Parce que la nuit nous réserve bien des surprises, j'ai décidé de vous offrir ce moment.
Avec l'approbation de son auteur, j'ai nommé... M-A., mon futur compagnon de bagne.
J'ai supprimé les commentaires que j'ai faits tout du long, et bien sûr, je vous le livre mis en forme.
Le délire commence précisément à 03:13.

Hey, je sais pas pourquoi, mais j'ai un pressentiment qui me dit que t'auras un coup de foudre (amoureux) à la rentrée ! Je l'imagine blanc, avec une p'tite touffe (de cheveux), grand, un air un peu mature, très virilisé. Tu tomberas sous le charme de son air protecteur, tu seras toute timide en sa présence. J'irai lui parler pour toi, après je vous présente et vous faites timidement connaissance : quelques discussions, des bribes, mais qui te font sourire comme une fille de 14 ans ! À chaque fois tu viendras me voir : "Je lui ai parlé !! Parlé parlé parlé !!", "Marc, il me manque déjà...".
Moi je serai le confident, qui secrètement aime celle qui lui livre ses secrets... il fait semblant d'être heureux pour elle, mais au fond, ça fait MAL put*in >< ! Chaque soir, j'écris dans mon journal intime (cahier d'exos de maths) entre deux exos, j'explose ! Mes larmes envahissent mon cahier, et puis je revois ton sourire et je me calme, je redeviens moi-même, et je me soulage en me disant que j'apporte au moins du soleil dans ta vie. Tu seras celle que je désire en secret. J'écrirai une version plus poussée de "Je ronge mon frein". Je serai là, à tout faire pour que tu réalises à quel point l'autre est nul. Tu me feras la gueule pour rien, et ça me tuera ! Arrrrrrgg >< ! Parce que je me demanderais ce que j'ai fait que l'autre con ne t'a pas fait ! Je serai un égorgé (écorché ?) vif ! L'éternel ami ! Celui qui n'a pas sa place ! Le bon copain ! Arrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrggh !

Quelques petites notes pour vous aider à comprendre : c'est une conversation MSN, nous étions relativement fatigués je pense. Ne me demandez pas quels étaient les sujets de conversation, j'ai discuté avec lui bien trop de fois pour m'en souvenir. "Je ronge mon frein" est un poème que le Monsieur a écrit. Le garçon qu'il a décrit s'apparente un peu à M. IP (pour la description physique) et un peu à J. (surtout pour les conversations qui me font sourire comme une gamine). Un bon mélange, si je dois être honnête =) !
Après cela, vous comprendrez aisément que la rentrée, je ne la redoute pas... Pas avec quelqu'un comme lui...
Gonna build a fire, gonna smoke it up, gonna sip this wine, and pass the cup.

 

Voilà quelques jours à présent que nous passons ensemble. Après ces quatre années parmi les plus importantes que nous avons passées séparés, après toutes ces années d'enfance à vivre quasiment l'un avec l'autre, nous retrouvons enfin (illusoirement ?) notre proximité.

Cette année de Terminale aura finalement été riche en contacts. En décembre, ces deux semaines complètes aux États-Unis, dans un environnement inconnu, nous ont permis de nous lier un peu plus et de nous séparer encore plus. En avril, ce débarquement imprévu dans son "nouveau" chez-lui que je n'avais jamais vu a été... court. J'ai au moins pu tester le scoot' derrière lui. En juillet, cette semaine et demi (un bout chez lui, un bout chez moi) est émaillée de nombreuses photos. Et de travail... Tous les matins, nous nous faisons notre séance d'une heure, voire une heure trente, de maths (consolidations de Terminale et Première S).
Fin août, le 30, il projette d'emménager dans son appart'. Il a besoin de s'acclimater (un minimum) à Paris, ne pas être jeté dans la fosse aux lions, repérer les possibles boutiques (notamment Monop' et boulangeries), avoir un œil sur les équipements sportifs, trouver la bibliothèque (on ne sait jamais, des fois que...), et j'en passe. Vivre tout seul à 18 ans, avec des études prenantes à côté, ce n'est pas du gâteau. Il est d'ailleurs à une heure de transport quotidien de son lycée... Espérons qu'il survive.

