say that I usually need time to accept talking about myself, and that in the rare cases I didn't, it was because I had strong feelings (no matter what kind they were).
My feelings are playing "hide and seek" with my brain, it's delightful...
If I have to be honest one last time... it's right, you're not my boyfriend, and you know what? It's hurting me more than I thought. If I had a boyfriend he would be you. It's irrational, but the feeling is here, though I rejected it so hard. I'm not stupid, I know our relationship is a dead end and I promise I don't ask anything. I don't have enough time to come and see you regularly (not even every month), I won't have enough energy to bring (and feed) a correct relationship with someone physically so far from me. But it doesn't mean I don't want to. It's tearing me apart, really. I can't help thinking we could have been so more than a month.
And I'm so afraid to be loved, I showed you a person I would like to be but what I am is more complicated. I'm afraid to be loved because I know one morning you can wake up and everything has disappeared. I'm afraid to be loved because I think I don't deserve it. My heart is unbreakable, but however likely to fall in pieces. And I don't care, in fact I would feel more human after that. I know I cried a lot these times (haha, confession number 2) but I still don't feel human. I'm sensitive when the topic is you, that's all (and that's a lot).
I need truth and I can't find it. I love you so much it became natural, but do I love you like I love a close friend, or do I love you more? I won't let myself fall into love "love" if I am single. It's not something I practise.

(Putain de réponse naturelle qui prend une heure à venir mais qui vient naturellement quand même. J'ai les joues mouillées.)

I don't want to rely on him.

Dimanche 10 juillet 2011

I hope you don’t mind
That I put down in words
How wonderful life is now you’re in the world.



Je suis désolée, je vous ai quittés quelques moments (à peine quelques jours !) sans préavis, j'avais besoin de fuir un moment. Oublier un peu ce qui ne peut pas être oublié. Oublier qu'il y a un peu plus d'un mois, je faisais l'amour avec Mc., oublier que notre couple n'aura duré qu'un mois et m'aura paru naturel, oublier que j'ai refusé en bloc de tomber amoureuse et d'attraper l'affection qu'il me donnait et que maintenant, j'y suis un peu plongée. Un peu.

Ce qui était parfaitement clair au début, comme un verre d'eau fraîche, a fini par s'opacifier et par prendre les teintes des pinceaux que nous avons utilisé pour nous représenter. Un peu le rouge du sexe, le bleu du ciel, le vert du bonheur, le jaune des rires. Nous étions un peu comme un arc-en-ciel, en fait, je viens d'avoir cette image en tête. Et finalement, alors que notre histoire me paraissait supportable au début, avec tous ses travers (la légère honte quand je parlais de lui) et ses attentes (aucune, en fait, à part le sexe), elle est devenue imbuvable, parce qu'elle a quitté la simplicité pour devenir un ramassis de non-dits.

Je vous ai finalement très peu parlé de lui. Il est la personne qu'il me fallait après ces concours, le vidage de tête bienvenu, surtout après ces tensions avec M. IP. J'étais prête à avoir un mec juste pour, à être une de ces filles-là, de toute façon après N. c'était difficile... Alors, quand je l'ai rencontré, cet Allemand dont j'ai écrit une phrase ou deux ici, je ne m'attendais à rien.
Et puis, le premier rendez-vous, un peu magique. Le "C'est loin chez toi ?" qui ne m'a absolument pas marqué mais qui semble l'avoir agréablement surpris. Le non-sexe qui s'est quand même très bien terminé. J'ai essayé de ne rien attendre de sa part afin de ne pas être déçue, mais son message pour me parler un peu de lui, pas spécialement dans l'optique de me revoir tout de suite, m'a fait plus que plaisir. J'avais un peu peur qu'il ne me rappelle pas...
Et puis, le sexe, cette alchimie absolue entre nous. Il dit que je suis la meilleure amante de sa vie (je veux bien le croire, ça rebooste mon ego). Et pour moi, oui, bien sûr, je ne suis pas en reste, il a été parfaitement génial, à l'écoute de mes ressentis, et j'ai découvert suffisamment de choses avec lui.

