Ma longue semaine de concours blancs (en fait, pas SI longue que cela, juste 26 heures de réflexion intense pendant trois jours et demi, j'aime) allant me déprimer, je me suis dit, pourquoi pas voir le loup et son ours ? Allez, on est Parisiens (ou presque), autant en profiter !
Rendez-vous pris pour jeudi 3 juin, juste après mon concours blanc !

Déjà, laborieux échange d'e-mails, pour se mettre d'accord sur cette date et cette heure (n'oublions pas que je lâche mes camarades de classe pour des Cow', et d'ailleurs, je ne l'ai pas regretté !). Échanges de numéro, tu te dis deux secondes : « Imagine c'est un psychopaaaaathe ! » et tu te dis surtout : « Il doit trop penser que j'en suis une, s'il lit ce blog, haha. »
Après, il te fait rire quand son Aïe-Phone (il a la classe, le loup) tape "aïoli".

Jour J, genre j'ai les chocottes, mais en fait j'ai même pas peur, chu' une grande, et j'vais Place d'Italie pour manger au DoMac (à cause de leur pub' ?). Je reconnais de loin un loup et un ours, et là, je me dis "Heureusement que j'ai déjà vu leurs têtes sur leurs blogs". [J'préfère parler de moi que de me montrer, huhu. Si les réclamations sont fortes, je me prendrai en photo pour vous. Une seule fois.] C'est la première fois que j'me salis en mangeant (ou presque) (fourbe DoMac !), mais osef.

Métro', sens de l'orientation de l'ours, et nous voilà devant l'école Lisaa ! Je suis accueillie par un énorme câlin, Tsunade-full (même que j'vais abréger son nom en Tsu'), le projet m'ébahit, Maurice est le héros du jour, l'heure passe, Alice alias tombee-a-bic arrive, elle se change dans le hall (et elle devient miraculeusement le projet), on installe, le loup fait sauter le courant, on attend, on désinstalle.

La fin est là... et pis comme on a des Bretons avec nous (avec un grand B s'teuplé), on boit du cidre dans des verres improvisés tirés du projet de Tsu' et on discute de pleins de trucs salaces et geekeries (nan on vous en dira rien du tout) ! Le tout devant une école de jeunots (et de garçons ! discrimination...), les pov' chous.

Après parlotage d'une heure, un Kouign Amann et deux bouteilles de cidre brut enfilées, on se quiiiitte avant de nouvelles aventures !
Je rentre avec Alice parce qu'en fait, elle n'habite pas loin de "chez moi" :). Dommage qu'on ait si peu de stations avant de se quitter !

Bonus : c'est la première fois que vous verrez ma tête, vous pouvez vous estimer heureux.
http://tsunade-full.cowblog.fr/images/cowpain/cow-copie-1.jpgTsu', Alice, l'ours, le loup, un ami de Tsu' dénommé Camille, et moi.

J'ai jamais mis autant de liens dans un article, pfiou !
Un jour, on s'aimait.
Et ces jours-là, qu'il fasse gris, moche, beau, rose, bleu, peu importe, on s'aimait. Et on se le disait. Et on se le montrait. Et tu me manquais chaque jour un peu plus. Et j'avais besoin de tes mots pour m'endormir.
On s'aimait.

Et puis, on ne s'est plus aimés.
Tu ne m'as plus aimée. Tu ne m'as plus regardée. Ignorée, j'étais devenue l'indésirable à qui tu n'osais pas dire de partir. J'ai cessé de te manquer, tu as cessé de m'intéresser. On s'endormait sans mots.
On ne s'aimait plus.

Tu travaillais trop. Tu travailles trop. Et je ne suis plus disponible.
Je ne suis pas certaine que l'on ne s'aime plus.
Je crois juste qu'on n'a pas le temps de se le dire.
J'ai essayé de raccrocher le dernier wagon. Et c'est peu dire que je me suis sentie bien que tu reviennes un peu dans ma vie.

L'euphorie est retombée.
Te dire que je t'aime, c'est trop. Te dire que je ne t'aime pas, ce n'est pas assez.
Mais tu hantes mes rêves lorsque je ne vais pas bien, mes rêveries diurnes lorsque je m'ennuie, j'imagine les mots que je pourrais t'écrire, les phrases qui te feraient sourire et qui allègeraient ta souffrance.
Ton absence ne me fait plus mal.

Après deux mots, après deux e-mails, la routine s'est réinstallée.
Contrôles, khôlles, révisions, agacement, stress, chansons déprimantes, couchers tardifs, malbouffe, sport, prépa.
Je n'ai pas eu le temps de te réécrire. Tout à l'heure, dans le train. Tout te dire est exclu. Je n'aime décidément pas ces personnes avec qui tu t'amusais, quand tu n'allais pas bien.
Mais est-ce que le plus important, ce n'est pas toi ?

Honey to Darling.
You may think that I'm loser,
That I don't really care
You may think that it's all forgotten,
But you should be awar
e...


Oh, j'ai l'impression d'être ultra-puissante alors que non.

