As-tu déjà aimé...

Mardi 18 août 2009

Ceci est une vidéo du film "Les Chansons d'amour", ou mon dernier coup de cœur amoureux.
C'est un film que je conseille fortement, parce qu'il est beau, tout simplement. Et parce que je suis tombée amoureuse du joli petit garçon.
Non, sérieusement, comment ne pas aimer un garçon tel que lui ?
[Si vous avez vu le film, vous pouvez peut-être comprendre. Sinon... Je ne veux pas gâcher votre plaisir !]



As-tu déjà aimé pour la beauté du geste ? As-tu déjà croqué la pomme à pleines dents ? Pour la saveur du fruit, sa douceur et son zeste, t'es-tu perdu souvent ? Oui j'ai déjà aimé pour la beauté du geste, mais la pomme était dure, je m'y suis cassé les dents. Ces passions immatures, ces amours indigestes m'ont écœuré souvent. Les amours qui durent font des amants exsangues, et leurs baisers trop mûrs nous pourrissent la langue. Les amour passagères ont des futiles fièvres, et leurs baisers trop verts nous écorchent les lèvres. Car à vouloir s'aimer pour la beauté du geste, le ver dans la pomme nous glisse entre les dents. Il nous ronge le cœur, le cerveau et le reste, nous vide lentement. Mais lorsqu'on ose s'aimer pour la beauté du geste, ce ver dans la pomme, qui glisse entre les dents, nous embaume le cœur, le cerveau et nous laisse son parfum au dedans. Les amours passagères font de futiles efforts. Leurs caresses éphémères nous fatiguent le corps. Les amours qui durent font les amants moins beaux. Leurs caresses, à l'usure, ont raison de nos peaux.

J'ai lu trois des bouquins, dont deux en anglais. J'avais vu les affiches du film dans la rue, à ma grande surprise ! Je ne savais pas qu'il allait être adapté.

Les livres ? Je les ai dévorés ! Elle est naïve, d'accord, chiante même, idiote parfois, je trouve, mais elle est entièrement humaine, un peu caricaturée certes, mais c'est juste une droguée du shopping, qui vit ensuite une histoire d'amour comme peu en vivent de nos jours. La relecture m'a cependant un peu agacée, je dois l'avouer. Son côté "jeune femme irresponsable" m'était difficilement supportable ! Je pense que c'était dû à mon état d'esprit du moment, voilà tout.

Le film ? Je l'ai adoré ! J'ai ri, follement, devant la maladresse et la non-conventionnalité (ça se dit ?) de Rebecca Bloomwood. Elle est pétillante, oui, vivifiante, une bouffée d'air frais. Quant aux acteurs, je me suis plutôt rincée l'œil, en trouvant Tarquin (joué par Nick Cornish) séduisant (le temps du film), et Luke (joué par Hugh Dancy) passable (dans le film).

Je le conseille, si vous voulez passer un bon moment sans prise de tête ni réflexion intense. Bien sûr, c'est surtout destiné aux filles, que vous soyez accros au shopping ou pas. Les garçons n'apprécieront peut-être pas. Je n'en suis pas un, comment dire ?

Bonus : Hugh Dancy. Pour le plaisir des yeux. [Petit montage de deux publicités.]
http://madness.of.love.cowblog.fr/images/Images/HughDancy.jpg


Je l'avoue : je passe sous Jiwa. Je refais donc tout mon blog.
Avant, mes players étaient pris sous Deezer, mais je rencontre trop de problèmes (des chansons coupées au bout de 10 secondes, ce qui m'exaspère ; un catalogue relativement réduit...).
Puis, le player de Jiwa est plutôt classe. Merci aux Cowblogueurs qui l'utilisent, ils m'ont conquise ! :p

Je vous fais part ici d'une de mes "découvertes" au fil de mes pérégrinations. Une musique qui m'a frappée à la première écoute, et que j'ai adorée à la seconde. J'ai donc été écouter l'album du groupe, et je dois avouer que je ne suis pas déçue, c'est un véritable régal !
L'accent du chanteur est tout simplement craquant. Don't you think ? C'est, je crois, une des raisons qui m'a vraiment donné envie d'écouter l'album.