Au final, même si nombre de nos premières fois n'ont pas été faites ensemble alors que je l'espérais (comme la première boîte, le premier alcool, la première cuite), je ne désespère pas d'avoir moult expériences avec lui. Sa première copine, j'espère qu'il me la présentera, par exemple.

Cette première année post-bac, nous la passons dans la même ville. Nous suivons carrément la même formation ! Prépa éco. C'est un futur financier ; je suis une future commerciale. Enfin, ça, on verra, on espère fortement.

Il fait partie de mes valeurs sûres. La famille, il n'y a que ça de vrai !
Figure masculine dans mon entourage, à qui je peux parler de beaucoup, des vidéos porno dans son DD, des filles qu'il trouve bonnes, jolies (ou pas), de la distinction entre ces deux termes, de l'avenir en général. Jamais de sentiments, jamais de mes sentiments, jamais de mes amiS (grands ou petits), jamais de ce que je cache précieusement.
Il s'appuie beaucoup sur moi, me fait confiance, me confie ses affaires (par flemme ?), ses lettres scolaires, ses clés de l'appart'. Comme si j'étais une cachette plus sûre que sa veste ou sa sacoche...

Oui, j'ai besoin de lui. Il va (re)faire partie intégrante de ma vie. Autant m'y habituer tout de suite.
Comme si c'était dur... Je charrie, là.
I'll face myself to cross out what I’ve become,
Erase myself and let go of what I’ve done.


J'ai passé une journée au camping avec Eux. Et j'aurais tellement aimé passer plus. Fab' mon grand Chou, Nic' qui se fait appeler Chouchou sans rechigner, Flo mon amour, Kévin qui se prend pas la tête, Toinou chéri qui a eu un peps incroyable, TomTom qui est resté fidèle à lui-même, Auré, Nico, Jean-Phi, Laeti, Audrey, Géger.
J'ai presque envie de dire : mes amours.
Forêt de Fontainebleau, grimpade, escalade, photos, goûter, Trivial Pursuit avec que les questions, barbec', ping-pong, foot, photos, Kyl ma Pareille, pistolets à eau et à Coca, jeux d'enfants, discussions, débats philosophiques (animal doté de raison ?, religion ?), débats sur la cigarette, sur l'amour, poutre de Bamako, nourriture en surplus, bouteilles d'eau en trop (il en reste deux packs ! sans compter les briques de jus !), glacières nombreuses, cinq emplacements, tentes à démonter en moins de deux heures (on est des boss !), barbec' lavé par mes soins, nuit agitée< (une heure de sommeil, une demi-heure de battement, une heure, quelques minutes de soulagement, une heure).

Oui, mes amours.
J'ai toujours été excessive.
Je ne suis pas une fille comme les autres.

ZYX qui se laisse faire (pas soumis, non, poli !) par mes attentions plus qu'occupées et prenantes, par mon corps voulant se rapprocher du sien (il sent si bon :P), son corps chauuuud...., par mes "Je t'aime" amicaux répétés et un peu lourds. Je l'aime, je l'aime tant, amicalement (« Bah oui je sais ! »). Il m'a laissée m'allonger à ses côtés un moment, me laissant le "coller", ma tête contre son cœur... Si j'en étais encore capable, je serais amoureuse de lui. Il fait d'ailleurs partie des seules personnes dont j'ai vraiment été amoureuse. Réplique qui m'a fait sourire : « Cette fille fait jamais comme les autres ! » lorsque je croque dans l'autre bout de l'énorme croissant du torse nu. Il a également un énorme faible pour les bonbons (euphémisme !)...
L'Anglais qui est trop perspicace pour mon propre bien. Qui nous dit, à M. IP et moi, « il va se passer quelque chose entre vous deux ! » (parce qu'il a remarqué que les genoux de M. IP étaient souvent occupés par moi) et nous de répondre « Jamais de la vie ! ». Tu parles. Je suis devenue une experte en mensonges, au moins. À cause de sa réflexion, je me suis sentie obligée de m'asseoir aussi sur les genoux de ZYX. On s'arrange pour donner le change comme on peut... Il a été splendide avec son ocarina et la poutre de Bamako (feat. le torse nu) !
Toinou chéri, qui essaie de me comprendre et de décortiquer mes relations avec les autres. Je ne le pensais pas si observateur et si intéressé par les ragots. Mais force est de constater qu'il m'a plutôt bien cernée, vis-à-vis de mes relations par rapport à Kylvinsia, mes sentiments par rapport à d'autres personnes... J'ai adoré discuter avec lui alors que les autres faisaient du sport. Il est peut-être discret, mais j'apprécie énormément sa présence. Je suis plus mesurée avec lui qu'avec d'autres, même si je suis encore assez volubile et agitée. J'ai une photo de lui où il est... parfait. =)