J'ai une dissertation de philosophie à faire : "Faut-il se méfier des images ?" et les idées sont plus que bienvenues. En vrai, je dois juste chercher un peu plus longtemps...
J'ai un exposé à faire en espagnol que j'ai perdu parce qu'il est sur mon autre disque dur et putain, j'ai pas envie de le refaire.
J'ai une colle de maths que je n'ai pas commencé à réviser (vive la warrior), tout juste sais-je vaguement quelle est la définition d'une probabilité et des moments etc. Plein de démos, et la prof' horrible que tout le monde déteste.
J'ai un DS de géo' à réviser alors qu'on a peu de cours. Démographie, population française, et métropole parisienne. Va trouver une problématique sur un sujet avec ces trois thèmes seulement...

Mais...
J'ai fait plaisir à ma blonde pour son anniversaire (et ça n'a pas de prix).
Je sors avec Elle_ vendredi (peut-être ?) pour fêter son anniversaire toutes les deux, on va aller dans les bars et draguer. (Y'a une fête organisée par quelqu'un, j'ai pas envie d'y aller. Mais je vais au ciné' avec Elle_ !)
Je vois la bande samedi, si tout va bien... au moins F., my strawberry pie.
Je discute problèmes de l'Afrique avec F. sur MSN, et je tombe encore plus sous son charme. (Oui oui, c'est un ami, encore, toujours et uniquement !) On parle aussi économie, c'était parti de là à la base, et Monsieur est anarchiste (oh je t'aime !).
Je vois une Mad' mercredi soir pour un verre ! J'élargis ma vie sociaaaale ! (Une autre fois, peut-être vendredi ?)
J'ai joué de la harpe après trois semaines d'abstinence. J'ai retrouvé mon morceau préféré en quelques coups de doigts et j'ai retrouvé mon second morceau en un clin d'œil, je suis fière et heureuse. Et j'ai du Fauré, tout joué en entier en une demi-heure, manque plus qu'à le connaître par cœur, c'est pour un duo avec une flûtiste, génial !
Mes parents me font confiance pour réussir ma prépa' et intégrer une du top 3. Je n'en suis pas certaine. Mais le stage d'été de maths se profile à l'horizon...
According to him,
I'm beautiful
Incredible
He can't get me out of his head...



La pluie. La pluie, et tant d'autres choses.
C'est ce que la relecture de mon ancien blog, qui n'est plus tenu à jour, dont j'ai bien honte, cette lecture-là, m'a donné.

Nostalgie. Amour. Peur. Tout se mélange. Des sentiments purs, à cette époque, pas ceux entachés de M. IP.
Le lycée me manque. J'aimerais retourner en arrière, en Première, pas spécialement pour changer des choses, si ce n'est me rapprocher de ceux que j'aime. Je ne me rendais pas compte à quel point ils me manqueraient, à quel point j'aurais envie de les serrer dans mes bras le soir, à quel point j'aurais envie de discuter avec eux le matin. Je n'ai pas assez profité, je crois. Ou alors, j'ai trop pris, déjà trop pris...
C'était la belle vie. Oui, j'avais du temps libre, oui, je pouvais passer le dimanche avec eux dans l'herbe, à les regarder jouer au foot, sous le soleil, juste les regarder parce que c'était suffisant pour me sentir bien. Leur présence m'apaisait, plus que tout ce qu'ils auraient pu me dire, plus que leurs mots doux. Je voulais simplement ressentir leur affection.

Ils n'ont jamais été doués pour les mots, mais grâce à MSN (oui...), discuter avec F. est plus simple.
Peut-être que ça l'est aussi parce que je ne donne plus cette impression de fille amoureuse. Si je l'ai déjà donnée un jour.

La pluie. Sentir ces larmes du ciel couler sur moi, pour cacher les miennes. Cliché authentique.
Elle m'a rendu heureuse, m'a fait sourire, selon les circonstances. Elle m'a permis de cacher ce que j'avais de plus mal au fond de moi, elle m'a aidé à redécouvrir une partie de moi-même. C'est incroyable tout ce à quoi on peut penser, tandis que ces gouttes s'écrasent sur notre corps.
L'eau est magique.

L'odeur de l'orage me nargue. Elle me chatouille l'esprit, à défaut de flotter dans l'air.
Réminiscence.

Ils me manquent. Terriblement.
M. IP. ZYX. L'Anglais. Mon pilier. J. Et les autres, dans mon cœur. Juste dans mon cœur.
Elles, aussi.
Ma Pareille. Et les autres, au cœur.

J'aime quand ils me montrent leur amitié délicatement. Sans me le dire ; on ne se dit pas "je t'aime". Mais ils le savent, et je le sais. J'aime quand M. IP m'envoie des messages pour me demander comment ça va, j'aime qu'il réponde à tous les miens maintenant. J'aime que ZYX me fasse comprendre qu'il serait ravi de me revoir, qu'il me dise qu'il se libérera pour moi. J'aime que mon pilier attende mes appels mensuels et me garde deux heures au téléphone. J'aime que J. se manifeste sans raison. J'aime qu'elle reçoive mes e-mails sans rien dire.

C'est le cœur qui parle. C'est moche, un cœur. Finalement.

http://madness.of.love.cowblog.fr/images/Images/RainLiliesbyageofloss.jpg
[P.-S. : À vous, mes lecteurs, merci de me remonter le moral.]
{P.P.-S. : Le titre n'a aucune signification, si ce n'est ce que contiennent les messages de M. IP, qui est un agneau ce soir, et mégalo', et veut tester les flux et les reflux des marais (?) avec moi.}

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