Et puis, le reste, ce qui n'était pas censé arriver. Les cinémas, quelques-uns tout de même. Les repas, un bon nombre. Et tout ce qu'un couple normal fait. Se voir alors qu'on ne peut pas s'embrasser. Aller le chercher à son boulot puisque je traîne dans le coin. Retenir son numéro de téléphone parce qu'il est simple. Arriver constamment en retard. Se balader dans Paris, visiter l'Arc de Triomphe, se faire un DoMac à 23h30.
Tomber amoureux. Peut-être que je suis tombée amoureuse et que je l'ai renié comme avec N. plus tôt mais que je le ressens quand même. Et que je l'ai renié encore plus fort en sachant ce qui s'est passé avec N., j'en suis bien capable.

Je suis une handicapée de l'engagement. Mais j'aime l'amour.

Nous nous sommes séparés deux fois. Une première, que nous pensions définitive mais finalement non (le fait d'avoir raté mes concours aura au moins permis que nous nous revoyions et faisions encore plus de bêtises... et de belles choses), et une seconde qui est définitive (même s'il y a des chances que nous nous revoyions dans le futur). La première était flippante, il m'a dit "Je t'aime", je lui ai dit qu'il ne devrait pas (je suis ingrate) mais j'ai quand même ajouté que je l'aimais bien, j'ai pleuré une minute et basta. La seconde l'était moins, je crois qu'il m'a dit "Bon courage", j'ai dû dire "Au revoir" la gorge nouée, j'ai pleuré quelques larmes qu'il a devinées mais pas vues car je les ai effacées, et j'ai fondu sur le chemin / dans le bus. (Et juste après je voyais K., autant vous dire que j'avais l'air fin avec mes lunettes de soleil...)

Nous nous sommes dit beaucoup, tellement de choses signifiantes ou non. I could fall for you. You're beautiful, inside and outside. I will keep you in best memories. J'ai besoin de voir des choses avant d'avoir une relation stable et sérieuse. I could have melted for you, not even just sexually, but in love. Thank you for being the way you are. Merci d'exister. I hate you. It's so hard to leave you. I will miss you so much. I miss you so much that any sign of you tears my heart (je voulais écrire "makes me cry" mais il ne faut pas pousser, je suis honnête mais quand même).
Je viens de lire que je lui avais écrit : « Maybe I'll try to love you. To love you completely and without any fear. Un jour. » Peut-être que ce jour est arrivé sans que je ne m'en rende compte. Peut-être que j'ai essayé sans réussir encore. Je crois que c'est plutôt cela, j'ai essayé sans réussir.

Je lui ai écrit une lettre de 8 pages, et je ne sais même pas comment j'ai fait pour écrire 8 pages si naturellement. Je ne sais plus vraiment ce que je lui ai dit dedans... En plus, j'ai écrit assez petit car je refusais totalement que cela ressemble à une lettre, donc pas d'en-tête, des marges petites et des lignes serrées. Une enveloppe rouge, des feuilles blanches unies et bleues aussi.

Je lui dis souvent qu'il me manque. Il me répond toujours que je lui manque.

K. m'a demandé un jour, au tout début, si je le considérais comme mon premier amour (parce que blablabla, vous voyez le tableau). Je lui avais répondu "Non", car je nous voyais comme des sexfriends. Le temps a fait son œuvre et m'a attachée à lui, mais je ne sais pas si je le considère comme tel. Probablement non, peut-être que oui.
Je nous définissais comme un CDD, c'était l'appellation parfaite. Pas de prise de tête, et je voulais ne pas m'attacher. Poser des mots sur un phénomène m'a toujours aidée à l'assimiler, et ici cela correspondait le mieux. Et après avoir couché ensemble, nous avons parlé de l'exclusivité lorsque nous étions ensemble (j'ai tu la bêtise que j'avais faite...), et récemment je lui ai dit "Tu es mon boyfriend seulement quand nous sommes ensemble", sous-entendu "physiquement". Le reste du temps, il fait ce qu'il veut et je fais ce que je veux. (C'est ainsi que j'ai flirté méchamment avec deux mecs depuis son départ, oui je sais c'est mal.)