Le groupe se nomme, au cas où personne ne l'avait deviné, The Twilight Sad. Leur page Myspace ici.
Ils ont sorti un premier album studio, Fourteen Autumns, Fifteen Winters, en 2007. Leur prochain, Forget the Night Ahead, sortira bientôt !
Leurs prochettes d'album ont un côté rétro plutôt sympa !

http://images.amazon.com/images/P/B000N3SSS0.31kQNzIJtuL._AA_.jpg
http://madness.of.love.cowblog.fr/images/Images/Lapitiedangereuse.jpgLe titre laisse présager une histoire passionnante.
Et le récit est passionnant, oui. Il est prenant, il ne laisse pas de répit, ou si peu. Il est impitoyable.
C'est simplement l'histoire d'un homme qui s'est perdu dans une histoire qu'il ne voulait pas, une histoire qui n'était pas censée être la sienne, des maux qui ne le touchaient que peu. Une gaffe, comme il le dit au début. C'est le récit par un homme ordinaire, un homme de valeur. Un homme singulier. C'est une histoire d'amour, peut-être. C'est un drame, pour sûr.
C'est simplement, mais c'est tellement plus !

C'est un regard criant de vérité et de justesse sur de menues choses. C'est la démonstration du papillon qui bat des ailes, la preuve qu'un seul acte, innocent et simple, peut changer plusieurs destins, plusieurs vies. C'est l'humanité concentrée en un seul homme, des doutes, des faiblesses, de la lâcheté, des actes injustes, d'autres altruistes, c'est une force presque impossible, c'est une souffrance inhumaine. C'est l'affrontement entre l'honneur, le devoir et les sentiments.

La pitié dangereuse, c'est nous apprendre à nous protéger contre de faibles sentiments qui détruisent tout, si bien qu'ils deviennent plus forts que nous-mêmes.

Si je n'ai pas été assez claire, je l'écris donc : j'ai adoré, adoré, adoré ce roman. Les personnages ont une certaine substance ; on en apprend de belles, d'étonnantes, de longues, on se plaît à essayer de comprendre la psychologie de ces personnages, les événements de leurs vies qui dictent leurs actes. C'est une délicieuse incursion dans un monde intéressant, passé, virtuel (?). Je l'ai lu d'une traite. L'absence de découpage par chapitres au long de ces 380 pages (environ) ne m'a pas tellement gênée ; je suis une grande lectrice.
C'est peut-être une histoire d'amour, dite (dans mon édition) « déchirante comme une tragédie antique », mais ce n'est pas niais, énervant ou vulgaire. Justement, c'est déchirant comme une tragédie antique.
On s'attend à la fin (ou presque), dès lors qu'on lit le début. C'est inéluctable. Ou alors, ce serait miraculeux. Les "péripéties" du cœur qu'affronte Anton Hofmiller sont palpables, j'ai eu l'impression de caresser du bout des doigts les fêlures de l'homme (je ne suis pas un modèle de lucidité, cependant). Modèle de lucidité, cela s'applique à l'"héroïne", Edith de Kekesfalva. Je me suis surprise à trouver touchante la négation d'Anton, sa surprise. Agaçante était la lettre d'Edith, mais révélatrice des tourments du cœur.
Oui, c'est un roman d'amour avant tout. De l'amour sous le regard des autres, de l'amour perturbant d'une femme, de l'amour non voulu et reçu d'un homme, de l'amour et ses conséquences. J'y vois une célébration de l'amour.

Lire contribue à ma guérison du cœur. Si peu, mais mieux que ma solitude.