Le torse nu (je sais, surnom de pacotille) m'a surprise. La première fois que je l'ai vu, j'ai certes flashé sur sa voix, et la manière dont il s'habillait. Puis, là, j'ai découvert qu'il était « plutôt pas mal » (« Bah merci ! »), et que c'était un euphémisme : il est tout simplement super attirant. Que ce soit physiquement, ou mentalement. Je ne le pensais pas si riche d'idées et d'opinions définies, et avec une philosophie de vie si proche de la mienne. Discuter un peu avec lui de mes sentiments (si peu !) m'a aidée (un peu). Sa proximité, sa gentillesse, son regard troublant, m'ont émoustillée. Je ne pensais pas pouvoir être émue par un mec de cette manière-là depuis longtemps. J'aime tout ce que je connais en lui, et même sa part de féminité plus qu'assumée. Surtout elle. Et la bretelle de soutien-gorge. Et le briquet. Ce qui m'a fait plaisir : qu'il ne prenne pas mes marques d'affection pour de la drague. J'ai beaucoup aimé poser ma tête sur son dos alors qu'il était à plat ventre, et caresser doucement ses cheveux, sans qu'il ne se dise obligatoirement que je le désire. Ce qui est peut-être le cas, mais c'est une autre question qu'on soulève. Et oui, s'il faut coucher avec le patron pour la promotion canapé, je suis prête à le faire. C'est chauuuud.
I do not like to be fretting about her. Her soul, her mind, her heart. It is merely uncomfortable.
I do not feel like I have to do something, but I am related to her ; what kind of monster would I be if I did not say anything ?

However, I cannot. We may be close, because she is a girl, younger than me, and because I have ever fallen in love and had my heart broken, but we (both, but me a little more) have this education that make us very... distant to each other.
I only hug people who do not belong to my family. Exceptions to my cousin when we meet after looong months without seeing each other. Why should I talk about "love affair" with her ?

Somewhere in my heart, I wish she could read all my words about Them. Just to know, just to deliver herself from her pain. She must have mourned a lot, she must have been lost, she must have wanted someone like me. She has always loved me...

Anyways, I cannot really be sure she wants to talk about it. I know break-ups are always difficult. Even if you are the one who leave. As far as I am aware, she hates him. She feels fooled. And I understand it so much, I thought I was fooled too, a few months ago... Time is passing by. But it feels like my story took place last century.

Boys have this ability to be so unkind and to be totally unaware of it. At least, the one who breaks up with her.
I am mealy-mouthed. In fact, it seems like I wanted him to be absolutely well-aware of my heartache. And I kept saying that I did not care. I was the unkind in my story.

Love affairs are so complicated.

[Ne vous offusquez pas de cet article. Il a été écrit en pensant à elle, ma cousine. Et il est aussi fait en entraînement pour mon épreuve de LV1 de demain. Vive le bac. Je ne me suis pas relue ; si quelqu'un voit une faute plus grosse que moi, qu'il le dise. =D]

Breaking news...

Mardi 9 juin 2009

Nobody wants to go it on their own
And everyone wants to know they're not alone.


 

J'aime beaucoup le refrain de cette chanson. C'est typiquement le genre de chanson que j'écoute en boucle.

Bon, cet article en cette période un peu troublée pour exprimer ma joie.
Joie d'avoir mené à bout ce troisième trimestre d'une manière que je qualifierais personnellement d'excellente ! D'accord, j'ai perdu des points en langues (honte à moi !), mais j'ai consolidé mes sciences physiques et mes mathématiques. Ce qui, au final, me rapportera beaucoup plus que l'anglais ou l'espagnol.
Joie d'avoir vu mon premier vœu post-bac accepté. Joie de sentir mon avenir scellé, de revoir la motivation de réussir l'après-bac. Louis-le-Grand, prépa ECS (économique et commerciale voie scientifique), avec internat. Ça, vraiment, c'est le pied.

Je suis heureuse.

<< After | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | Before >>

Créer un podcast