J'ai envie de lui dire :
Qu'attends-tu de moi ? Que j'ai un petit ami, que je m'épanouisse, et que je le trompe de temps en temps si toi et moi sommes amenés à nous revoir ? Que je t'attende autant que je puisse, jusqu'à ce que tu te sentes prêt à avoir une relation à distance ? Dis-moi ce que tu attends de moi. Parce que moi, je n'attends rien de toi. Mais je suis prête à attendre quelque chose, oui. Je suis comme ça. Je suis indépendante, tu le sais et c'est pour ça que nous nous sommes fâchés, un jour. Je sais que tu aurais aimé que je me repose sur toi mais c'est difficile pour moi, je ne sais pas si tu te rends compte mais je faisais déjà tellement.
Et je lui ai écrit :
I don't have any boyfriend and we might discuss it a little, to be honest I can't figure out what you want from me. It's not that I feel uncomfortable, because I'm not at all (you know how I am!), I would just hate to hurt you.

Nous ne sommes peut-être pas bilingues mais c'était devenu naturel pour moi de lui parler en anglais (j'ai mis quelques jours, je ne suis pas forcément en confiance au début) et pour lui de me répondre en français. C'est ce qui va me manquer chez lui, principalement, cette ouverture d'esprit à tout. Il acceptait tout de moi, même s'il ne le comprenait pas forcément. Il aimait tout de moi, même s'il ne me comprenait pas entièrement. Et bien sûr que c'est réciproque, mais lui est parfait, ce n'est pas du jeu. It's not fair.
J'ai dit, après notre séparation, souvent, en parlant de lui, mon copain. Alors que non, bordel. Mais c'était plus simple, et ça coupait immédiatement toute tentative de drague (ou pas, au vu de ce que j'ai failli faire par la suite...) ! Et même, ça expliquait que j'ai passé du temps à une des écoles, assise à écrire sur du papier bleu, c'est une lettre pour mon copain. C'est plus classe que de dire "c'est une lettre pour mon ex" quand même. Et ça évite pas mal d'explications...

J'ai fait acheter son parfum, le "Play for him", à mon frère.
Ce que je ressens ? Et je suis sûre qu'il me manque. J'aimerais ne pas l'aimer, je lui ai dit, I would hate to love you. Mais peut-être que je ne l'aime pas, que je ne suis pas amoureuse. Que tout ça, ce sont des chimères. Que mes larmes aux yeux quand je vois un signe de lui sont fausses. Que mon envie physique de son corps est biaisée.
L'amour est peut-être une simple chimère qui n'existe que dans mon imagination. Nous construisons l'amour parce que les stéréotypes nous font comprendre que ce que nous vivons, c'est probablement de l'amour.

Et si ce n'était rien ? Si c'était simplement notre histoire, une goutte d'eau dans l'océan ? Cela me plairait bien.
Didn't we say we had a deal?
Didn't I say how bad I feel?