Une citation que je trouve si vraie que je me suis arrachée à ma lecture (et l'on sait comme c'est dur de m'arracher à une lecture !) pour la noter :
« Elle vous veut, vous désire, exige que vous soyez à elle de toutes les fibres de son être, de toutes les forces de son corps et de son sang. Vos mains, vos cheveux, vos lèvres, votre corps, elle les veut, vos nuits et vos jours, vos sentiments, votre sexe et tous vos rêves et pensées. Elle veut s'associer à votre vie, vous prendre et vous aspirer avec son souffle. Toujours, que vous soyez éveillé ou que vous dormiez. »
Je crois surtout que j'aimerais aimer ainsi.

Hier matin, je termine précipitamment ma relecture du tome 6 de Harry Potter qui traîne depuis le début de l'année déjà. [Il ne faut surtout pas rappeler que je n'ai rien lu de l'année scolaire et que j'ai lâchement attendu les vacances pour engloutir quatre livres d'un coup.]
La sortie du film me donnait envie... Je suis, je crois, fan', sans pour autant être hystérique. Tout simplement j'adore et je ne porte pas de jugement critique sur ce monde, qu'il soit des livres ou des films. Oui, j'ai grandi avec le héros, j'ai eu mes premières peines de cœur en même temps que lui (ou avant ?), j'ai eu des souvenirs forts et personnels liés à Harry Potter, j'ai eu le cœur serré à la lecture de ses sentiments. Tout ça.

Je ne pensais pas aller voir le film hier, mais rentrée de la bibliothèque avec ma cousine, je regarde les horaires. « Tiens, ça te dit d'aller voir Harry Potter ? »
Et c'est parti sur un coup de tête !

Le film est fidèle au livre, ce qui ne l'est pas (souvent des détails) est tout de même dans le ton. Et même si la fin est différente de ce que j'imaginais, je la trouve belle, en correspondance avec le livre (malgré un gros détail). On ne peut pas non plus tout mettre dans un film, et qu'un livre exprimera toujours plus si l'écrit est bon, alors je ne me plains pas. J'ai ressenti un minimum de tristesse à la fin, sur sa mort, alors tout va bien (ou presque). J'ai adoré, aussi, la relation de Harry et Hermione. Les subtils détails et allusions m'ont fait sourire, en tant que connaisseuse de la série... Les costumes (vêtements etc) sont plutôt réussis, je trouve, et le décor est époustouflant ! Pour une fois que je me suis vraiment sentie à l'aise avec les décors (bien qu'ils aient eu l'air différents), j'ai exulté intérieurement !
Et puis, Drago quoi. Une interprétation toute en finesse, qui m'a émue, bizarrement. J'ai adoré le savoir humain, alors qu'on a de lui l'image d'un gosse arrogant. Ma fascination désuète pour lui ne s'explique pas.
Le Prince de Sang-Mêlé est l'un de mes livres préférés (voire mon préféré). Alors, le voir en images alors que j'avais encore le livre en tête (et les dialogues), c'était superbe.

Je ne suis qu'une piètre critique, à vrai dire, je me laisse souvent porter par mes sentiments.
Mais en ce moment, je me sens un peu vide, alors plus de sentiments. Et la raison ne suit pas. La raison ne peut pas vous dire pour quelles raisons ce film était bon. Enfin, je peux toujours essayer.

J'ose croire que cela valait les six mois de retard sur sa sortie. Déjà, parce que s'il était sorti en hiver, je ne serais probablement pas allée le voir, faute de temps (bouuuuh !). Ensuite, parce que, comme je l'ai déjà dit, le décor et les costumes sont merveilleux. Les effets spéciaux sont, quant à eux, plutôt bien faits ! La scène de la fin, surtout.

Bon, le doublage est toujours n-u-l (désolée, mais je déteste leurs voix, j'y peux rien !) et les scènes d'amour avec la rousse un peu cucul-la-praline (ouais, moi me faut du fort, du camembert pourri, du roquefort, de la passion !) mais on n'y peut rien. Sans oublier les scènes qui, justement, sont oubliées.

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