J'ai eu une subite envie d'aller voir Mx. lundi aprèm' / soir, comme ça. Juste pour voir comment il allait, ce bougre. Et on parle un peu de sexe, forcément j'aime bien parler de Mc., et ça dérape un peu (rien que verbalement). Au début innocente, légère et probablement très exagérée, notre discussion finit par être personnelle. Sur nos goûts et nos pratiques personnelles.
C'est drôle de l'entendre échafauder des plans pour déterminer combien d'hommes une femme peut avoir sur elle. Nous sommes d'ailleurs arrivés au compte de sept, même si pour ma part je ne pense pas qu'on puisse réellement faire plaisir à autant de mecs à la fois en même temps. (Si vous voulez le détail, apparemment il y en aurait un dans chaque main, deux dans la bouche, deux dans le vagin, et un dans l'anus, voilà.) C'est drôle de l'entendre parler de sexe à plusieurs (orgiiiiie), d'homosexualité (j'ai avoué que oui, j'avais bien envie de faire l'amour avec une fille un jour, voilà je suis une débauchée :p, mais lui ça ne l'intéresse pas...), de gode ou vibromasseur (il ne comprend pas que je n'en aie point... pauvre p'tit loup), des formes de sexe masculin (et je confirme que les préjugés sur les Noirs... je les ai vérifiés sur une personne, au moins !), de l'âge de nos partenaires, de l'onanisme (il pratique presque tous les jours maintenant qu'il a le temps... coquin !), des pratiques """bizarres""" que nous avons expérimentées (pour moi, rien n'est bizarre dans l'amour, mais soit) (comme la sodomie ou la gorge profonde)...
 
Mx. est quelqu'un qui a une grande gueule. Il parle beaucoup plus qu'il n'agit... À en voir nos SMS échangés, en effet, c'est le cas. Mardi soir, soir des résultats d'admissibilité d'une certaine école, je lui demande s'il dort (dans le but de savoir s'il est admissible ou non, bien entendu). Il me répond qu'il refroidit sa bite dans une chope de bière après s'être masturbé en pensant à moi (sage pensée !). Nous continuons donc dans l'horreur et la drôlerie (avec des grandes allusions à notre discussion de lundi !), et malgré ses "Je suis sérieux pour une fois" répétés, je ne peux y croire.
Mais je l'aime bien quand même, ce coquin.
 
Aujourd'hui, je croise B., l'ex-Crush n° 2. On parle un peu, forcément j'ai envie de parler de Mc. (bis), donc... on évoque notre vision des relations. En réalité, c'est une manière pour moi de lui laisser entendre que je suis prête à le recevoir s'il veut de moi... C'est vrai quoi, j'aurais bien voulu batifoler (mais juste ça) avec lui au début de l'année ! Et je suis contente qu'on se dise tous les deux qu'on est trop investis émotionnellement dans la prépa' pour s'investir dans une relation amoureuse. Je ne sais pas si c'est vrai, je ne sais pas si je suis encore amoureuse de N. ou si je ne l'ai jamais vraiment été (même s'il me manque mais c'est peut-être notre relation amicale qui me manque). En tout cas, comme je n'ai pas rencontré la personne qui me donne envie d'arrêter de batifoler, je continue dans ma lancée. Je flirte en toute innocence.
Et je lui dis à quel point je n'aime pas me sentir jugée, quand je parle de Mc. je passe pour une salope... Et je lui demande de ne pas parler de mon "copain", de rester discret. Ce n'est pas que je n'assume pas, c'est que je préfère garder ma relation pour moi. Les autres... ce serait difficile. Déjà que certaines copines me disent que je vais me brûler les ailes, que les filles sont incapables de séparer amour et sexe... (Pour l'instant, je dois avouer que je me débrouille pas trop mal, qu'il ne me manque pas spécialement, que je me fais une pile de bons souvenirs.) Peut-être que B. accepte parce que... ?
Et la main chaude de B. sur ma cuisse (en partant) me fait terriblement penser à celle de Mc. lors de notre premier rendez-vous officiel... Sauf qu'il a plus ou moins l'habitude quand même, le B. !
 
J'aime, j'aime, j'adore parler de sexe avec des mecs, c'est toujours très agréable. Je me sens libre de parler de tout, sans censure, sans entendre "Mais c'est dégueulasse !", rien n'est dégueulasse dans le sexe, tout est naturel. C'est ce qui en fait un domaine inépuisable, au fond.
(J'aime faire l'amour.)

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